Chapitre 37...

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* PDV de Estelle * 
Je ne bouge pas le regardant sans savoir quoi faire mais je me recule voyant que de toute façon il ne me croit pas. Mais a peine deux pas en arrière de fait que je percute un mur de muscle, je relève la tête pour le voir fixer mon père de ses yeux sombres. 

- Je ne veux pas rester ici Samir, cela ne sert a rien il ne me croira jamais... 

Son bras se glisse autour de ma taille pour m'empêcher de bouger alors que je vois l'homme qui est mon père sortir rageusement quelque chose de sa poche avant de nous montrer une photo me représentant. 

- Je garde depuis exactement dix-neuf ans, huit mois et douze jours cette photo sur mon coeur me rappelant que j'ai perdu ma fille. Mon bébé est mort et je n'étais pas là alors me montrer une femme qui lui ressemble ne me la ramènera pas, ma femme a essayer et cela n'a pas fonctionner alors VOUS n'y comptez pas !!
- Forcement tu n'étais jamais là, comment aurais tu comprendre !! 

Je refuse qu'il m'accuse comme cela alors que je n'ai rien fait. 

- Comment... 
- Cette photo nous l'avons prise à la foire qu'il y avait à côté de la maison, tu venais de revenir d'un long voyage. 

Cette semaine là j'ai reçu ma première claque et c'est à partir de là que tout a basculé. 

- Tu m'as gagné durant cet après midi que nous avons passé que tout les deux puisque les autres étaient à la danse et Laurent au basket, Mr.Pouky ma peluche en forme de gorille. Puisque nous étions que tout les deux tu avais décidé de sortir, je n'ai jamais autant ri que ce jour là. 

Je n'ai jamais pu oublier cette journée car c'est la seule que j'ai pu passer en étant souriante du début à la fin. Mon seul souvenir heureux... 

- On a mis des heures a lui trouvé un nom à ce gorille et c'est en mangeant notre barbe à papa que l'idée nous ait venu. La photo que tu nous montres a été prise juste avant que je ne sois maquillé par une professionnelle avec un visage de fée. 
- C'est impossible... 

Je souffle comprenant que même avec toutes ses précisions il ne me croit pas, je sors du salon demandant a Johar s'il sait ou se trouve ma valise et il me dit qu'elle n'a pas bougé du bureau depuis mon retour au palais car je n'en avais pas besoin avant. Je met une paire de lunette de soleil commençant a avoir les yeux qui piquent, je mets mon filet a cheveux et place une perruque avant d'enfiler mon uniforme que je portais chaque jour. Une fois prête je reviens dans le salon sous les yeux ébahi de tout le monde. 

- Léa ?! Mais que fait notre servante ici ?? 
- Je suis venue prêtée main forte, mais dites moi Monsieur Brossant quand suis-je apparu dans votre vie ?? 
- En quoi...
- Répondez Jacques !! 

Je regarde le Roi qui a les poings fermés et j'ai l'impression que s'il continue de serrer il va se casser la main. 

- Ma femme a cru qu'avoir une orpheline portant le deuxième prénom de ma fille pourrait inhiber un peu ma peine mais cela n'a pas fonctionner et a creuser encore plus l'écart entre nous depuis son décès. 
- Et vous n'avez pas trouvez cela suspect ?? Qu'une petite fille du même âge avec la même couleur de cheveux mais des yeux différent puisse arriver au moment même ou votre fille venait de disparaître ?? 
- Je me fichais de cette enfant, la seule que je voulais c'était MA fille !!
- Mais regarde... 

Je retire ma perruque laissant mes cheveux retomber et relève mes lunettes pour qu'il me voit mais quand il tombe à la renverse encore une fois je me demande si c'était une bonne idée. 

- Tu n'aurais pas du lui dire...
- Il devait ouvrir les yeux, si ce n'était pas aujourd'hui cela serait arriver dans peu de temps. 

Une mystérieuse inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant