Chapitre 39...

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* PDV de Estelle * 
Nous entrons dans une pièce que je reconnais comme étant la dernière que j'ai vu dans ce palais avant que mon frère ne me fasse la misère, peureuse d'y trouver l'une de mes soeur je souffle quand je vois qu'il n'y a que Kheira et la Reine. Soraya court vers elles pour les embêter et je ris en la voyant aussi en forme après le cri qu'elle vient de faire, je me demande même comment ils ont fait pour ne rien entendre. Je m'approche doucement et salue la Reine en m'inclinant mais je me fais rapidement prendre un léger coup de canne. 

- Ne t'incline pas devant moi Léa voyons, je vais me sentir outré sinon.
- D'accord. 
- Viens nous aider s'il te plait, nous avons laissé le plan de table de côté il nous a rendu folle !! 

Kheira m'attrape par le bras pour me tirer vers elle afin que je les aide pour le tableau, après quelques heures passé ici un sourire toujours aux lèvres on s'arrête voyant que le soleil décliné. 

- Estelle tu es une perle, on aurait du te faire venir ici il y a deux semaines. 
- Oui si Monsieur Grognon avait bien voulu nous laissé t'approcher. 
- Mais moi aussi je t'aime mère. 

Je sursaute à sa voix et me tourne pour voir qu'il se trouve à l'entrée de la pièce, comment a-t-on fait pour ne pas l'entendre arriver ?? 

- Mon dieu Samir est tu fou de débarquer comme cela ?? 
- Je me demande même comment vous faites pour travailler avec tout ses cris... 
- Quel cris ?! 
- Ceux là. 

Il ouvre la porte et on peut entendre une femme crier à répétitions sans savoir qui ou même ce qu'elle raconte. Comment a-t-on fait pour ne rien entendre ?? 

- Samir j'ai fait insonoriser cette pièce il y a des années déjà, que veux tu ces cris de mouette ne peuvent nous atteindre.
- Et je ne l'ai jamais su ?! 
- Pour te rappeler ce fait, c'est un boudoir aucun homme n'y ait accepté enfin tout le monde sauf le Roi c'est ça ?!
- Aucune pièce ne me résiste. 
- Ton père avait dis ça un jour et avec ta tante on s'est bien occupé de lui démontrer le contraire. 
- Ah oui ?? 
- Il s'est souvenu longtemps de ce jour là je peux te l'assurer, moi aussi d'ailleurs il a voulu jouer et clairement il a perdu. C'est lui même qui a fait en sorte que cette pièce ne soit que pour les femmes et que personne ne puisse entendre nos petits secrets. 
- Maman tu es incorrigible... 

Je regarde l'homme s'approcher de sa mère un sourire aux lèvres et une larme roule sur ma joue jalouse du bonheur qu'il partage tout les deux. Je sais que c'est ridicule puisque Mimi a toujours été là pour moi mais je n'ai jamais eu le bonheur de l'appeler maman ou même de partager un moment avec elle comme une mère est censé le faire avec sa fille. Je me retourne quand il me jette un regard et m'empresse d'aller voir Soraya un peu plus loin pour qu'il ne voit pas mon état. Enfin c'est sans compter sur monsieur qui enroule son bras autour de mes hanches avant même d'avoir pu faire trois pas. 

- Qu'est ce qu'il se passe Estelle ??
- Rien, pourquoi devrait-il y avoir quelque chose ??
- Tu mens Habibti et je n'aime pas ça. 

Il me tourne vers lui et fait remonter ma tête avec ces doigts sous mon menton et j'ai l'automatisme de fermer les yeux, ce sont les mêmes gestes les mêmes attentions. 

- Regarde moi. 

J'ouvre les yeux doucement et la pression se resserre quand la larme que je gardais précieusement roule sur ma joue. Je n'ai pas le temps de l'enlever ou de précisé pourquoi qu'il semble déjà l'avoir compris.

- Tu connaîtras cela toi aussi, ma mère a assez d'amour pour combler le monde entier elle prendra soins de toi maintenant. 

Je me tourne vers elle qui me regarde tendrement et acquiesce sans un mot, je le regarde lui comprenant que cette vérité va prendre effet très vite et je ne peu retenir mes larmes encore une fois. 

Une mystérieuse inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant