Chapitre 58

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Je me réveillai les membres complètement engourdis par cette longue sieste. Quand j'ouvris les yeux, je remarquai que ce qui m'entourait ne m'était pas si familier que ça. On aurait dit que j'étais allongée sur ce qu'il semblait être des sacs de sables dur comme du bois.

Je me relevai difficilement et constatai que j'étais dans une espèce de cale à bateau.

Attendez une cale... Un bateau ... ?

Soudain les souvenirs douloureux et les semaines de tortures que j'ai passé sur le bateau de Crochet me revinrent comme une gifle en pleine figure. J'étais seule et apeurée...Avant que Peter ne vienne me sauver...

Peter...

Je m'en souviens maintenant ! Je me souviens de tout !

De tout...

Même de ma période psychotique... Oh mon dieu...J'ai tué Crochet... ! Et...Tous ces pauvres gens...

Je posai une main tremblante sur mes lèvres froides.

Non, non, non !!! Ce n'est pas possible ! Je ne suis pas comme ça ! Et cette femme... Les voix dans ma tête...Ce n'était autre que...

Soudain des pas résonnèrent au-dessus de ma tête et mon inquiétude redoubla. Je ne peux pas rester là !

La trappe de la cale était par chance ouverte et je pus sans aucun mal sortir de cet endroit. Malheureusement, ce n'est pas l'intérieur du bateau que je découvris mais la cabane de Peter.

Mais comment étais-je arrivée là ... ? C'est impossible...

Je marchai en rond dans la cabane de Peter quand je le vis dans l'entrebâillement de la porte. Son regard sévère me glaça le sang. C'était le même que la fois où il a failli me tuer... En un nuage vert, il se retrouva devant moi, n'ayant toujours pas prononcé un seul mot.

« Peter ... ? je demandai faiblement.

- Tu n'aurais pas dû revenir... cracha-t-il hargneusement. Tu es à l'origine de tout ça. Tu es venue au pays imaginaire tel un parasite. Tu n'attires que les problèmes et la noirceur. Tu es sombre ! Et tu le seras toujours car c'est ton destin d'être ainsi. Tu n'y peux rien, mais tu me répugnes. Quand je pense que tu m'as cru tout ce temps quand je te disais que je t'aimais. Alors tu n'as vraiment rien compris ! Tu es toujours la même jeune fille naïve qui est arrivée sur mon île ! Faible et vulnérable ! Toujours malade par le fait que son petit papa adoré ne lui accorde pas assez d'importance. Tu croyais sérieusement que je m'intéressais à ton histoire et à ton bonheur ?! Depuis le début, c'est ton pouvoir qui m'intéressait, en aucun cas tu ne m'attirais. Mais je dois avouer que tes compétences m'ont fait changer d'avis. Dans tous les domaines évidemment. Après tout...Cela méritait tous les sacrifices... »

Soudain un rictus mauvais apparu au coin de ses lèvres et il fit claquer mes hanches contre le bois de la cabane, m'embrassant avec force.

Hein ? Mais qu'est-ce que ?

J'essayai de me débattre, après tout ce qu'il venait de me dire il n'avait aucun droit de faire ça...

« Laisse-toi faire, Eve. On a toujours été comme ça. Je suis comme ça alors en quoi ça t'étonne. J'ai juste envie de toi !

- Peter...Arrête ! Lâche-moi ! »

Je tentai de le frapper mais il était trop fort. Comment avait-il pu dire ça...Il ne m'a réellement jamais aimé... Qu'est-ce que j'étais naïve ! Je me maudis tellement je lui avoir accordé ma confiance et mon amour.

Je continuais de me débattre, de le griffer mais rien ni faisait il continua de m'embrasser forçant l'excès à ma bouche. J'étais dégoutée mais je ne pouvais rien faire. Mes pouvoirs étaient comme ensommeillés et je n'arrivais à rien et je crois que même si j'avais pu m'en servir, je ne l'aurais pas fait de peur de redevenir comme j'étais avant que Peter ne me renvoi à Fairfield.

Avant que je ne puisse m'en rendre compte il souleva mes cuisses d'une main et de l'autre il bloqua mes poignets au-dessus de ma tête. J'avais oublié à quel point il lui était facile de contrôler ce genre de chose grâce à ses pouvoirs. Je me sentais prisonnière et complètement dépravée. Humiliée et trahie.

C'est quand il commença à faire glisser mon short le long de mes jambes que je compris ce qu'il avait derrière la tête. Non, je vous en prie. Tout sauf ça... ! Pourtant, je n'eus le temps de me poser toute autre question que je le sentis me pénétrer brutalement, comme il ne l'avait jamais fait. Je voulus me défendre mais c'était toujours impossible et plus douloureux qu'autre chose. Les cris résonnaient dans le fond de ma gorge comme un dernier supplice, une dernière requête. Mais rien ne se produit... Je le sentais encore et encore comme les larmes qui coulaient le long de mes joues. Il me rappelait inlassablement à quel point il me détestait, à quel point il me méprisait et qu'il n'avait jamais rien ressentis pour moi, pas même la moindre once d'affections.

Il ne faisait que jouer depuis le début... Et j'ai été idiote...

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Et c'est la fin de Neverland ? !!!!!!!! It's the end !

Vous êtes déçues ? Moi je l'aurais été à votre place. No happy ending, dure...

Non bref je vais pas tourner autour du pot, ça va devenir lourd et je vois déjà certaines d'entre vous m'attendre à la sortie de l'IUT un fusil et un calibre 25 à la main pour me faire la peau et désolée mais je suis trop jeune pour mourir. Donc, non ce n'est pas vraiment la fin !

Rectification, c'est pas du tout ça la fin !

Je vous aurais jamais fait ça enfin, c'est horrible !

Oui, j'avoue c'était sacrément puéril comme idée et aussi bien certaine d'entre vous auront l'air blasée en mode : Erine met de côté l'humour, c'est pas ton truc...

* se racle la gorge et reprend son sérieux *

Non, en vrai je posterai la suite mercredi ! Cette partie était quand même un chapitre et faisait partie de l'histoire. Ma petite blagounette pas drôle ne change en rien le file directeur de l'histoire et ce moment était malheureusement prévu...

Alors qu'est ce que vous avez en tête ? Le comportement de Peter ? Son retour ? J'attends vos hypothèses avec impatience !

Je vous embrasse !

Tchuus !

Erine

Neverland ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant