Kilidohanas Tome 1 : Les Ombres

Chapitre 39 (1) : les Papillons

Ils étaient arrivés dans une toute petite salle, une sorte de placard qui contenait des petites cases où étaient rangés des centaines de pierre de téléportations de toutes les couleurs. Ils furent rapidement rejoints par Sam.

« T'es pas possible ! Grogna ce dernier.

- Allez viens. »

Rordian prit la main de Lidonna et la tira pour la faire sortir de la petite pièce. Elle se mit à marcher très proche de lui, intimidée par tous les regards que ceux qu'ils croisaient lui lançaient. Les couloirs où ils marchèrent étant d'un triste blanc mais ils passèrent par un grand hall ouvert par d'immense fenêtre et des milliers de rayon de lumière ricochaient sur le pilier de cristal présent au milieu de la salle. Mais Rordian ne l'arrêta pas là, il continua de marcher. Ils montèrent plusieurs escalier, en descendirent certains jusqu'à arriver à un ascenseur qui les mena droit au dernier étage.

L'ascenseur s'ouvrit sur une porte et en entrant dans la pièce située juste derrière Rordian déclara :

« J'ai amené une invité !

- On n'a pas le temps pour tes bêtises Rordian ! Gronda un grand homme qui avait les cheveux gris.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda-t-il soudain inquiet.

- Willôde et Keitel on été enlevé par les Ombres.

- Quoi ?! »

Sam poussa Lidonna pour passer devant elle et rejoindre la dizaine de personnes présente autour de la table. La rouquine ne bougea pas, elle resta le plus loin possible tout en tendant l'oreille.

« Comment mes parents ont pu être enlevé ?

- On essayait de récolter le plus d'information possible pour savoir ce que les Ombres comptaient faire des Kayolins kidnappés du bal. Tes parents font partis des Métamorphoses des Papillons, ils se sont donc désignés pour essayer d'infiltrer les Ombres.

- Et donc non seulement on n'a rien mais en plus ils ont deux membres de plus dans leurs prisons ?

- Non, on a leur plan. »

Les deux garçons se glissèrent entre les gens déjà présent pour avoir une vue sur la table.

« Ils ont une centaine de prisonniers et ils comptent les tués dans deux jours, tous à un emplacement différent. Il va falloir qu'on se sépare.

- Vous savez que c'est exactement ce qu'il attend ? Remarqua Sam.

- Mais on n'a pas le choix si on veut en sauver un maximum.

- On sera seulement deux ou trois par prisonniers ? Alors qu'eux seront certainement des dizaines ! On va clairement se suicider ! S'écria Xander.

- Il faut qu'on demande de l'aide aux Pieds-nus.

- Ils refuseront.

- Pas si c'est pour aider la population, ce qui est le cas présent.

- La plupart de leurs habitants n'ont plus de pouvoir ! Ils n'accepteront pas d'aller se suicider.

- Ils savent tous ce battre, on leur fournira des armes compétentes, ils accepteront. »

Ils continuèrent à parler, et plus leur conversation avançait, moins Lidonna comprenait leur charabia. En fait à partir du moment où ils avaient arrêtés de parler  des Pieds-nus, elle n'avait plus rien comprit.

Elle ne savait pas qui ils étaient, mais visiblement Rordian, Sam et même Xander semblaient être des habitués. Et Nucan parlant des papillons lui revint en mémoire. Si tous les Gardieurs étaient au courant de cette association, Lidonna ne serait pas étonnée. Et quand Firân débarqua dans la salle, il ne fit que confirmer ce que la rouquine pensait. En entrant il ne l'aperçut pas tout de suite, il prononça une phrase, certains hochèrent la tête. Il fit demi-tour et sursauta de peur en apercevant la jeune fille recroquevillée dans un coin près de la porte, et bégaya :