La Maison du Talent ( Appauvrir le Monde, Enrichir les Tombes)

CHAPITRE 32 : DÉLÉGUER SON DESTIN.

Clara Fesal était une jeune femme très susceptible. Son poid représentait pour elle tout le malheur du monde. Elle l’avait hérité de son père et sa mère, un couple composé d’un homme noir et d’une femme blanche, tous les deux atteint d'obésité.

Pourtant, sa petite soeur Casandra n’avait pas l’air de prendre ce chemin morphologique. La mauvaise fortune l’avait choisit elle.
Elle enfuiait sa peine dans un style gothique, et le noir était sa couleur préférée. Son rouge à lèvre, son mascara et autres, elles les préféraient sombres.

Clara avait ignoré ce en quoi elle était douée toute sa vie. Tout le monde avait des talents, mais elle, elle avait ignoré ce qu'elle allait faire de sa vie pendant longtemps. Les choses n’avaient pas toujours été évidentes pour elle, jusqu’au jour où, elle découvrit, qu’elle ne pouvait dessiner qu’avec une aiguille et rien d’autre; bizarre.

C’est la raison pour laquelle, nonobstant de nombreux différents avec son père quant au fait de choisir comme formation universitaire l'art de tatouer, elle avait imposé son choix. Son père voulait faire d’elle une femme d’affaire, et elle avait détester cette idée de toutes ses forces, au point de menacer ses parents de se suicider si ils ne la laissaient pas faire ce qu’elle voulait!

Après avoir crié, pleuré, et claqué des portes, Clara finit par être authorisé à poursuivre des études dans l’art de tatoué. Tant mieux pour la maison du talent, qui en avait après ce talent désormais.

Clara n'osait pourtant pas soumettre son propre corps à sa passion, mais trouvait du plaisir dans l'art de la décoration par insertion de substances colorées sous la peau d'autrui!

Le plafond de sa chambre était complètement couvert de terre. Une terre dans laquelle fleurissaient des roses noires. Clara leva ses yeux et craignit presque, que la terre décolle du plafond et l'oblige à se baigner désagréablement.

Les murs de la chambre étaient d'un noir brillant! On aurait dit que les peintres venaient tout juste de finir leur travail. Le chevet du lit était en forme de taureaux, et le lit lui même était noir et vêtu de noir tout comme les paupières de Clara. L'insolite residait dans le fait que cet excès de noir dans les couleurs ne pertubaient pas la jeune femme. Nos couleurs préférées revèlent t-elles de quoi sont faites nos âmes? La réponse était : Probablement!

Elle monta son lit et posa ses mains sur le chevet en forme de tête de taureau. Un taureau fâché. Elle caressa ses cornes noires et brillantes avec admiration. Cette chambre était la bonne mais dans le mauvais endroit. Elle ne sut pas pourquoi, mais ce taureau la fit pensé à Samuel Nikel, leur dernier camarade à décéder.
Il était si fort et vaillant. Si musclé. Clara était belle de visage, mais n’avait jamais eu de copain. D’après elle, personne ne voulait d’une fille aussi ventripotente qu’elle. Mais dans ses rêves, elle méritait un mec comme Samuel Nikel. Bref.

Elle riva ensuite son regard vers des placards longs du sol jusqu'au plafond insolite. Les poignées des placards portaient également des visages de taureaux dont les yeux etaient rouges et semblaient étrangement regarder.

Clara s'approcha des placards pour découvrir leurs contenus, mais soudain, avant même qu'elle ait eu le temps de toucher une de leur poignée, on cogna à l'intérieur.

《Toc ! Toc ! Toc!》

Son coeur manqua un battement et elle recula maladroitement, puis tomba sur son lit. Les armoires étaient habitées. Ses pensées sur Samuel l’avait presque fait oublié que les choses étaient bizarres içi.

Il aurait s'agit d'une blague si elle avait été chez elle, avec sa petite soeur Casandra, qui aimait lui faire des blagues du même genre, mais des gens cognaient dans cinq placards dans une maison cherchant tout moyen d'offrir la mort à ses invités.