Le Choix De l'Alpha Tome 1 (Terminé)

Chapitre 24

Nous arrivons chez Wilfrid où il nous fait redescendre à la cave. Il me jette à l'intérieur où je m'étale de tous mon long. Georges nous suit de près. Il semble être effrayé, je me demande s'il n'a pas déjà subi ou été témoin des foudres de son maître.

- Georges je te préviens ne la laisse pas ressortir, sinon tu en payeras le prix !

- Mais maître je n'ai pas eu le choix tout à l'heure le commandant Éric est notre supérieur !

- Non il n'a pas à te dire ce que tu dois faire ! Tu es mon esclave maintenant, tout ordre doit passer par moi. Si le commandant Éric vient à nouveau, tu lui diras qu'il doit s'entretenir avec moi d'abord !

- Oui maître !

- J'espère que tu as bien compris, pour en être sûr, tu vas rester cette nuit avec cette louve en punition, tu dormiras ici à même le sol sans repas.

Il enchaîne Georges au mur, pendant que je me redresse. Puis il vient vers moi, m'attrape par les cheveux et me traîne de l'autre côté de la pièce. Il me menotte également au crochet fixé dans le mur.

- Ne pense même pas que tu puisses te sortir d'ici ! Ta grand-mère ne peut rien pour toi, tout le monde s'en fiche éperdument de ton sort. Je ferai ce que je veux de toi. Demain tu viendras dans ma chambre, satisfaire tous mes plaisirs, mais pour le moment j'ai encore des choses à planifier ! Ne t'inquiète pas, je me rattraperai, je m'occuperai bien de toi et si tu es gentille avec moi, je ferais peut-être de toi mon esclave sexuel attitrée, pour que tu me fasses de beaux petits louveteaux blancs.

Tout en me disant cela, il me caresse la joue, son contacte me donne envie de vomir. Ses doigts sont froids, tout comme son cœur. Il continue son geste puis descend sa main sur ma poitrine. Il approche son visage de moi pour prendre brutalement mes lèvres qu'il mord. Je recule la tête me cognant au passage

- Ne me touchez pas !

Je lui donne un coup de pied dans les jambes, ce qui le déstabilise à peine, mais qui a pour effet de le rendre fou de rage. Il me colle une violente claque dans la figure. La joue me brûle, je sens du sang couler de ma lèvre. Il se redresse ne me quittant pas des yeux.

- Si tu aimes que l'on soit brutal avec toi, tu vas être servie ! Je me ferai un plaisir de te satisfaire, tu te souviendras de ta première nuit avec moi. Dit-il avec un sourire machiavélique.

Il sort de la pièce me laissant complètement anéantie, je me sens sale par son touché. J'ai envie de prendre une douche pour de plus avoir son odeur sur moi. Un gout salé arrive sur ma bouche. Je ne mettais pas aperçu que je pleurais. Je regarde autour de moi, Wilfrid a laissé la lumière allumée, je peux voir George recroquevillé sur lui, contre le mur, le regard dans le vague. Il doit sentir mes yeux fixés sur lui, car il redresse la tête dans ma direction.

- Je suis désolé Lilou ! Je ne peux plus rien pour toi. Je lis sa sincérité sur son visage et de la gravité qui m'effraye. Tu risques de mourir. La plupart de ses esclaves sexuelles meurent sous ses coups, il adore torturer et surtout brûler les filles. Il prend beaucoup de plaisir à les entendre hurler de douleur en leur posant des boules de feu sur le corps.

Un frisson de terreur me parcourt la colonne vertébrale.

- Il faut que l'on fasse passer un mot à Éric et ma grand-mère, il n'y a plus qu'eux qui peuvent nous aider !

- Tu veux dire t'aider ! Si j'obéis, je ne crains rien, donc je vais faire ce que maître Wilfrid souhaite pour éviter toute punition !

- Non Georges ! Tu ne peux pas me laisser ! Tu vas fermer les yeux sur ce qu'il va m'arriver, tu n'es pas comme ça ! Je suis ta future reine, votre avenir sera meilleur grâce à moi, je vous protégerais ! Dis-je complètement paniqué.

- Lilou pour le moment tu n'es rien du tout et je ne suis rien. Notre but dans la vie pour nous les esclaves et de survivre, pour y arriver il faut être obéissant. De toute façon, pour le moment je suis coincé ici avec toi !

- S'il te plait Georges ! Dis juste à Éric ce qui va m'arriver, qu'il puisse dire à ma grand-mère que je l'aime et que je penserai à elle jusqu'au dernier moment ! Mes larmes coulent abondamment sur mes joues, je ne peux les retenir. Si George me laisse tomber, je n'ai plus d'espoir qu'Éric et ma grand-mère viennent me sortir de cette situation à temps.