Avant de commencé, j'ai bien lu les commentaires à propos de mon questionnement pour changer la couverture de ma fanfic. Je sais que la plupart d'entre vous disais que celle d'en ce moment était bien comme elle était, mais j'ai également vu beaucoup de : fait comme tu veux... Alors, j'ai suivis mon instinct et je l'ai changé. J'espère que vous allez aimés ( me tuer pas, plz...)😎😖---------------------------------------
Le dimanche soir, Natsu se présente à la porte de ma chambre. Il porte une chemise blanche, une étroite cravate écossaise qui lui pend au cou, desserrée, et un pantalon gris, c'est-à-dire les beaux vêtements qu'il a achetés pour les réunions des membres de sa fraternité. Il a apporté une boîte de macaronis au fromage, du beurre et un carton de lait.
- Qu'est ce que c'est, tout ça ?
- Je suis venu te préparer à souper.
Un sourire s'étale sur mon visage. Est-ce que ce n'est pas adorable ?
Je le guide vers la cuisine, où il me pousse doucement sur le comptoir avant de déposer un baiser sur mes lèvres.
- Tu crois qu'une seule boîte va nous suffire ? me demande-t-il en regardant le carton d'un air dubitatif.
Je passe mes doigts sur ses hanches étroites.
- Je suis sûre que ça va aller.
- Mais, d'habitude, je mange toute une boîte à moi tout seul... et je ne partage pas.
- Eh bien, je suis flattée que tu es décidé de partager tes macaronis au fromage avec moi. Je vais voir si je n'ai pas quelque chose qui puisse servir d'accompagnement.
- Je suggère qu'on les accompagne de baisers...
Je ne sais pas pourquoi, mais cette phrase un peu cucul, me fait littéralement fondre sur place. Mais le cucul me va très bien si ça implique des baisers.
Il m'en vole un, puis un autre, et j'ai le vertige. Je me laisse vraiment envahir par la sensation et je m'apprête à tirer Nat jusque dans ma chambre, quand Jubia et Gray sortent de la salle de bain en vacillant. Ni l'un ni l'autre ne porte de t-shirt. Je leur lance :
- Euh, salut !
Jubia et Gray éclatent de rire. Nat et moi restons plantés là, les yeux écarquillés. Je pensais bien qu'ils n'allaient pas tarder à sortir ensemble, mais, là, ils n'ont vraiment, vraiment pas tardé. Jubia et moi avons parlé de l'importance de prendre des risques, il y a à peine quelques heures. Je suis au moins soulagée qu'elle porte un soutien-gorge. Je lui demande avec un petit sourire taquin :
- Et l'embargo ?
- Il s'est levé ! s'écrie Gray, ce qui fait de nouveau rire Jubia.
Puis, ils se mettent à s'embrasser comme si c'était leur dernier jour sur terre.
- Vous voulez des macaronis ? leur demande Natsu en haussant les sourcils.
- Peut-être plus tard, lui répond Gray. Jubia et moi avons encore quelques trucs à faire...
Jubia glousse et je laisse échapper un "Berk !", parce que je n'ai vraiment pas besoin de plus de détails.
- Alors, tu lui as parlé ? me lance Jubia, et je secoue la tête. Allez, fais-le !
Elle attrape la corde à sauter et la noue à la porte de sa chambre, qu'elle referme ensuite derrière eux.
Natsu fixe la poignée pendant quelques secondes, puis hausse les épaules.
- Je suis content qu'on n'ait pas à partager nos macaronis avec eux, dit-il d'une voix traînante. Je commençais à m'inquiéter pour la taille des portions.
Je souris en secouant la tête. Sacré Nat. Il ne pense qu'à mangé. Je laisse Natsu surveiller l'eau qu'il a mise à bouillir et commence à fouiller mon réfrigérateur, en quête d'un accompagnement.
- Et si on se préparait ces saucisses à hot-dog, aussi ?
Il pointe une cuillère en plastique vers moi, et me répond :
- Ça, c'est une bonne idée !
Une fois le repas prêt, nous nous assoyons en tailleur sur mon lit et regardons le dernier épisode de l'Attaque des Titans ( N.D.A : J'y suis accros !!!). C'est même Natsu qui me l'a recommandé et je l'ai déjà rattrapé ( j'en ai souffert le lendemain, en cours, mais je ne regrette rien !)
- Que voulait dire Jubia, tout à l'heure ? me demande Natsu en enfourchant une cuillerée de pâtes. Elle t'a demandé si tu avais parlé à quelqu'un. C'est un garçon ?
Je mastique mes macaronis. La subtilité n'est pas son point fort.
- Rien, rien...
Il donne de petits coups de fourchette sur son bol. Il n'a pas l'air dans son assiettes (Sans jeux de mots. Bouhahahaha!!!) ( N.D.A. : j'étais assez fière de mon jeux de mots, ok !)
- Je n'en crois pas un mot.
- Dis-moi de qui il s'agit ou je te vole ton reste de macaronis.
- Quoi ?! Non ! C'est inhumain !
Il soupire.
- S'il te plaît, Luce...
Son air de chien battu me fend le coeur.
- C'était toi, avoué-je.
Nous continuons de manger en silence pendant un court instant, puis il reprend :
- Alors, ils sont ensemble, maintenant, le slip et Jubia ? Comment est-ce arrivé ?
- C'est Gray.
- Oui, c'est de lui que je faisais allusion. Gary.
- Gray, Nat.
- Ouais, ouais, Gary. Mais comment un idiot pareil à finit avec ta meilleure amie, qui, il y a quelques heures, avait une aversion pour les garçons ?
Je soupire de défaite.
- J'ai conseillé à Jubia de prendre le risque de sortir avec lui.
Un sourire entendu apparaît sur son visage.
- Ahhhh... Et elle, elle voulait que tu prennes le risque de sortir avec moi, n'est-ce pas ?
Comment un idiot comme lui a-t-il réussi à comprendre ça ? Parfois j'en arrive à un dilemme, que Gray et moi, ainsi que Mira et Jubia n'avons jamais réussis à en avoir la réponse : Est-il incroyablement intelligent, ou extrêmement stupide ?
M'enfonçant les ongles dans les paumes, je lui réponds doucement :
- Tu m'as promis de m'accorder du temps.
Il se passe la main dans les cheveux et prend une grande inspiration.
- Oui, je sais.
Je n'arrive pas à définir ce que nous sommes l'un pour l'autre, ni ce que je ressens. Natsu m'a avoué qu'il m'aime et il semblait vraiment sincère. Mais qu'en est-il de moi ? Je croyais que Sting serait mon unique amour. Et, maintenant, il a Nat... et j'avoue aimer être avec lui.
Mais je ne suis pas encore sûre d'être prête à prendre le risque d'aller plus loin, et ça me brise le coeur de dire ça. Car, s'il l'apprenait, Nat serait détruit, autant que je l'étais lorsque j'ai perdu mon copain.
J'ai besoin de temps. Mais je ne suis pas sûre que mon meilleur ami en ait beaucoup.
Mais par dessus tout, j'ai besoin d'arrêter de me mentir à moi-même.
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Respire, Lucy, respire.
Hayran KurguLucy déteste la course à pied. Et pourtant, la voilà qui se met à courir, plusieurs fois par semaine. Courir pour lui. Peu importe la distance parcourue, elle n'arrive pas à effacer la culpabilité qu'elle ressent... Ce jour-là, si Sting n'était pas...