Chapitre 48...

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* PDV de Estelle *
Le lendemain je suis sur la terrasse regardant Yanis jouer avec un ballon que Samir a bien voulu lui prêter, nous attendons patiemment les résultats du test de paternité du moins pour certain. Je souffle en voyant Samir entamer son trois centième aller retour en pestant contre le temps qui défile pour si peu il pourrait me donner le tournis.

- Par pitié Samir arrête de tourner en rond !!

Il s'assoit après que sa mère lui ai demander mais le stress qu'il émane va la rendre chèvre, personnellement je souris heureuse d'être avec lui et puis même si Yanis est réellement son fils je ne pourrais que l'accepter.

Toujours assise dans le silence comblé par les rires de cet enfant je sursaute en entendant une porte claquée derrière moi, je me retourne pour voir Kheira venir vers nous les poings serrés et deux secondes après un Johar qui court à moitié pour la suivre.

- Kheira je t'en prie écoute moi...
- Je n'en ai aucune envie laisse moi tranquille.

Il souffle en retournant à l'intérieur sachant que c'est peine perdu pour faire entendre sa dulcinée et je me lève pour le rejoindre. Je le rattrape sans peine et l'arrête pour le faire asseoir voyant à quel point il est mal.

- Elle va finir par se calmer tu sais.
- Je sais mais je voudrais au moins lui dire que je suis désolé, j'ai parfois tendance à vouloir la surprotéger mais je peux aussi l'étouffer et c'est exactement ce que j'ai fait hier.
- Pourquoi tu le fais ??
- Parce que j'ai l'impression que toute femme qui entre dans ma vie finit par me quitter brutalement par une erreur de ma part.

Je le regarde passer une main dans ses cheveux et comprends alors qu'il n'a toujours pas fait le deuil de sa mère et qu'à cause de cela il s'est crée une carapace ou personne ne peut entrer. Vers mes quinze ans j'ai fait la même chose, j'ai voulu m'enfermer dans un monde ou personne ne pouvait m'atteindre mais Henry m'a fait comprendre que ce n'est pas la solution.

- Tu es encore blessé Johar et tu n'arrives pas a accepter la mort de ta mère.
- Bien sur que si !!
- Non !! Et tu le sais aussi bien que moi, tu as peur que Kheira ne meurt comme ta mère qu'elle t'échappe tu te renfermes de plus en plus sur toi même essayant de crée une carapace aussi forte que du béton mais ce n'est pas la solution.
- Je ne souffre plus, je...
- Tu crois ne plus souffrir mais c'est juste un mirage, cette bulle que tu penses être parfaite n'est qu'un leurre et tant que tu n'auras pas accepté cette vérité et que tu n'arrêteras pas de t'en vouloir tu continueras d'agir ainsi. Tu n'es pas responsable...

Je le regarde en passant doucement une main sur son visage alors qu'une larme s'échappe de son oeil, en quelques secondes il est à genoux devant moi laissant sa peine s'évacuer et pleure comme un enfant le ferait.

Je ramène sa tête sur mes genoux doucement le laissant pleurer alors que Samir passe les portes pour comprendre ou nous sommes mais d'une main je lui demande de nous laisser et quelques secondes après c'est Kheira qui entre paniqué.

- Qu'est ce que...

Perdue elle me regarde essayant de comprendre et je ne sais pas quoi lui dire mais elle ne bouge pas attendant autre chose mais je ne sais quoi avant de l'entendre lui.

- J'ai peur de la perdre, j'ai beau savoir qu'elle est ma femme je me dis qu'elle aussi va me quitter d'une manière ou d'une autre. Je ne veux pas que cela arrive je n'y survivrais pas...

Kheira court vers nous en pleurant elle aussi et se jette sur lui afin de lui montrer qu'elle est là et qu'elle ne partira plus. Je préfère les laissé seuls sur que leur histoire ne fait que commencer mais lorsque je sors je vois Samir avec un papier dans les mains et le médecin à ses côtés.

Une mystérieuse inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant