CHAPITRE 43 : DES VICES ET DES MAUX.

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" L'eau sale éteint le feu"

C'est selon ce slogan que Karl Marl avait toujours fonctionné, malgré son état maladif persistent.
Cette citation faisait simplement et pittoresquement, allusion au fait que, peu importe la fille, peu importe qu'elle ait un visage ou un physique extrêmement désavantageux, coucher avec elle, demeurait un assouvissement parfait des voluptés sexuelles.

Nos fantasmes sont dictés par la société. Si on le veut, on peut faire d’une femme en surpoid, le sujet de nos fantasmes! Disait-il souvent.

À l'extérieur de la maison du talent, Karl était réputé auprès de ses amis peu nombreux, pour toujours considérer l'aspect sexuel bien plus que l'apparence. Ses amis ne s'attendaient jamais à le voir avec une jolie fille et cela lui convenait parfaitement, bien qu’il n’était pas un vilain garçon.

" Tout le monde a le droit de passer des bons moments " rétorquait t-il toujours, à chaque fois qu'il se faisait taquiné sur le sujet. Il se considérait donc comme le sauveteur pour nanas pas jolies. 

Ventripotente à outrance, le corps de la femme avec qui il partageait sa chambre, était entièrement parsemé de bourrelets en tout points, et son visage demeurait enfuit derrière un masque en cuir noir. Son activité éternelle dans cette maison était le sexe. Puis, lorsque son partenaire avait fini, elle s'éclipsait pour une démi-heure dans cette douche sombre, et revenait s'adonner à la même pratique encore et encore.

Une vie de sexe sempiternelle! Cela ne dérangeait pas Karl Marl le sauveteur, mais lorsque ces horloges descendirent du plafond du couloir, le sauveteur de ces dames particulières, commenca à se poser des questions, d'autant plus que lors de son dernier rapport sexuel avec cette femme, l'aiguille de la petite horloge n'hésita pas à se poser tout gentiment sur : " Bientôt Mort !" .

L’être humain a tendance à parlé de la mort comme un vieil ami, mais lorsqu’elle se pointe, on ne la considère pas comme tel.

Après avoir collecté le sperme du jeune homme pour la énième fois, la dame mystérieuse se leva à nouveau et s'eclipsa pour une démi-heure dans la fameuse douche, dont elle se rassurait toujours de bien garder la volumineuse porte fermée.

Karl commença à soupçonner qu’il ne voyait que la partie immergée de l’iceberg. Complètement dépourvu de vêtements, il quitta le grand lit, l’air repentant, et ramassa son caleçon noir sur le sol. Il empoigna ensuite son jean et T-shirt longues manches noir, et les affublèrent.

Il fixa ensuite la porte de la douche avec inquiètude et sérieux. Il se passait quelque chose de bizarre, d'autant plus qu’à un moment, il avait cru entendre des pleurs. Mais à lui aussi, ça lui arrivait de pleurer pour les bonnes raisons dans cette chambre, alors…

Après une longue réflexion, assis sur son lit, Karl pensa qu’il ne voulait pas mourir. En fait, il en était hors de question! Il refuserait de coucher avec cette femme la prochaine fois! Il n'était pas sûr que son pénis, jeune et fougueux, serait de cet avis, mais il comptait essayer quand même.

Si sa compréhension de l'endroit dans lequel ils se trouvaient était bonne, il s'agissait de talent et de résolution de problèmes bien propre à soi. Et le sexe n’était pas un talent! S’avoua t-il. Il ignorait son prore talent. Comment pouvait t-il sortir d’içi, lorsqu’il n’avait pas la connaissance de quelque chose d’aussi important et contextuel?

Mais tout ce qu’il savait, et dont il était convaincu, c’était que sa solution, était liée à cette femme. Elle n’était peut-être pas seulement là, pour le sexe.
Alors qu'il marchait dans sa chambre en réfléchissant et en attendant que sa partenaire de chambre sorte de cette douche; sur le mur rouge de sa chambre, un texte se rendit visible.
L'origine de ces écrits ? L'inspecteur Dynn Marshalls. Sa maitrise de la tablette de la maison du talent devenait à prendre au sérieux.

La Maison du Talent ( Appauvrir le Monde, Enrichir les Tombes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant