Une mystérieuse inconnue

Chapitre 28...

* PDV de Léa *
Je me recule sur mon lit en repoussant violement les mains sur mes joues quand il me dit cela. J'ai été la chose de quelqu'un pendant trop d'années et je refuse de l'être de nouveau. Si j'ai chercher par tout les moyens à m'enfuir d'ici ce n'est pas pour me retrouver à la botte de quelqu'un même si c'est un Roi.

- C'est pour ta sécurité comprends le.

Comprenant que je risque de ne pas avoir le choix je me recroqueville sur le lit dos à lui alors qu'il continue de parler. Non je ne peux clairement pas retourner au palais même avec lui il ne peux pas m'emmener il n'a pas le droit de faire ça. Je sais très bien qu'a l'instant même ou ils vont savoir que je suis en vie, ils entreprendront des recherches pour me retrouver. Comment je vais bien pouvoir me sortir de là ??

Sentant une main dans mes cheveux pour essayer d'attirer mon attention je recule encore un peu pour m'éloigner encore un peu du Roi, si je retourne au palais il va me trouver et me torturer encore et encore je ne peux plus le laisser continuer. S'il me croit morte c'est ma chance de pouvoir être libre.

- Léa tu ne dois pas avoir peur de moi je ne te ferais jamais de mal.
- Pas le palais...
- Quoi ?!

Je vais pour reculer encore un peu quand je sens sa main toucher mes cheveux mais j'arrive au bord du lit et avant que j'ai eu le temps de tomber je me retrouve contre un torse mais je le frappe pour reculer quand il me bloque les poignets contre lui.

- Arrête de te débattre tu vas te faire mal, tu es assez amoché comme cela.
- Je ne veux pas...

Je me débats encore pour qu'il me relâche en emettant des bruits plaintifs à cause de la douleur mais il est bien plus puissant sur moi et je n'arrive plus à bouger quand il me plaque contre le lit.

- Léa arrête de bouger et explique moi sinon je t'attache au lit !!

Je me statufie quand il me dit ces mots, non pas t'attaches...

- Léa calme toi je t'en prie je ne te ferai rien mais calme toi.

Je sens une crise de panique arriver quand il m'explique comment je vais rentrer au palais et avant que je n'ai eu le temps de comprendre ce qu'il se passe, je sens de nouveau ce brouillard m'entourer puis cette sensation de coton revenir. La douceur dans laquelle j'étais bercé avant qu'il arrive est tellement vivifiante mais je sais aussi qu'elle est superficielle. Cette sensation de liberté me revient comme si il avait enfin réalisé mon souhait de mourir pour être enfin en paix.

Je me laisse me détendre avant de ressentir de la douleur dans tout mon corps, je n'ai pas le temps de gémir qu'un parfum si particulier que je sentais tout à l'heure dans ce moment de plénitude revient comme par enchantement. Je commence à bouger pour vouloir enlever ce qu'il me bloque la vue avant que mon poignet soit arrêter par une main. Je commence à paniquer ne sachant pas ou je me trouve quand je me rends compte que l'odeur autour de moi n'est pas celle de l'hôpital mais celle de cet homme.

- Calme toi et ne m'oblige pas à t'administrer une autre dose de sédatif.
- Je...
- N'essaye pas d'enlever le bandage autour de tes yeux pour le moment, d'après le médecin ta cornée s'est légèrement abîmée à cause de tes lentilles. Tes yeux doivent rester au repos pendant plusieurs jours alors ne tente pas de l'enlever, je te les nettoierai moi même chaque soir.
- Ou est ce que je suis ?!
- Dans mes appartements au palais, j'ai profité du sédatif pour te transporter jusqu'ici sans que personne ne le sache hormis Johar.