Petit tour au pays du matin frais !
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PS : les chapitres seront plus ou moins longs selon le sujet.
Un grand groupe coréen spécialisé dans la boulangerie a décidé de créer une usine à Saint-James, dans le Sud-Manche. À la clé, la création d'une quarantaine d'emplois.
Hervé Morin, président UDI de la Région, a évoqué à plusieurs reprises, ces derniers mois, « l'installation en Normandie d'un important groupe coréen spécialisé dans l'agroalimentaire ».
Selon nos informations, le projet pourrait se concrétiser dans les prochains jours. À la manœuvre, SPC Group, une entreprise coréenne née en 1945, présente dans le secteur de la boulangerie, des viennoiseries, mais aussi du café, des glaces (Baskin Robbins) et des jus de fruits.
En France, l'entreprise est notamment connue pour l'enseigne Paris Baguette. À Paris, la première boutique sous cette marque a ouvert en 2014, à côté du métro Châtelet. Il en existait déjà plus de 3 000 dans le monde.
Label « made in France »
Le projet normand de l'entreprise coréenne a subi un coup d'accélérateur en octobre, Hervé Morin profitant d'une tournée en Asie pour rencontrer le président de SPC Group. L'entreprise coréenne veut implanter un nouveau centre de production pour fabriquer des croissants pouvant présenter un label « made in France ». Les produits locaux comme le beurre d'Isigny seront privilégiés.
Ce projet d'implantation a plus de deux ans. Dans un premier temps, les Coréens souhaitaient acheter une société française. En Normandie, des sites pouvaient les intéresser dans le Calvados et la Seine-Maritime. Ces projets d'acquisition n'ont pas pu aboutir.
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Les Coréens ont alors décidé de créer leur propre usine. La Normandie était en concurrence avec d'autres régions comme la Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine ou les Hauts-de-France.
Le choix des Coréens s'est finalement porté sur la Normandie, où plusieurs sites d'installation ont été retenus. Saint-James, dans le Sud-Manche, à deux pas du Mont-Saint-Michel, l'a emporté.
L'objectif des Coréens est de construire l'usine de production de viennoiseries d'ici fin 2019. L'investissement serait d'une vingtaine de millions d'euros et pourrait permettre la création d'une quarantaine d'emplois. Une première étape : le groupe coréen pourrait avoir d'autres projets d'extension sur place, à moyen terme.
