Chapitre 2...

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* PDV de Léa *
Je suis réveillé par un cri perçant dont je ne peux identifier l'origine tellement mon esprit est brouillé, j'essaye de bouger mais une puissante douleur dans le dos et les cuisses me fait comprendre que je ne peux rien faire hormis crier ma douleur.

- Ne bouges pas Léa, je t'en prie ne bouges plus.
- J'ai mal Mimi...
- Je sais que tu as mal je vais appeler Henry il va te transporter dans ta chambre il ne faut surtout pas que tu bouges.

Je souffle en comprenant qu'il ne m'a pas rater encore une fois mais que si là je ne peux pas me lever je n'imagine pas demain matin pour les corvées. 

- Laisse tomber je vais y arriver, je dois y arriver.
- Non Léa tu ne vois pas dans quel état il t'a mis tu ne peux pas bouger...

Je ne l'écoute pas et commence à me redresser en retenant un cri de douleur, je me souviens d'avoir subi quinze coups de fouet avant de m'évanouir de douleur. Mais vu comment j'ai du mal à me redresser maintenant je sens qu'il ne s'est pas arrêter tout de suite après ma perte de connaissance. Cet enfoiré a du continuer ses coups jusqu'à ce que sa frustration ne soit plus dans son esprit, après plus de cinq minutes j'arrive enfin à me mettre debout et Myriam est obligé de me soutenir pour que je ne retombe pas encore une fois.

- Léa tu ne peux pas continuer comme cela, un jour les coups que l'un d'entre eux va te faire subir vont te tuer. A chaque fois c'est de plus en plus fort mais c'est surtout bien plus fréquent qu'avant alors que tu ne fais rien de mal. 
- Je le sais et j'ai eu le temps de réfléchir depuis, ramène moi à ma chambre et je te dirais ce que j'ai prévu de faire prochainement.

Henry est venu me donner un coup de main à mi-chemin quand il a vu a quel point j'étais faible, il me dépose sur mon lit et recule pour laisser Myriam me soigner mes plaies dans un geste délicat. Elle bande toutes mes plaies les plus profondes et m'annonce que cette fois ci je porterais sûrement des marques vu leur profondeur comme elle me l'avait signalé plus tôt dans la journée.

- Léa tu ne peux plus rester ici ils vont finir par te tuer, tu as la majorité internationale maintenant tu dois fuir. N'importe ou mais tu ne peux plus rester dans cette maison...
- Je le sais Mimi.
- Ne me dit pas que c'est impossible tu as vu ce qu'il a fait alors que tu étais innocente ?! Je te promets que je vais te tirer d'ici moi même si tu refuses encore. 
- Je sais Henry et je ne compte pas rester, je n'en peux plus je n'y arrive plus. J'ai supporter beaucoup mais la coupe est pleine je ne tiendrais pas encore longtemps à ce rythme.
- Alors lève toi je t'emmène chez ma soeur tout de suite et...
- Je ne peux pas. 

Ça serait simple si je pouvais partir comme ça mais non là je suis bloquée pour le moment. 

- Pourquoi tu viens de dire que tu voulais partir et maintenant tu veux retarder le moment ?!
- Elle a tout mes papiers que ce soit chez ta sœur ou autre part elle tient toute ma vie entre ces mains donc je reste prisonnière de cette maison.
- Comment veux tu t'y prendre alors tu ne pourras jamais récupérer tes papiers sans qu'elle ne le voit et elle ne voudra jamais te les donner ?! 

Oh que oui jamais elle ne me donnera mes papiers si je lui demande, elle ne pourrait pas perdre son exutoire à sa colère et sa bonne au quotidien. Il ne faut pas être sortit de Saint-Cyr pour savoir une chose pareille. Mais après la discussion que nous avons eu aujourd'hui c'est la seule solution que j'ai pu trouver même si ce n'est pas celle du siècle, elle a au moins le mérite d'être possible et réalisable. 

Une mystérieuse inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant