Chapitre 39 ✔️

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- Tu es à moi, Eve. Ne m'abandonne pas ! Je ne te laisserais pas faire. J'ai besoin de toi ! Je suis désolé, et je suis sincère. Crois-moi je ne l'ai jamais autant été. J'ai peur pour toi tous les jours et ça me rend faible. Pendant ces deux semaines, je me suis efforcé à ne pas venir te voir alors que tu criais et que tu pleurais dans ton sommeil. Ça me tuait plus qu'autre chose. Je ne voulais pas que tu puisses avoir cette influence sur moi. C'est me rendre faible et vulnérable. Je n'arrive pas à me le permettre. Je ne suis pas quelqu'un de recommandable et je m'en contre fiche vu que c'est la personne que j'aime être. Mais quelque chose dont je suis sûr c'est que je ne serais jamais égoïste avec toi ! Je n'y arrive pas. Et je ne serais pas ici à te dire toutes ces choses si je faisais passer ma petite personne en premier. Cela m'a demandé un effort surhumain de le faire durant ces deux semaines mais maintenant je ne peux plus me retenir et je ne vais pas te laisser repartir ! Je ne vais pas faire celui avec trop de fierté qui préfère laisser partir celle qu'il aime à cause d'une histoire de pouvoirs ! Je suis un lâche mais avec toi, je m'en voudrais toute ma vie si je ne te disais pas que je t'aime. Parce que oui Eve, je t'aime ! Et ça tu ne pourras jamais en démentir !

Il vient bien de me dire qu'il m'aime ?

Je restai abasourdie à ses mots qui me paraissaient tellement vrais. Bien trop cru pour être inventé de toute pièce.

Il vient de me dire qu'il m'aime !

Je ne pus m'en empêcher : je me jetai sur lui en l'embrassant avec force. Il avait cet effet sur moi. Même si je lui en voulais terriblement, j'aimais la personne qu'il était et je n'arrivais jamais à lui en vouloir.

- Moi aussi, je t'aime, je murmurai presque.

Je sais que cela peut paraître niais mais je le sentis sourire contre mes lèvres ce qui me rassura instantanément.
Je n'aurais jamais cru être capable de le lui dire, et pourtant me voilà dans ses bras à avoir terriblement envie de lui.

Je tirais sur ses cheveux châtains en lui mordant la lèvre inférieure, ce qui lui arracha un doux gémissement excitant.

[ /!\ Passage à caractère sexuel /!\ ]

Son regard changea et ses yeux devinrent noirs de désir. Il ne me laissa pas le temps de réfléchir une seconde de plus qu'il attaqua mes lèvres enflées en forçant l'accès à ma bouche.
Je savais ce que je voulais. Je n'étais pas perdue comme j'aurais pu le croire il y a quelques minutes. Je savais que je le voulais lui. Plus qu'à aucun autre moment.

Il agrippa sans ménagement mes cuisses pour me soulever et me balancer sur le lit. La douceur n'était pas au rendez-vous mais lui comme moi étions beaucoup trop pressés pour faire preuve de patience en incluant une certaine douceur. Il était sauvage et j'adorais ça.

Il enleva rapidement mon short et mon fidèle t-shirt un peu trop grand avant de lui-même enlever ses vêtements à l'allure primitive.

Il était maintenant sur moi laissant des baisers hasardeux le long de ma clavicule. J'aimais ses caresses mais j'en voulais tellement plus. J'avais attendu ce moment depuis si longtemps.
Peter était quelqu'un de mauvais et d'égoïste mais je l'aimais comme il était et j'avais indéniablement envie de lui.

Il tira sur l'élastique de ma culotte et enleva mon soutien-gorge d'un seul geste. Je n'étais en aucune façon gênée. Je m'abandonnai simplement à lui et à de nouvelles sensations, mon corps se cambrant à chaque morsure qu'il m'infligeait aussi délicieuse soient elles.

Il m'embrassa fougueusement avant de me pénétrer brutalement. Mes hanches se levèrent pour venir se coller au bassin de Peter tellement la douleur me torturait de l'intérieur. Ma chair semblait se déchirer.
Sous la tension, j'agrippai les omoplates du brun pour canaliser toute la douleur que je ressentais. J'entendais la respiration de Peter cadencer au rythme de ses coups de rein qui devenaient de plus en plus rapide. Je mordis son épaule brûlante de désir pour m'empêcher de crier.
Petit à petit je sentais cette affreuse sensation me quitter, remplacée par un sentiment de bien-être. La chaleur qui brûlait dans mon bas ventre fusionnait avec la sensation toute nouvelle de sentir le brun en moi. C'était devenu incontrôlable et tellement bon.
Ses mains fermement placées sur mes hanches me procuraient un tel plaisir. J'en voulais plus quand Peter lâcha un gémissement à la fois de douleur et de plaisir quand mes ongles vinrent se planter dans son dos, involontairement.

Neverland ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant