14. Haine

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Drago traversait le hall de l'école d'un pas rapide. Il tentait d'échapper à son amie, Pansy, qui lui tournait autour depuis qu'ils se connaissaient. Il l'aimait beaucoup, c'est vrai : elle était marrante. Mais des fois, elle était vraiment lourde. Depuis qu'elle savait qu'il était en froid avec Laila, elle avait tenté toutes les techniques d'approches inimaginables. Il avait esquivé la plus part, mais des fois il se retrouvait pris au piège. A présent, il courait presque dans les couloirs de l'école, pour rentrer vite en salle de cours et éviter qu'elle ne tente quoi que ce soit. C'est alors qu'il passa à côté d'un groupe d'élèves de Gryffondor, et ralentit en entendant le prénom de sa louve :

- C'est vraiment génial que Laila ait réussi ses tests d'aptitudes ! disait la Weaslette, tu te rends compte ! Elle ne se retrouvera pas avec les tous petits !

- C'est clair, répondit la Sang-de-Bourbe, amusée. Mais il va quand même falloir qu'elle travaille dur pour pas qu'elle ait trop de retard sur les autres... Si elle...

Le Serpentard aurait aimé en entendre plus, mais il ne pouvait pas les suivre sinon il serait tombé sur Pansy.... Les test d'aptitudes... se répéta-t-il, Laila ne m'a jamais parlé de tests d'aptitudes ! Elle les a passés sans que je sois au courant... Je n'ai même pas pu la soutenir ! Le garçon s'en voulait de s'être vexé ainsi l'autre soir. Mais bon... Elle l'avait quand même traité de lâche ! Et puis elle avait défendu son pire ennemi ! Ce sale Potter... se disait-il. S'il ne m'avait pas autant humilié, je ne me serais pas énervé comme ça !

- Mon Dragoooooo ! s'exclama Pansy, non loin de lui, interrompant le cours de ses pensées.

Le blond accéléra le pas, sans se retourner. Il l'avait oubliée celle là ! Comparé à Laila, elle ne faisait pas le poids. La Gryffondor était beaucoup plus... belle déjà. Mais elle était aussi plus gentille, plus drôle; il était à l'aise avec elle, en confiance. Alors qu'avec Pansy, même si elle était marante quelques fois, elle était tout sauf bienveillante... C'était même une vraie peste ! Il ne savait pas à quel moment il devait s'attendre à un coup foireux de sa part. Et puis surtout, elle était beaucoup trop collante ! Laila lui manquait terriblement. Il fallait qu'ils se reparlent, ils ne pouvaient pas être séparés à cause de ce stupide sorcier à lunettes.

Il ne restait plus qu'un petit couloir à traverser, et Drago était devant sa salle. Heureusement, il avait réussi à semer la Serpentard. Il était presque au bout de l'allée longeant le jardin, quand il l'aperçut, ses cheveux foncés ondulants au vent et ses yeux ambrés scintillants : Laila. Le cœur du garçon s'accéléra, il ne pouvait pas passer à côté d'elle et l'ignorer encore une fois. Un grand sourire s'affichait sur le beau visage de la jeune fille, elle retenait un rire. Mais... Attends, qui est avec elle ? se demanda le garçon. Harry Potter ! Le jeune homme s'arrêta net. Il observait minutieusement, espérant encore qu'il s'était trompé sur l'identité du jeune homme. Mais non... c'était bien lui. Il regardait ahuri les deux jeunes sorciers, qui n'avaient absolument pas remarqué sa présence tellement ils étaient absorbés dans leur conversation. Ils rient ensemble ? Après ce qu'il s'est passé hier soir ? Mais comment ose-t-il lui adresser la parole après ce qu'il a fait ?! La colère montait en lui : Il ne pouvait pas laisser Potter se rapprocher ainsi de SA copine. Drago avait toujours été jaloux d'Harry. Depuis le début, le jeune Potter avait tout ce qu'il voulait. Il était aimé de tous, super populaire, chouchou de Dumbledore, toutes les filles à ses pieds. Mais là...Non, non, non ! Il ne pouvait pas avoir Laila ! C'était une chose que le Serpentard ne pourrait tolérer. Il fonça dans la direction de Potter, prêt à sortir à nouveau sa baguette, mais le regard de la jeune fille croisa le sien.

Le garçon s'arrêta net. Il était à une dizaine de mètres d'eux. Le regard dur et froid. Laila ne comprenait pas son expression, jusqu'à ce qu'elle voit le regard remplit de haine qu'il adressait à Harry. Elle allait ouvrir la bouche, mais le garçon la regarda d'un air méprisant et tourna les talons.

My baby shot me downOù les histoires vivent. Découvrez maintenant