Chapitre 38...

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* PDV de Samir * 
Je regarde cet homme marcher de long en large dans mon bureau alors que je suis assis dans mon fauteuil les bras croisés. J'ai cru qu'il se serait évanoui encore une fois quand je lui aurais raconté ce que sa fille a enduré toute ses années sous le nom de Léa alors qu'il la pensait six pieds sous terre. 

- Je n'arrive pas à y croire...
- Vous avez les preuves dans votre main Jacques et ce ne sont que quelques brides de sa vie. 
- Je vais donné une correction à cet enfant immédiatement !! 

Je me lève d'un bond pour le retenir alors qu'il allait passer la porte, les poings serrés et la mâchoire contracté je sais que si son fils voir même sa femme se trouvait devant lui il n'en ferait qu'une bouchée mais ce n'est pas ce que je souhaite. 

- Cela est bien trop simple Jacques, le tuer simplement serait trop facile. 
- Vous voulez tuer mon fils ?! 

Le vouloir est un doux euphémisme face à ce que je ressens pour cet homme, je compte le torturer de bien des façons avant de le tuer très lentement. Je pense que mes sombres pensées ont du être visible par cet homme qui recule de plusieurs pas. 

- Vous êtes un sombre homme votre altesse mais il reste cependant mon fils... 
- J'ai tué l'homme qui a prit la vie de ma soeur alors que j'ai côtoyé cet homme là toute ma vie et cela ne m'a pas déranger une seule seconde. On vous a fait croire que votre fille, l'être que vous aviez de plus chère au monde était morte et vous êtes en train de me dire que cela ne vous fait rien ?!!!!

Il baisse sa tête et je comprends alors que son point de vue change quelque peu à cause de ma version. 

- Vous pouvez dire ce que vous voulez Jacques mais votre femme et votre fils ne mérite pas votre pitié pas après ce qu'ils ont fait. 
- Je... 

Nous nous arrêtons quand un cri retentit à l'extérieur de la pièce, un cri que je reconnais comme celui de ma tendre Soraya. Ni une ni deux je m'élance dans le couloir en direction de mes appartements sachant qui s'y trouve et ce que cela pourrait engendrer. J'arrive en même temps que Johar et des gardes et nous sommes presque obligés de nous boucher les oreilles tellement son cri est strident.

Je vois alors Emilie a genoux les mains sur les oreilles et je demande a mon neveu de la faire sortir alors que Estelle essaye vainement de calmer la petite. Mais ce n'est que lorsqu'elle ne voit plus Emilie dans son champs de vision qu'elle s'arrête enfin pour se blottir contre le corps de la jeune femme. Je souffle en même temps qu'elle lorsque le silence revient enfin autour de nous. 

- Bon sang mais pourquoi as tu hurlé comme cela Soraya ?? 

La voyant tousser je m'empresse de lui apporter de l'eau et me tourne vers Estelle pour comprendre ce qu'il s'est passé. 

- Je ne sais pas non plus, elle est arrivée nous avons échangé quelques phrases et quand elle s'est approché elle s'est mise a hurler aussi fort qu'elle pouvait. 
- Soraya ?! 
- Peur... 

La voyant s'accrocher comme si sa vie en dépendait à mon bras, je me dépêche de la porter pour la calmer la voyant de nouveau secouée par les sanglots. Ces parents vont définitivement me tuer pour ce séjour cauchemardesque... 

- N'ai pas peur Soraya, tu n'as rien à craindre.  

Je souffle en entendant la voix d'Emilie demandant à me voir et c'est la peur que je vois dans le regard d'Estelle que je dois gérer cette histoire tout de suite. 

- Reste ici avec elle et... 
- Non je ne veux pas rester là seule avec Soraya s'il te plait. 

Je me raidis à ces mots et souffle en lui prenant la main pour la guider et la faire sortir par une autre porte. 

Une mystérieuse inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant