- On essaie, alors ?
Je lui réponds :
- Oui, on verra bien où ça nous mène.
- Yeah! dit-il avec un sourire avant de m'embrasser tendrement sur la joue.
Je tourne la tête pour attraper sa bouche de la mienne, agrippant son t-shirt tout en évitant soigneusement son écharpe.
Hier, j'ai couru mon premier demi-marathon officiel, mais, ce matin, Natsu et moi paressons dans mon lit, et nous discutons de notre relation. Mira est partie à Knoxville pour rendre visite à Luxus, alors Natsu a pu dormir dans ma chambre. J'ai pris soin de lui toute la nuit, lui donnant ses analgésiques et changeant la glace apposée sur son épaule. Il a aimé avoir sa propre infirmière. Et moi, j'ai aimé l'embrasser sans cesse. Mes lèvres se posaient continuellement sur lui.
D'ailleurs, je me pelotonne contre lui et glisse une main sous son t-shirt pour caresser son ventre dur comme de l'acier. Ses jolis yeux verts s'illumine et je sais que je l'aime. J'entremêle ma langue à la sienne (hou), puis je dépose une pluie de baisers dans son cou, puis plus bas. Bientôt, il m'enlève furtivement mon bas de pyjama, ce qui trahit une grande dextérité étant donné qu'il ne peut se servir que d'un bras. Je me venge en lui volant son short, le laissant en caleçon noir. Puis il me tire sur lui de son bras valide, jette au sol mon débardeur et glisse délicatement sa main dans ma culotte rose. Et cela fait vraiment du bien. (N.D.A : oups, je penses avoir oublié de préciser ce petit lime, pour ceux qui ont un pauvre coeur sensible (je vous plains, huhu!). Je suis tellemeeent désolééééée..... #supersarcastique. Bref)
Je le regarde dans les yeux et le surprends en train de grimacer.
- Tu as mal à l'épaule ?
- Atrocement. Mais je m'en fiche.
Il gémit quand j'introduis ma main dans son caleçon, la faisant aller et venir. J'adore le sentir se presser contre moi et n'aime pas du tout que nos sous-vêtement se dressent entre nous. Je bouge contre ses hanches jusqu'à en voir des étoiles, posant mon front contre le sien quand le grand frisson du désir se répand dans nos corps.
- Oui, je suis partante pour une relation, confirmé-je en essayant de reprendre mon souffle.
- Je vais donc pouvoir d'inviter à sortir pour de vrai, hein ? me répond-il avec un petit sourire tranquille.
- Tu as intérêt.
- Pourquoi pas ce soir ?
- Je suis occupée. Jubia et moi souperons au réfectoire avant d'aller regarder des animes dans toutes nos couvertes. Sans oublier -bien sûr- la nourriture.
- Oh, bro, t'as tout compris, dit Nat, et nous nous tapons dans la main.
Maintenant que nous avons l'occasion, nous entrelaçons nos mains.
- Et si on allait faire du patin à roues alignées cet après-midi, alors ?
- Pas question qu'on aille patiner alors que ton épaule est dans cet état.
Il éclate de rire et entremêle ses jambes aux miennes.
- Je plaisantais.
Je suis du doigt la cicatrice sur son visage, au niveau de la joue et enfouis mon visage dans le creux de son cou, au chaud. Je le sens déglutir.
- Tu vas faire attention pendant un moment, hein ?
- Je ne peux pas bouger le bras. Je crois que je n'ai pas le choix de me détendre.
Eh, bah, il est pas si imbécile.
- Jusqu'à ce que tu déniches une nouvelle acrobatie délirante à essayer la semaine prochaine, tu veux dire ! dis-je dans un grand éclat de rire.
- Non, je ne fais plus d'acrobaties.
Je me force à me rappeler que je n'ai aucun contrôle sur ce qui risque de se passer. La seule chose que je puisse faire, c'est vivre. Je lui dis :
- Je ne veux pas que tu laisses tomber ce que tu aimes pour me faire plaisir.
Il secoue la tête.
- Ce n'est pas ça. Tu ne comprends donc pas ce que tu me fais ressentir ?
- Oui, tu me l'as dit : tu m'aimes...
- Je vais te montrer à quel point ce que tu me fais ressentir est fort. En fait, tu vas l'expérimenter toi-même.
- Comment ça ?
- Tu me fais confiance ?Rappelez-moi de ne plus jamais dire oui à Natsu quand je ne sais pas encore de quoi il parle. Crétin.
En ce moment, tout mon corps tremble, mes nerfs sont tendus à l'extrême. Mon visage est couvert de sueur. J'ai l'impression de me trouver, en plein orage, sur une plage où la foudre pourrait frapper à tout moment.
- Suivant !
Je m'avance.
Des cordes et des mousquetons pendent au harnais qui est fermement attaché autour de mon corps.
Je suis capable. Je suis capable.
L'employé responsable de la tyrolienne m'aide à grimper sur la plateforme, dans un arbre. Je baisse les yeux sur l'immense canyon hérissé de roches pointues et d'arbres.
- Oh non, je n'y arriverai pas.
- Monter ici est la pire étape, me répond l'homme. Il n'y a aucun danger, je te le promets.
Je le crois. Natsu est peut-être prêt à prendre de grands risques lui-même, mais il ne me mettrait jamais en danger. J'expire longuement. L'homme m'attache à un chariot fixé à la corde, me demande de m'asseoir dans mon harnais et me pousse.
Heu. D'uh ?
Attendez. Il m'a poussée dans le vide !
Je hurle en me tenant fermement à ma corde. Le vent me fouette le visage. Je file au-dessus du canyon. La peur me glace le coeur, qui bat à tout rompre.
- Ralentis, ralentis ! me hurle le gars qui m'attend sur l'autre plateforme.
Je presse la deuxième corde et je m'arrête d'un coup, juste devant le tronc de l'arbre.
- Putain ! dis-je tandis que l'employé tend le bras pour me tirer sur la plateforme.
- Tu t'en es bien sortie, me félicite-t-il avec un grand sourire, accrochant ma corde à l'arbre afin que je ne tombe pas.
Je regarde vers le bas et en reste bouche bée.
- Nous nous tenons à plus de trois cents pieds de hauteur et tu viens de glisser sur une corde de trois cent cinquante pieds de long. C'était notre épreuve la plus intense.
- Mais pourquoi nous faire commencer par l'épreuve la plus difficile ?
- À partir de maintenant, c'est tout relax !
Et le gars lève le poing, sur lequel je donne un petit coup. Relax mon cul, ouais.
J'enchaîne trois autres épreuves, chacune me laissant plus flageolante sur mes jambes que la précédente. J'aime le moment où la sensation de stress se dissipe, quand on repose les pieds sur la plateforme. Cependant, je ne suis pas sûre que je ferais ça tous les jours.... ( Mais comment Natsu fait-il ? Je pense que mon amoureux est une machine...)
Après avoir terminé le parcours, je vais retrouver Nat, qui est tout sourire. Dépassée par l'expérience, par le fait d'avoir accordé une confiance absolue à quelques cordes et à des gens que je ne connais pas, je n'arrive pas à trouver mes mots. Nous gardons le silence pendant qu'il m'aide à enlever mon équipement. De son bras valide, il détache mon harnais et le laisse tomber par terre. En évitant soigneusement son épaule, je l'enlace et le serre, espérant que mon coeur commencera enfin à s'apaiser. Il me donne un baiser sur la tête.
- Alors ? me demande-t-il enfin.
- Ta gueule.
- Whut ? Mais Luce...
- C'était complètement fou, soupiré-je, amusée.
Je pose le bout de mes doigts contre mon cou pour sentir le rythme effréné de mon pouls.
- As-tu senti l'adrénaline ? me demande-t-il.
Je hoche la tête. Là, je pense que je pourrais soulever une voiture s'il le fallait, dans le style Super Luce.
- Je comprends pourquoi tu aimes faire ce genre de choses.
Il détache mon casque, puis me regarde avec des yeux brillants. Il pose ses lèvres sur les miennes et glisse sa main valide contre ma nuque.
- Avant de te rencontrer, je n'avais jamais connu de poussée d'adrénaline digne de ce nom. La première fois que je t'ai vue, j'ai tout de suite su que tout cet entraînement avait réellement valu la peine... parce que tu étais là, en train de courir. Ce que tu m'as fait ressentir était trois fois plus fort que ce qu'on vit quand on saute en parachute ou à l'élastique. Et la plus grande explosion d'adrénaline de ma vie, elle est survenue quand tu m'as dit que tu m'aimais.
Je me dresse sur la pointe des pieds, enfonce mes mains dans la masse de cheveux fous et emprisonne ses lèvres sous les miennes. J'ai la gorge serrée.
Quand nous arrêtons enfin de nous embrasser, il me garde serrée contre lui.
- Et si on allait dîner ?
Du bout des doigts, je décris de petits cercles sur sa poitrine.
- Mira est toujours à Knoxville... Et si nous retournions plutôt dans ma chambre ?
- Tu veux dormir ?
- Mais non, idiot ! Je veux faire, hum, l'amour avec toi...
Je sens mes joues brûler. Je n'avais jamais penser que le dire à vois haute était aussi gênant. Pourquoi ne l'avais-t-il pas compris avant ?! Il me décourage, mais je l'aime tout de même. Ses yeux s'écarquillent.
- Tu es sûre ?
Le baiser que je lui donne en guise de réponse nous laisse tous les deux essoufflés.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Hola ?
Huhu, bonjour chers lecteurs, ici la fille qui a tellement dormi, qu'elle n'a eu aucunement le temps d'écrire!!!!! Je suis tellement désolé de l'attente que je me frappe la tête sur mon bureau de désespoir. Alala....Bref, je souhaitais sincèrement vous remercier à propos de tout vos commentaires dans ma publication de Hōla, de la fille vraiment pas espagnole. Ils étaient tous très géniaux et j'ai pris grand plaisir à les lires. J'ai pris note de vos avis !!!
Bon, bon, bon, pour ce chapitre, dites-moi votre avis, aussi. Comment trouvez-vous le petit couple ? Et pour le lime, j'ai bien aimé le faire, mais je ne penses pas être prête mentalement pour un lemon, donc ne compter pas trop là-dessus.... (Mon petit cerveau ne supporterais pas.... C'est tellement triste, vous savez !)
Enfin bref. Il. Ne. Reste. Qu'un. Chapitre!!!!!!!!
Et un prologue. Faut pas l'oublier, lui.Dans le prochain chapitre, l'histoire va faire un bond dans le temps, jusqu'à un jour avant le marathon à lequel Lucy se prépare depuis plusieurs mois.... on verra bien !
Oh, ah ouais ! J'allais oublier ! Selon vos avis, La fille de mes vies semblait vous intéresser vraiment, alors j'ai posté le prologue. Allez voir et dites-moi vos avis !!!!!
Je vous adores!!!!😍😘😘❤❤❤
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Respire, Lucy, respire.
FanfictionLucy déteste la course à pied. Et pourtant, la voilà qui se met à courir, plusieurs fois par semaine. Courir pour lui. Peu importe la distance parcourue, elle n'arrive pas à effacer la culpabilité qu'elle ressent... Ce jour-là, si Sting n'était pas...