CHAPITRE 41 : LE PRIX DE LA LIBERTÉ.

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- Je crois bien que la suite dit que deux micros tombent du plafond de ma chambre car seul un featuring m'apportera la puissance dont j'ai besoin pour vaincre non? Récita Nathaly.

Inkiff la regarda d'un air rêveur. Il était persuadé que ce duo ne serait rendu possible, que lorsqu'il chanterait à nouveau.

- Ça veut dire que tu es aussi capable de chanter Inkiff? Demanda la chanteuse en froissant ses sourcils. Inkiff n'avait pas l'air de pouvoir chanter surtout avec sa façon étrange de parler.

- Euh, oui, retorqua t-il timidement. Enfin, il fut un temps où j'en étais capable mais...

Nathaly leva ses sourcils.

- C'est donc l'incapacité dont il s'agit dans ma solution?

- Je crois bien que oui, répondit Inkiff d'un air timide.

- Et d'après toi je devrais faire quoi pour que tu chantes à nouveau?! Questionna Nathaly en fixant Inkiff.

- Eh bien... dit Inkiff qui devenait de plus en plus pâle. Je sais pas moi! Peut-être que…

Une petite idée s’imposait dans son esprit, et il essayait de la repousser sans succès. Probablement parce que c’est ce qu’il fallait faire. Il ne savait pas comment l'exprimer, lui qui était pourtant, dans cette maison, plus parleur que les autres.

- Approche! Dit Nathaly tout doucement. 

- Hein, Q... quoi? Pour quoi faire!? Dit Inkiff un peu paniqué. Son coeur commençait à changer de rythme.

- Je crois qu'il faut que je chante très fort dans tes oreilles! Proposa Nathaly. Tu seras délivré de cette façon.

- Oh... Ah oui? Tu crois?

- Oui, essayons! Viens là.

Inkiff s'approcha alors de Nathaly, un peu soulagé par cette solution beaucoup moins stressante que celle qu'il avait en tête.

Il tendit alors son oreille tout prêt de la bouche de la belle blonde munie d'une voix encore plus belle que son visage.

- Je vais plutôt t'embrasser, chuchota Nathaly à l'oreille du poète.

- Euh... Non, tu es sûre? Tu crois que c'est la solu...

Nathaly s'empara de la tête d'Inkiff brusquement, et plongea sa langue dans sa bouche avec une de ses fougues! On aurait dit qu'il s'agissait plutôt d'un sandwhish. Elle lui fit passer le plus beau moment de son séjour dans la maison du talent. Elle faisait tourner sa langue dans sa bouche avec passion et sensualité, tout en faisant passer ses bras autour de son cou. On aurait dit qu’elle voulait le faire depuis un moment. Le baiser qui était censé parler de nécéssité, finit par discuter de plaisir. Mais ne dit t-on pas, que c’est lorsqu’on aime ce que l’on fait, qu’on est plus productif?

Par moment, Nathaly se contentait de poser des bisoux rapides et intermittents sur ses lèvres minces, puis enfonçait à nouveau sa langue dans sa bouche. Ce baiser n’était pas vide, car Inkiff, ressentait sur sa langue une chaleur étrange et agréable. À force de maraîchiner, la chaleur, signe qu’une guérison se produisait, descendait jusqu’à ses cordes vocales.

Inkiff commençait à bruler d’un désir et d’une envie qu’il n’avait jamais ressenti. Le fougueux baiser prit fin, et Inkiff ouvrit les yeux qu'il avait fermé pendant tout ce temps de rafraichissement.

Nathaly souriait devant lui sans la moindre timidité! Elle gardait ses bras autour de son cou et maintenait son beau visage à quelques centimètres du sien.

La Maison du Talent ( Appauvrir le Monde, Enrichir les Tombes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant