CHAPITRE 8 : UNE INVITATION COÛTEUSE.

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Il y avait plusieurs moyens de donner un exemple au mot : Désarroi. Et le mot lui même n'aurait pas refuser comme image le définissant, la scène suivante.

Comme dans un film mit au ralenti, l'inspecteur observa les chiens se dépêcher sur lui avec promptitude. Il aurait tellement souhaité se réveiller en sursaut dans son lit, auprès de son épouse, blâmant un cauchemar; mais il n'en était rien! Cette scène était vraiment entrain d'avoir lieu. Parmi les choses qu'il aurait vécu dans cinq ans, si il survivait, il compterait désormais un combat contre des bergers allemands.

- ÉCOUTEZ! JEUNE ! HOMME! Tenta l'inspecteur en hurlant, mais sans oublier d'abattre violemment un lourd coup de poing sur la machoire d'un des bérgers allemands, qui devait reconnaître que son adversaire avait une droite peu négligeable. Honnêtement, Dynn aurait pu s'en sortir si les chiens n'étaient pas au nombre de trois, mais la vie savait donner des obstacles à nos pointures.

Les deux autres chiens, cependant, réussirent à atteindre ce père de famille. L'un sur son mollet coté gauche et l'autre sur son avant-bras du même coté.

Dynn hurla à la fois comme un loup garou sous une lune pleine et un homme peiné. Les morssures de ces chiens étaient trop réelles et douleureuses pour blâmer un cauchemar. Le moment était à la bagarre, il fallait tuer ces chiens à mains nues. Et dire qu'il avait une arme à feu qu'il avait laissé dans son véhicule!

Son corps s'éveilla alors comme sous l'effet d'une décharge électrique, car ces molosses le secouaient brutalement de tous les cotés. Sans pitié, ils voulaient vraiment lui arracher la peau. Heureusement que ses vêtements étaient plutôt épais.

Le facteur observait à distance, l'inspecteur Dynn se débrouiller comme il le pouvait.

Ce dernier faisait preuve de vaillance! Il avait toujours considérer que de tels chiens, lorsqu'ils fonçaient vers vous dans le but de vous assaillir, étaient convaincus non seulement de leur victoire, mais aussi de l'inaction que cela engendrerait chez leur victime. Mais il ne fallait pas se laisser faire... L'inspecteur s'arma de la conviction que ces chiens ne gagneraient pas le combat. Il allait les dégommer.

À ce chien, qui le mordait violemment le bras( paix à son âme ), il refusa de laisser ces airs violents et méchants l'intimider et décida tant bien que mal d'ignorer la douleur et les secousses que causaient ses morssures. Il saisit son cou avec toute la force et la brutalité dont il était capable à son tour et l'étrangla. Il désirait plus que jamais que ce chien cesse de vivre. Au bout de dix secondes, à force de ne plus être capable de respirer, le chien lacha prise et gesticula vivement, ses hurlements étouffés. Mais les choses ne s'arrêtaient pas là pour le molosse. Lorsqu'il cessa de mordre l'inspecteur, ce dernier utilisa cette main bléssé pour mieux l'étrangler.

Les autres chiens continuaient de le secouer avec leurs dents pointus, mais l'inspecteur avait décidé de se fortifier quoi qu'il ressentait! Il fallait qu'il les tue un par un pour plus de productivité dans cette lourde tache. Lorsque le chien entre ses mains se fragilisa considérablement, Dynn l'éleva dans les airs et l'abattit lourdement sur le sol, comme un vulgaire sac de glaçon qu'il fallait ramolir.
L'animal ne mourrut pas, mais il ne regagna pas le combat. Ce n'est pas que l'envie lui manquait, mais il ne le pouvait plus. Il recula donc et arbora un air bien contraire à celui d'avant l'assault. L'allemand molosse sut qu'il n'avait pas affaire à un homme anodin.

Transpirant toute la sueur de son corps, et toutes les veines de son crâne étant visible pour la circonstance, il saisit, non sans peine, la machoire de l' autre molosse qui avait visiblement l'intention d'arracher la peau qui constituait son mollet gauche.

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