CHAPITRE 44 : QUELLE HISTOIRE D'AMOUR!

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Karl venait de découvrir des secrets tellement inopinés, que son coeur plongea dans un désarroi important. Lui qui semblait tenir le rôle de l'oisif dans toute cette histoire, venait de saisir une décharge éléctritque de révélation, qui ne pouvait pas le maintenir dans l'inaction. Au départ, il considérait qu’il était un homme triste, mais il réalisa que ça pouvait être pire. Les choses peuvent toujours devenir pire.

Après avoir consommé cette liqueur, il se sentit plus courageux. Il saisit la clé de la porte et souffla pour évacuer l'angoisse. Cette femme devait être furieuse contre lui à l'heure qu'il était. Il avait quand même mit ses pieds dans ses affaires!

Il tourna la clé, et le déclique signifia qu'elle s'ouvrit. Il poussa alors la porte brusquement pour ne pas se laisser surprendre par quoi que ce soit et perça la chambre de sa présence, pour surprendre l’autre.  Mais sa partenaire de chambre ne lui réservait aucune surprise réactionnaire, puisqu'il était évident qu'elle serait exaspérée.
Néanmoins, il y a avait de l'inattendu...  

Positionnée comme un gorille faché, cette femme se tenait dans un coin de la chambre et regardait Karl comme un taurreau furieux devant un mouvement de drapeau. Elle avait ôté son masque, et tenait un vibromasseur, en guise d’arme pour punir le jeune homme.

“ C’est quoi ça? “ Pensa Karl, une envie inopinée de rire, passant par là. Mais il résita à l’envie.

Contrairement à certains citoyens de cette maison, la dame avait un visage bien composé. Il s'agissait d'une humaine munie de plusieurs tâches rouges sur son visage à force de porter ce masque humide. Elle avait des cheveux long jusqu’au menton. Il était vrai qu'elle n'était pas ce qu’on appelle “ Belle “, mais des femmes comme elle, on en trouvait beaucoup à l'extérieur de la maison du talent; contrairement au sosie de Nathaly Sally ou encore de ces vilaines cuisinières, actrice dans la mort de Samuel Nikel.

La partenaire de chambre de Karl le regardait avec un regard qu'elle espérait épouvantable, mais il n'en était rien. Karl savait qu'il pouvait peut-être s'en sortir si la bagarre était requise, mais il était là pour parler à son mental, pas pour se battre. .

Il éleva ses mains vers elle, dans l'espoir de l'insciter à la paix. Mais celle-çi plia ses poings ( dont un contenait le godemichet) avec rage et émit pour la première un son semblable à une voyelle.
Elle fit deux pas en avant, en brandissant l’arme qu’elle s’était choisi. Karl se demandait où elle comptait le faire rentrer, dans des conditions pareilles. Il faillit rire à nouveau, mais se retint.



- Ok Ok! Dit Karl abruptement et avec sérieux. Nous ne sommes pas des ennemis ma beauté, du calme s'il te plait. Des femmes comme toi, j'en ai aimé plein dans ma...

Elle fonça sur lui tel un sumotori déchainé, et avec une de ces vitesses! Karl l'évita en montant catastrophiquement et vélocement sur le lit. Il commença tout de même à douter qu'il gagnerait si la force était requise.

Il descendit ensuite du lit. Ils venaient d'échanger leur position de départ.

- Écoutez Madame, je sais que vous êtes une soeur d'une paroisse quelque part à l'extérieur d'içi, osa t-il ahuri, dans la crainte d'un mouvement nouveau de la part de son pourfendeur temporaire. J'ai vu vos robes, moi aussi je suis chrétien, enfin pas pratiquant, mais on a tous des comptes à rendre à Dieu vous savez.

La dame fonça cette fois vers Karl avec plus de rage. Celui-çi monta à nouveau le grand lit. D’un geste inattendu, sa partenaire, tira avec force les draps, et surprenamment, les couvertures glissèrent aussi facilement que du papier, et Karl tomba sur le lit , le dos en premier, dans un déséquilibre qu’il n’avait pas supputé. Cette fois, il eut la ferme conviction qu’elle était plus forte que lui, et de loin. Il ne fallait surtout pas, qu’il se retrouve entre ses mains. Elle réussirait à faire rentrer cette chose où bon lui semblerait!

Karl avait au moins, cet avantage d’être plus rapide qu’elle. Il roula lestement du lit, et se retrouva debout, à nouveau devant la porte de la douche. La situation devenait hors de contrôle.

La Maison du Talent ( Appauvrir le Monde, Enrichir les Tombes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant