Depuis des millénaires les fantômes sont un mystère absolu, pour beaucoup, ce n'est qu'un mythe, des inventions de notre subconscient toujours explicables ou presque ...
Ce que le monde ne sait pas c'est qu'il existe une infirme partie de...
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Puis un rire d'enfant se fit entendre.
Mila : Une petite fille ?
Je me rappelais de l'histoire de cette île, et de la raison à ce magnifique décor remplit de poupées. Était est-ce cette petite fille qui hantait Don Julian ? Qui était-elle ? Et que voulait-elle ? Je voulais savoir, c'était plus fort que moi. Mon corps bougeait tout seul pour retrouver cette petite fille.
Raven : Mila ?
Je fus comme hypnotisé, je continuais à marcher tout droit. Je ne savais pas où j'allais mais mon corps lui avait l'air de savoir. Petit à petit j'entendais plus fortement la voix de la petite fille. Je pouvais aussi entendre Raven me suivre tout en m'appelant encore et encore. Mais je ne pouvais pas répondre... Je continuais à avancer...
Puis brusquement une main m'attrapait les épaules et me retournait. Je pouvais voir les yeux de Raven. Il me regardait avec inquiétude. Il continuait à crier mon nom tout en me secouant. Je continuais à le regarder sans rien dire. Pourquoi aucun sons ne sortaient de ma bouche ?
Raven : Mila répond moi !
Mila : Ne me regarde pas...
Raven : Quoi ?
Mila : Ne me regarde pas comme ça...
Raven : Mila ! Qu'est ce que tu racontes !
Mila : J'AI DIT NE ME REGARDE PAS !
Je venais de hurler. Je ne savais pas ce que je faisais, c'était comme ci je n'étais plus moi même. Raven était paniqué. Il continuait de me regarder mais enlevait ses mains de mes épaules.
Puis des gouttes de pluies se firent sentir, tombant sur mon visage. Je clignais des yeux, comme ci je venais de me réveiller.
Mila : Raven ?
Raven : Mila, c'est toi ? Bon Dieu qu'est ce qui c'est passé !
Je bougeais mes mains les mettant devant mon visage, je pouvais bouger. Mon corps m'obéissait de nouveau. Je n'avais pas compris ce qui venait de se passer et Raven non plus. Je le regardais paniqué, j'étais au bord des larmes. Mon corps avait cessé de m'obéir et je n'en connaissais pas la raison. J'aurais pu faire des choses affreuses sans avoir le pouvoir de m'arrêter. Cette seule pensée m'effrayait, mon corps tremblait. Raven me prit dans ses bras, caressant mon dos avec sa main, me chuchotant des mots pour me réconforter.
