Prologue...

49.3K 2.4K 615
                                    

La petite fille de cinq ans venant de s'écorchée le genou dans le jardin après être tombée en suivant un papillon marche difficilement jusqu'à la porte de chez elle, une fois arrivée dans le hall elle recherche sa mère dans le salon avant de s'avancer vers elle les joues baignées de larmes.

- Ma...maman je...je...

Clac !!!

La petite fille ne peut pas finir sa phrase que sa mère lui a déjà attribué une belle claque qui résonne dans le salon voir même en dehors.

- Je t'ai déjà dit que je ne suis plus ta mère sale ingrate, hors de ma vue je ne veux ni te voir ni t'entendre !!

Elle pousse la jeune fille vers la sortie ce qu'elle fait sans dire autre chose contenant ses cris de douleurs et ses pleurs à l'intérieur pour ne pas l'énerver encore plus. Elle passe devant ses soeurs et son frère qui rient d'elle puis lui font un croche patte quand elle essaye de tenir son genou, elle tombe sur ce dernier qui est déjà blessé et crie quand il rencontre le sol.

- Arrête de pleurer bébé, tu devrais rester au sol et le nettoyer tu ne sais faire que ça.
- Pourquoi tu me fais ça grand frère ?!
- Je ne suis pas ton frère comme tu n'es pas ma soeur je n'ai que deux soeurs et ce sont Emilie et Emma, ma maman dit que tu n'es rien.

Léa regarde son frère en laissant ses larmes coulés sur ses joues complètement impuissante sur ce qu'il se passe, la jeune fille ne comprend pas pourquoi elle ne partage pas ses journées avec ses soeurs jumelles et son grand frère. Pourquoi elle n'a pas le droit de jouer avec eux, de partager leur repas, d'aller à l'école elle aussi ??  

Mais surtout elle ne voit pas pourquoi personne ne doit savoir qu'elle est elle aussi une fille de la famille Brossant, triplés avec les jumelles mais encore moins pourquoi on s'évertue à l'appeler Léa alors que son vrai prénom est Estelle.

- Allez oust filez jouer et laissez cette enfant tranquille.

Les trois enfants partent en riant toujours et en se moquant d'elle alors que la petite fille tend ses bras vers le jardinier de la maison qui vient l'aider.

- Léa ma petite puce qu'est ce qu'il s'est passé ?? 
- Pourquoi moi j'ai pas le droit de l'appeler maman ?? Pourquoi je peux pas jouer avec mes soeurs ?! Pourquoi on m'appelle Léa ?? C'est parce que j'ai pas les cheveux comme elles ?!
- Calme toi ma puce et vient par là on va allez soigner ce vilain genou.

Le jardinier prend la petite fille dans ces bras et l'emmène en direction des cuisines, il l'a dépose sur la table et les membres des cuisines viennent autour d'elle pour lui faire des bisous partout afin qu'elle retrouve le sourire ce qu'ils arrivent à faire quand la petite fille rit aux éclats.

- Ça chatouille...
- Ma puce je t'ai déjà dit que tu ne dois plus aller déranger Mme.Brossant.
- Mais c'est ma maman elle... Elle veut pas être ma maman ?!
- Léa...
- Moi je m'appelle Estelle Mimi... 

La cuisinière prend la petite Léa dans ces bras pour qu'elle se calme en la perçant contre son coeur ce qui calme la petite fille.

- Je sais que tu t'appelles Estelle mais Mme.Brossant a dit que tu devait maintenant t'appeler Léa, tu le sais qu'elle est ta maman mais elle est particulière.
- Parculière ?!
- C'est compliqué à comprendre ma puce, mais si tu as un problème tu dois venir nous voir nous pas elle. Regarde dans qu'elle état elle t'a mis encore...

La cuisinière prend le menton de la petite fille en passant son doigt sur sa joue toute rouge et toute gonflée.

- Ça fait mal Mimi...
- On va mettre un peu de glace mais tu vois si tu retournes la voir c'est ce qu'il va t'arrivée, tu ne veux plus avoir mal non ?!
- Non je veux plus.
- Alors fait ce qu'elle te demande et ne va plus la voir et surtout tu l'appelles madame pas maman.
- D'accord je n'irais plus.
- Viens te reposer maintenant.

Déposé sur un petit lit de fortune dans un coin de la cuisine, la petite fille s'endort, des questions plein la tête dont elle n'aura sûrement jamais les réponses. Les choses ont changés tellement vite qu'elle n'a pas eu le temps de s'y faire mais elle ne peut plus y changer quand chose maintenant. 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

De l'autre côté du globe près d'une vingtaine d'année plus tard la guerre fait rage dans le pays de Kalassa, les coups s'enchaînent entre l'armée et les rebelles avant que le silence ne revienne auprès du palais.

- Votre altesse il n'y a plus personne aux alentours.  
- Vous en êtes sur ?? 
- On a vérifier Samir, il n'y a plus un rebelle non plus à Ambas et Jakira. 

Le Roi se retourne vers ses deux compères armes à la main mais il a ce pressentiment que ce n'est pas encore terminé. Il ressent encore cette haine et ces regards portés sur lui mais c'est quand il se retourne à cause de la voix de sa mère qu'il voit l'impensable se dresser devant ses yeux. Des hommes sortent de nul part foncent sur les troupes royales ou un combat acharné est livré ce n'est que lorsqu'il n'y a plus un homme ennemis devant eux qu'ils s'arrêtent.

Seulement la détonnation derrière eux puis le cri déchirant d'une femme qui les fait réagir, c'est quand il fait face à son palais que le Roi voit sa vision se rétrécir en voyant sa propre soeur tombé à la renverse sur sa mère alors que le sang coule déjà sur les marches. Non ce n'est pas...

- NOOOOON !!!!!

Le Roi court en direction de sa famille alors que l'homme ayant tiré se fait arrêter, il s'approche de sa soeur alors que sa mère berce sa fille en essayant de compresser sa blessure. 

- Mère...
- Elle m'a protéger, elle s'est mise devant moi pour me protéger...

Il baisse ses mains alors qu'elle continue de pleurer en berçant sa fille alors que le Roi glisse sa main sur le visage de sa soeur Ikram pour lui fermer les yeux sachant que c'est déjà trop tard pour pouvoir la sauver. Il se retourne pour voir cet homme à genoux un sourire narquois aux lèvres heureux de ce qu'il a fait, sans réfléchir à quoique ce soit le jeune Roi attrape son sabre et s'approche de cet homme qui vient de faire perdre sa fille à une mère mais aussi de rendre un enfant orphelin. 

- Je ne regrette rien Paola sera heureuse de ton malheur. 

L'homme sert les dent et lui tranche la gorge quand les pleurs de sa mère se fait entendre de plus en plus. Aujourd'hui est un jour de deuil en perdant une princesse mais aussi une victoire pour un pays tout entier...

*********************
Voila le prologue.

C'est partie pour une nouvelle histoire...

Une mystérieuse inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant