CHAPITRE 30: LES CHANSONS SONT ESPRIT ET VIE.

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La Tour Eiffel épousait les originies ignorées des frères jumeaux, mais ne pouvait leur apporter la liberté. Tandis que La statue de la liberté, épousait leur origines, et pouvait aussi les délivrer. Souvenons nous que cette statue venait de France, et avait été offerte aux américains en signe d’amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la déclaration d’indépendance américaine.

Elle libérait donc ses ressortissants de cette maison du talent, inopinément, parce qu’elle était française, et symbolisait la liberté.

À l’intérieur de la maison du talent, Mimos Relios gardait sa contrariété visible. Il faisait des va-et vient dans le couloir sans arrêt.
Prince Malo le pianiste, se dépêcha sur le couloir alors que le vieillard était absent pour le moment. Il évitait de toucher les multiples yeux ailés qui volaient partout. C’était sur eux que Mimos comptait pour retrouver les jumeaux. Guerre perdue depuis un moment.

- Que se passe t-il? Demanda le pianiste à Inkiff et aux autres camarades qui avaient aussi réagit au son de l'alarme et se méfiaient tout autant des yeux humains qui portaient des ailes.

- Je crois bien que les jumeaux ont disparus de leur chambre! Dit Nathaly Sally, admirative. Et apparemment même ce vieillard ne sait pas comment ils ont faits ça. Ils sont géniaux!

- Il ne sait pas tout alors! Dit Inkiff, en se dépéchant vers la chambre que partageaient Christopher et Morphé avant leur disparition . Les jumeaux avaient bien disparus et Inkiff aperçut les tableaux qu’ils avaient laissés. La Tour Eiffel et la statue de la liberté. La fenêtre s’était refermé. 

- Vous croyez que c'est à cause de leur disparition que l'on peut à nouveau communiquer? Fit remarqué Clara Fesal la tatoueuse. Ils s’étonnèrent tous de se comprendre à nouveau.

- Probablement!!! Répondirent t-ils à l'unisson, entre les yeux ailés et un vacarme sonore toujours hautement audible.

- Et vous pensez qu'ils sont allés oú comme ça? Questionna Karl en criant pour mieux se faire entendre. Lui il avait gardé sa guérison. Il n’était toujours plus bègue.
Tout le monde le regarda avec des questions non verbalisées.
Karl Marl n’avait plus son vêtement de haut, et serrait sa ceinture. Il venait de remettre son pantalon, pensa Inkiff. Des choses étranges devaient avoir lieu dans sa chambre.

- Les jumeaux ont trouvés une solution inopinée, dit Inkiff à haute voix, en esquivant une paire d’oeil ailés qui vola un peu trop près de son oreille gauche. On ne les verra plus, à moins d’avoir autant de chance qu’eux, mais maintenant que c'est arrivé, ils feront plus attention à la sécurité.

- Je ne pense pas que ce soit une question de sécurité, dit Jeanine Sona, l'étudiante en gestion d'entreprise. Ils ont dus mériter de sortir d’ici. Sécurité ou pas, si tu trouves la pièce manquante du puzzle, tu sors de là! Nous périssons faute de connaissance comme le disait un des jumeaux, et si…

Jeanine avala le reste de son exortation,  car le viel homme était de retour dans le couloir en parcourant un mètre à chaque pas qu'il faisait. Il semblait avoir découvert quelque chose. Il bouscula Inkiff et Prince au passage, suivit de plus d’oeil volant, et pénétra la chambre que Morphé et Christopher Sargatt avaient vaincus.

Inkiff et Prince échangèrent des regards choqués. Ils venaient de se faire bousculés par Mimos. Ils avaient cru jusqu'içi que le vieillard était transparent au touché.

En entrant dans la chambre, Mimos se dirigea droit vers le grand dessin de New-York que les jumeaux avaient dessinés et peints avant leur disparation. Il arracha le magnifique tableau du mur et l'observa attentivement comme si il voulait s’y rendre lui aussi. Il pointa du doigt la statue de la liberté, avec dégout.

La Maison du Talent ( Appauvrir le Monde, Enrichir les Tombes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant