33. Maintenant que tu sais

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Après que Laila ait confié son Journal à Drago, elle effaça la marque à son bras et il la raccompagna jusqu'au domaine des Gryffondor. Il devait être 1h00 du matin lorsque le jeune homme put enfin rejoindre son dortoir aux couleurs vertes. Sous son gilet, il serrait contre lui le journal de Laila à qui il avait juré que personne d'autre que lui ne le lirait.

- Tu en as mis du temps ! S'exclama Blaise en le voyant entrer. Qu'est-ce que tu faisais ?
- Parle pour toi, répliqua une voix froide du fond du dortoir. Il devait être entrain de baiser sa petite orpheline, ricana la voix.

Drago piqué au vif allait se diriger vers le lit où reposait l'insolant mais Blaise se plaça devant lui, l'air bienveillant.

- Écarte-toi Blaise ! S'énerva-t-il.

Blaise ne broncha pas. C'était l'un des seuls amis de Drago à ne pas se laisser impressionner par le blond.

- Alors Malefoy, siffla la voix. On a peur de venir vers l'obscurité ?
- Blaise écarte-toi ! Rugit Drago en prenant sa baguette dans le tiroir de son chevet.

Le garçon dans le fond du dortoir sortit de l'ombre et s'avança vers les jeunes hommes. Il avait les cheveux châtain clair, aussi lisses que ceux de Drago, sa peau était cependant plus foncée que ce dernier et ses beaux yeux noisettes avait une forme qui lui donnait un peu l'un air hagard.

- Qu'est-ce que tu veux Nott ? Demanda sèchement Drago tandis que Blaise refusait toujours de s'écarter.
- Rien de spécial Malefoy, répondit celui-ci en s'approchant de plus en plus dangereusement. Mais attends... maintenant que tu poses la question... J'aimerai bien voir ce qu'il y a dans ce journal qui dépasse de ton veston...

Tous les regards du dortoir s'était alors tournés vers Drago qui ajusta son gilet pour empêcher de tomber le journal.

- Accio, dit Théodore Nott qui avait sorti sa baguette.

Le journal sortit du gilet du blond et se dirigea dans les mains tendues du sorcier adverse.

- N'y penses même pas, grinça Drago entre ses dents. Stupéfix !

Alors que Théodore était concentré à vouloir récupérer le journal de Laila, il ne s'était pas préparé à la riposte du garçon et se retrouva paralysé sur le sol. Le journal tomba au sol à côté de lui en un bruit qui fit sursauter certains élèves qui dormaient. Drago se précipita pour le ramasser puis regarda Théodore d'un air méprisant.

- Je n'ai jamais su apprécier ce type, lâcha-t-il avec dédain.

Il assena un coup de pied dans la tête du jeune homme au sol et s'adressa aux autres d'une voix menaçante :

- Si quiconque dans cette salle tente de s'emparer de ce carnet, il se verra recevoir le même sort que ce pauvre imbécile qui n'avait apparemment pas bien compris depuis le temps qu'il ne faut jamais provoquer un Malefoy. Me suis-je bien fait comprendre ?

Des murmures d'approbation s'élevèrent dans la salle puis Drago prononça "Mobilicorpus" et déplaça le corps pétrifié jusqu'à son lit au fond du dortoir.

- Fais de beaux rêves Nott, je te souhaite de bonnes vacances de Noël à Poudlard.

Il tira les rideaux du lit à baldaquin du garçon, un sourire mauvais sur le visage et regagna son propre lit. Il tira à son tour les rideaux et ouvrir le journal de sa brune. Il feuilleta les premières pages où elle parlait surtout de lui, ce qui le fit beaucoup sourire, soudain, il lit :

"Drago était partit acheter quelque chose, me laissant seule dans la boutique. Une magnifique femme aux longs cheveux blonds est alors venue me parler, c'était la mère de Drago. Elle m'a demandée de lui promettre quelque chose, je l'ai fait car même si je ne connais pas encore vraiment bien ce Drago Malefoy, quelque chose en moi me disait qu'il fallait que j'accepte. Elle m'a dit que Voldemort allait sûrement s'en prendre à Drago cette année, je lui ai promis de le protéger quoi qu'il m'en couterait."

My baby shot me downOù les histoires vivent. Découvrez maintenant