47. Comme promis

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Cela faisait maintenant plusieurs mois qui s'étaient écoulés depuis la discussion entre les Gryffondor. Drago n'en avait pas parlé à Laila pour ne pas l'inquiéter de quoi que ce soit et il lui avait enseigné du mieux qu'il pouvait l'occlumancie. Ils se rejoignaient dans la salle sur demande et avec ce que pouvait voir le jeune homme dans l'esprit de la Gryffondor lorsqu'elle n'arrivait pas à bloquer son esprit, les cours se terminaient souvent avec beaucoup moins de sérieux que comment ils avaient commencé. Une fois seulement, le Serpentard s'était énervé de ce qu'il avait vu. Il était tombé sur ses souvenirs avec Theodore, lorsqu'elle passait ses nuits et ses journées avec lui. Le blond avait très mal supporté et avait fini par quitter la salle dans une colère noire en la laissant toute seule. Ils s'étaient réconciliés le lendemain mais la Gryffondor ne s'était pas gênée pour bien lui rappeler que ce n'était pas de sa faute et qu'elle en avait plus qu'assez qu'il s'énerve contre elle à cause de ça. A partir de ce soir là, la jeune fille avait beaucoup mieux su bloquer son esprit et empêcher son compagnon de connaître tous ses secrets. Il avait tenté pleins de choses pour la déconcentrer, au début sa ruse fonctionnait ce qui lui avait permis de découvrir avec horreur à quel point elle avait prit du plaisir à torturer les personnes sous l'ordre de Voldemort, mais peu à peu elle avait fini par être infaillible et parvenait totalement à repousser le garçon. Elle était ravie.

- Ne sois pas trop sûre de toi, lui avait-il conseillé. Le Seigneur des Ténèbres est beaucoup plus puissant que moi. Il pourrait te faire céder en moins de deux secondes...

Elle avait acquiescé. Elle savait parfaitement qu'il avait raison mais pour l'instant elle voulait profiter de son sentiment de satisfaction à être parvenue à ce qu'elle voulait.

Alors qu'elle rentrait dans la salle commune de Gryffondor et se dirigeait vers le dortoir des filles, une chouette toqua contre la vitre. Elle alla la chercher et prit la lettre qui était accrochée à sa patte.

Laila,

Cela fait longtemps que nous n'avons pas eu de tes nouvelles. Nous espérons avec le maître que tu te portes bien. Nous avons été informés pour ce qui est arrivé à Nott, quel dommage... Nott père était sur le point de devenir fou, j'ai du m'occuper de lui... Enfin, le maître aimerait te voir prochainement alors tiens toi prête, il a des choses à te dire.

B.L

La lettre était courte, l'écriture soignée et signée par les initiales B.L en écriture calligraphiée. Bella... pensa la jeune fille. Vous espérez que je me porte bien ? Un ricanement s'échappa d'entre ses lèvres. Elle savait très bien que cette lettre puait l'ironie avec par exemple le « quel dommage » pour la mort de Nott et le sous entendu « j'ai du m'occuper de lui » d'un ton las alors que Laila savait très bien qu'elle l'avait fait avec joie. Mais qu'est-ce que le maître avait de si important à lui dire ? Peut-être des instructions ? Ou juste s'impatientait-il pour la mort de Dumbledore ? Elle n'avait pas encore songé à la manière dont elle allait le tuer, ça lui était totalement sorti de la tête. La jeune fille se souvint que dans deux jours elle avait une sortie à Pré-au-Lard. Plutôt que d'avoir à s'enfuir du château en pleine nuit, autant proposer qu'ils se voient là. Elle prit donc un bout de parchemin et se mit à écrire tout en se disant qu'elle ne ferait donc jamais une sortie tranquille au petit village.

Bella,

Excusez-moi de ne pas vous avoir donné de mes nouvelles, j'étais un peu occupée ces derniers temps. Et oui quelle fin tragique pour Nott... J'espère que tu as bien prit ton temps pour t'occuper de son père... Je serai ravie de vous revoir prochainement. J'ai d'ailleurs samedi une sortie organisée à Pré-au-Lard, je vous propose de m'attendre dans la forêt, je vous y rejoindrai.

My baby shot me downOù les histoires vivent. Découvrez maintenant