La Maison du Talent ( Appauvrir le Monde, Enrichir les Tombes)

CHAPITRE 29 : CHRISTOPHER ET MORPHÉ SARGATT.

" L'idiot du village ne savait pas que c'était impossible, alors il le fit ".

Certaines solutions sont trouvés plus hasardeusement que de manière réfléchie. Si vous demandez à Christopher et Morphé Sargatt, ils vous diront que c'est la vérité.

Si Mimos Relios les cherchait avec autant d'ardeur, c'est parce que les choses se passaient bien pour eux. La recette pour plonger un homme habituellement aussi serein, dans une humeur aussi criarde et désagréable, existait donc bel et bien.

Le maitre de cérémonie de la maison du talent, ignorait clairement où étaient passés les frères jumeaux. Il comptait à présent sur des yeux ailés, pour les retrouver, mais cette tentative était voué au desespoir. Pour toute explication, revenons sur la chance inopinée qui avait sourit à nos identiques protagonistes.

Il fallait décrire un seul d'entre ces deux là, pour connaître à quoi ils ressemblaient tous les deux, car ils étaient des jumeaux parfaitement identiques, dans les moindres détails physiques.

Ils préférraient leurs cranes très rasés, mais laissaient à leurs mentons toute la pilosité dont ils étaient capable. En résultat, leurs barbes étaient hirsutes jusqu'à leur poitrine. Des jeunes hommes blanc agés de vingt-deux ans, ils avaient été élevés, avec leur petite soeur prénommée Sinaï, par une maman célibataire. Anecdotes très intérréssantes : Leurs copines étaient aussi des jumelles, ils avaient survécus à un accident grave de la circulation tous les deux ( Un bus dans lequel ils étaient avait bifurqué d'un pont, pour tomber dans un grand bras de mer).

Ils étaient aussi les propriétaires d'un salon de peinture dédié à la parodie de plusieurs toiles célèbres et avaient des origines françaises du coté de leur père absent. Mais leur maman ne leur avait jamais intimé l'information sur les origines de son ex époux, parce qu'elle le détestait. Elle ne voulait pas que ses enfants connaissent leur père.

Le plafond de leur chambre était haut et pointu, comme l'intérieur des chapeaux des élèves de Poudlard. On aurait dit qu'ils étaient à l'intérieur d'une grande tente fermée. Les murs de leur chambre étaient batis à l'ancienne. On pouvait simplement voir des briques les unes sur les autres, beignés maladroitement d'une peinture noir. Le sol était vitreux et sombre, et deux cercles blanc y étaient déssinés. À l'intérieur de chaque cercle étaient situés les lits de chacun des jumeaux. Des petites lumières éclairaient de partout dans la chambre, notamment du sol, des murs et du plafond. Cette chambre avait l'air d'un podium sur lequel on pouvait présenter une scène de théâtre.

Plusieurs tableaux étaient placardés sur un vaste mur de la chambre. En dessous de ces tableaux vierges, sur des étagères transparentes, diverses outils à desseins et peintures étaient posés. Des pinceaux, des crayons, des petits pots de peintures de toutes les couleurs, de l'eau, des règles, des gommes, des éponges...

- Woah! Exprimèrent-ils en même temps.

- This house is really something, commenta Christopher. It is unbelievable that such things exist! ( Cette maison c'est vraiment quelque chose, comment de telles choses peuvent exister?)

- Я не понимаю, что ты говоришь. Иностранные языки всегда активны. Rétorqua Morphé inutilement en Russe. Il venait de dire : Je ne comprends pas ce que tu dis. Les langues étrangères sont toujours actives.

Ils se regardèrent avec de grands yeux. Il était inutile de parler. Leur union était supposé faire la force, mais ne pas parler la même langue représentait une faiblesse considérable. Ils communiqueraient alors avec des gestes.