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Chapitre pas corrigé, je le ferais quand je pourrais.
Trois semaines plus tard – Point de vue d'Havana.
Si un jour on m'avait dit que je me ferais larguer par message, je n'y aurais pas cru, surtout venant de Sebastian mais il fallait que je me rende à l'évidence, c'était arrivé, je m'étais trompée.
Si les premiers jours avaient été tant douloureux, au fil des jours je me sentais apaisée bien que l'envie de le gifler me traversait l'esprit de temps en a autres. A mon plus grand étonnement, je n'arrivais pas à lui en vouloir entièrement, je savais que sa carrière était importante pour lui et malgré cela, il m'avait mis en avant, au détriment de sa passion.
Mais si je m'en étais aperçue, aujourd'hui les choses seraient-elles différentes ?
Il me manquait tellement. Ne plus entendre le son de sa voix, ne plus pouvoir le toucher ou sentir sa présence me donnait l'impression d'avoir perdu une moitié de mon âme. Même les draps ne sentaient plus son odeur corporelle, son parfum.
Alors avec le temps, avec les semaines, j'avais commencé à me faire à l'idée qu'il ne reviendrait peut-être pas ou alors simplement pour reprendre ses affaires les plus importantes. Je continuais de me rassurer en me disant que je n'avais pas été naïve ou idiote d'avoir voulu être sa petite-amie, que je ne pouvais pas deviner ce qui allait arriver même si au fond, je connaissais très bien les risques et la fragilité de ce genre de relation.
Ces premiers jours étaient si douloureux ! Je m'étais réveillée un matin et ayant le réflexe de prendre mon portable entre les mains, après m'être tirée du sommeil, comme beaucoup de gens, je regardais mes notifications sur les réseaux sociaux en premier puis mes messages. J'avais d'abord jeté un œil à celui Tirana avant que les premiers mots de celui de Sebastian ne me percutent. J'avais tout de suite comprit sans avoir lu le reste mais je m'étais efforcée, pour être sûre de ne pas me tromper mais il était clair. Il me plaquait.
D'abords, ma gorge s'était serrée, je regardais autour de moi afin de m'assurer que je nageais bel et bien en pleine réalité puis j'avais finis par me rallonger, laissant mes yeux s'embuer de larmes. Larmes qui traçaient un chemin, passant de mon coup jusqu'à terminer leurs courses au creux de mes clavicules alors que je tentais d'étouffer mes sanglots dans mon oreiller. C'était probablement le pire réveil de mon existence. Quand j'eus épuisée mon stock de larmes, littéralement, n'arrivant plus à pleurer, je m'étais enroulée dans mes couvertures, souhaitant disparaître. A la place, je me rendormis quelques heures après l'annonce.
Était-ce donc ça, la passion amoureuse ? Un amour incroyablement fort, qui rend votre vie si agréable, qui vous pousse à éprouver certaines choses dont vous ne vous méfiez pas l'existence ; mais qui en instant peut vous détruire. Un sentiment qui vous fait autant de mal que de bien.
Dans ce cas, je ne savais pas si j'aurais souhaité le vivre ou non.
Ce jour-là, je ne suis pas sortie, je n'ai presque rien fait. J'ai mangé, je me suis douchée, j'ai essayé d'écrire mais l'envie n'était pas au rendez-vous, j'ai voulu lire cependant ma lecture était empoisonnée par mes pensées chaotiques.
Je fus étonnée de voir que Tirana avait évité de parler de Sebastian quand elle fut au courant. Elle aurait pu l'insulter pour me faire sentir mieux et m'aider à l'oublier mais non, elle semblait comprendre que je ne voulais pas de ça, que ce n'était pas la peine et que j'arrivais encore à être compréhensive. Mais il ne fallait pas que j'oublie qui elle était, elle avait tout de même tentée de me changer les idées et cela avait un peu fonctionné.
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Sweetheart | ✓
Fanfiction- Je suis ici encore une semaine. - Serait-ce une proposition pour que je reste avec toi durant la semaine ? - Ça peut le devenir uniquement si tu dis oui. * « Se battre par passion et par amour. » ...