« Inspire et expire, tout ira bien, me rassura Sebastian. »
J'avais peur comme jamais. On ne sait jamais ce qui peut se produire. Et si je n'avais pas l'occasion de connaître mon enfant avant même sa naissance ? Les risques étaient très importants, si le chirurgien touchait un tissu cérébral non affecté par la tumeur, il était quasiment sûr que je meurs.
Mon petit-ami semblait absolument confiant, il avait foi en la médecine. En revanche, je ne pouvais pas m'empêcher d'être pessimiste.
Je le ressentais.
En jetant l'encre de ma plume sur des feuilles, je m'assurais que tout soit prêt, si je venais à perdre la vie.
Septième mois de grossesse ? Les mêmes douleurs et symptômes que n'importe quelle autre femme au même stade, soit douloureux. En plus de ces douleurs « naturels », j'avais des crises. Mes maux de têtes étaient toujours de plus en plus insupportables, c'était presque à s'en frapper la tête contre le mur, je serrais les poings et j'attendais. Le temps était long, il ne s'écoulait pas. Mon crâne me faisait souffrir le martyr. Littéralement. Les jours sans Sebastian étaient encore pire, même s'il essayait d'être de plus en plus présent, ne voulant pas, je cite « t'abandonner ».
Je vérifiai une dernière fois que je n'avais rien oublié de mettre dans ma valise pour l'hôpital puis je me suis assise sur le canapé du salon, face à l'écran, devant une série. Ma vie était devenue morne, je ne faisais presque rien à part manger, lire, dormir, écrire, regarder la télévision et voir mon père ou Tirana.
En sentant des petites secousses dans mon ventre, je baissai les yeux sur mon énorme ventre, prêt à exploser. Elle avait un hoquet, encore une fois de plus ! Je souris, caressai ma peau tendue avant de reposer mon attention sur ma série.
La vérité, c'est que j'étais effrayée. Effrayée de ne jamais vraiment la rencontrer.
*
« Je t'aime ! murmura-t-il.
- Je t'aime aussi, à bientôt mon amour. »
Je n'arrivais pas à décrypter son regard, comme si angoisse et appréhension se croisaient.
Arrivais-je vraiment à croire à mes mots ? Non. Je n'étais pas sûr de le revoir un jour mais je ne voulais pas qu'il conserve un mauvais souvenir de moi. A la place, je préférais qu'il se souvienne de moi heureuse, alors je lui ai offert mon plus beau sourire avant de lui faire un signe de la main lorsque les infirmières m'ont transporté au bloc opératoire.
Puis le noir le plus total une fois endormie... A tout jamais ?
*
Version de Sebastian :
Je la vois s'éloigner et je ne peux rien faire contre cela. C'est notre seule chance bien qu'à double tranchant. Je frotte violemment mes yeux avant de m'asseoir dans la salle d'attente. Je sais que l'opération peut durer des heures et des heures mais je ne peux pas partir, quitter l'hôpital pour faire je ne sais quoi et prétendre que tout va bien. Je resterai jusqu'au bout. Elle a besoin de moi.
Les heures s'écoulent lentement alors que le stress a atteint son paroxysme. Je prie, espérant que l'opération ait fonctionné et que demain je le verrai dans son lit, à s'en remettre. La boule au ventre, les jambes tremblantes, les mains moites et mon pied qui s'agitent nerveusement montrent clairement ce que je ressens, ce que je vis.
Toutes les chances sont de son côté. Il n'y a que 2% de risque d'après le neurochirurgien alors pourquoi il échouerait ?
Perdu dans mes pensées, je n'ai pas entendu le médecin arriver.
« Monsieur Stan ? »
Son expression me fit frissonner d'effroi, cela ne présageait rien de bon.
« Votre conjointe est plongée dans le coma. »
C'était le dernier chapitre ! ♡
Je vous avoue que, finalement, je ne compte pas écrire d'épilogue. Je suis heureuse de terminer de poster cette histoire, c'est même un soulagement, un poids en moins... En effet, sur les dix derniers chapitres je ne prenais plus plaisir à poster cette histoire et surtout, je me suis rendue compte que ce second tome était franchement mauvais !
Et même le premier tome est bof, avec un peu de recule... Je l'ai envoyé à pleins de ME après des modifications, notamment de mise à page pour correspondre à leurs demandes et espérer obtenir une réponse mais même des ME assez "cheap" qui reprennent des histoires assez clichés et revues, elles n'ont pas retenue le manuscrit. Oui, les délais sont long mais j'ai envoyé mon manuscrit en octobre, en février puis en avril et que des refus ou rien.
Je voulais publier le premier tome sur Amazon ou Lulu voire TheBookEdition à un prix pas trop cher mais j'hésite tellement ! Je veux dire, les deux livres que j'ai publié ce sont très mal vendus, je n'ai pas eu d'avis dessus.
En toute honnêteté et en étant SÛR qui l'achèteraient à un prix papier entre 12€ et 16€ ? Avant même de répondre, parlez en avec vos parents, s'il vous plaît ! J'ai suffisamment eu de déception ces deux dernières années... De toute façon, je referai une partie pour savoir d'ici une semaine ou deux et vous n'aurez qu'à me répondre ! :) ♡
Je préfère vraiment être sûr dans la mesure où pour NVSP plus de 200 personnes voulaient l'acheter et seulement une trentaine d'exemplaires ont été vendues malgré la publicité. J'avoue avoir été naïve et déçue et la ME (Edilivre) est absolument à fuir !
Ensuite, je vous remercie toutes les personnes qui ont finit par tous lire ! Respect aha ! <3
Sweetheart c'est une histoire de 13 mois, 54k de vues, presque 6k de votes et 7K de commentaires ! Merci à vous ! ♡
N'hésitez pas à me retrouver sur mes autres histoires mais aussi à venir me parler sur Twitter, Instagram ou encore par messagerie ! :) ♡
LOVE,
Caroline.
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Sweetheart | ✓
Fanfiction- Je suis ici encore une semaine. - Serait-ce une proposition pour que je reste avec toi durant la semaine ? - Ça peut le devenir uniquement si tu dis oui. * « Se battre par passion et par amour. » ...