La Maison du Talent ( Appauvrir le Monde, Enrichir les Tombes)

CHAPITRE 33 : CINQUANTE NUANCE DE KARL.

Il y avait dans la maison du talent, un jeune homme, qui, contre toute attente, passait un bon moment, et ne se souciait pas de mourir. C’était Karl Marl, le jeune homme svelte et roux qui avait céssé d’être bègue depuis l’apparition des nouvelles langues dans la maison du talent.

Âgé de vingt et un an, la vérité de Karl était qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre. Il venait d’une famille pauvre et brisée. En plus de ça, il était atteint d’une grave drépanocytose. Les médécins avaient dit à sa maman célibataire et alcoolique, que son fils mourirait désormais d’un moment à l’autre, Dieu seul savait quand.  La maison du talent, venait donc rapidement refuser à sa maladie, la paternité de sa mort prochaine. Son talent gaché, devait porter le nom de l’organisation! 

Pour ce jeune homme, la maison du talent était cependant une bénédiction. Dans le sens où, elle lui offrait une chance de vivre dans une maison descente pour une fois dans sa vie. Elle lui donnait de vivre enfin quelque chose de palpitant, car rien ne se passait dans la vie de Karl.
Lui, le lit de sa chambre, il l’utiliserait vraiment. Pour toute réponse, l’un des vices qu’il avait développé pour s’évader de sa triste réalité, était la pornographie.

Oui, le jeune homme s’enfonçait de plus belle, et les femmes qu’il préférait regarder, contre toute attente, étaient celle qui pesaient des tonnes.

Montre au diable ton vice, et il en fera ta prison pendant longtemps.

La maison du talent, connaissant l’object de ses goûts dépravés, avait pourvu à ses exactes désirs, et rendu disponible, dans sa chambre, une femme épousant ses fantasmes, au nom de la distraction. Car, bien évidemment, le sexe n’était pas son talent.

Le sol de la chambre était couvert d’une vitre noire et ultra propre, ainsi que son plafond. Les murs étaient peint d’une peinture rouge. Un très grand lit prenait le un quart de l’espace de la chambre. Et sur les murs, étaient accrochés plusieurs objects destinés à des fins sexuels.
Karl n’arrivait pas à en croire ses yeux lorsqu’il découvrit sa chambre, au point où il soupçonna qu’il s’agissait d’une blague. 

Mais assez vite, il réaliserait que la maison du talent faisait comme ses plaisirs cachés demandaient.
L’idée était de le mettre à l’aise jusqu’àu terme du compte à rebours.

Karl savait exactement à quoi servait chacun des objects érotiques qui parsemaient les murs. Il touchait chaque object en citant son nom et sa fonction.  Mais à quoi serviraient t-ils si il n’avait personne avec qui les utiliser? Son regard s’arrêta vers une autre porte de la chambre. Il la soupçonnait d’être la porte de la douche. Il fit trois pas vers elle dans le but de découvrir ce vers quoi elle menait, lorsque la porte s’ouvrit sans son aide. 

Il n’était pas seul. Il recula en se méfiant.
C’est alors qu’une femme vêtue de sa propre chair s’invita dans la pièce.

Vêtue de sa propre chair, parce que elle était si ventripotente, qu’on avait l’impréssion qu’elle n’était pas nue, et pourtant elle l’était. Son visage se cachait derrière un masque noir, qui ne laissait visible que ses yeux, son nez et sa bouche. Cette femme n’était probablement pas le genre de plusieurs hommes, mais Karl, pour des raisons ignorées, préférait ce genre de typesse.

Il la regarda avec envie et crainte à la fois. Allait-elle le fouéter? Car en effet, elle tenait un long fouet noir dans sa main droite. La dame referma la porte d’où elle venait de sortir, et d’un geste vigoureux de sa main gauche, ordonna à Karl de s’allonger sur le lit.
Celui-çi ne se fit pas prier. Il ôta même son t-shirt et plongea presque sur lit. La dame ne parlait visiblement pas. Elle n’éméttait que des grongnements.
Pourvu qu’elle me fasse ce à quoi je pense! Songea Karl en fixant sa nouvelle partenaire. 

En effet la dame, prit des menottes sur le chevet du lit, monta le lit tout doucement, et lia les mains de l'éphèbe. 
À chaque fois que Karl penserait à quelque chose, la dame s’éxécuterait, et le compte à rebours dont ils n’avaient pas la preuve de l'existence, évoluerait, petit à petit, vers la promesse du talent d’un jeune homme stupide et ignorant.

Ignorant parce qu’il ne savait pas que cette femme avait été une sélèctionné de la maison du talent jadis. Ce qu’elle faisait n’était pas un plaisir pour elle. Karl découvrirait bientôt plus de choses horribles, qui lui ouvriraient les yeux, au point de l’insciter, malgré tout, à sortir de cette maison. Mais le compte à rebours, serait t-il de cet avis?

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