Princesse Ruby

Bonus 4

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Quelques années plus tard

PDV Esteban

– Ange... Est-ce maman qui a renversé ce vase, oui ou non ? Allez, réponds à papa, s'il te plaît.

– Non. C'est toi, répondit-elle de sa petite voix, un soupire s'échappant encore une fois de mes lèvres.

– Cela ne peut pas être papa, étant donné qu'il était dans son bureau en train de travailler, repris-je d'une voix calme, avant de lui offrir un petit sourire.

– Alors c'est Adam. Ce n'est pas maman. Maman est très gentille, tu sais."

– Ange... Soufflais-je, avant de me relever.

Ce petit diablotin continuait de me fixer avec ses petits yeux innocents, mon satané cœur réagissant déjà à ce regard si familier.

Aucun doute là-dessus ; elle savait y faire. Comme sa mère, d'ailleurs. Cette petite apprenait très vite...

Je cessais, après de longues minutes d'acharnement, de lui faire passer un interrogatoire, puis l'attrapais ensuite dans mes bras. Je déposais un baiser sur le sommet de son crâne, me rendant compte comme toujours que j'étais bel et bien faible devant ma fille.

Immédiatement mon petit diablotin serrait ses minuscules mains contre ma nuque, posant avec douceur sa tête contre mon épaule droite.

Aucun doute. C'était encore sa mère qui lui avait tout appris ; bon sang, elle est trop craquante...

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Arrivés dans le salon principal, mes yeux se posaient automatiquement sur cette chevelure brune qui dansait dans l'air au rythme de la musique. J'observais en retrait, ma délicieuse femme danser avec notre fils désormais âgé de cinq ans, sourire scotché aux lèvres.

– Maman est belle, me chuchota soudainement mon ange, mon sourire continuant de s'agrandir encore.

– Vous êtes les plus belles. Et Adam est lui aussi, très beau.

Je laissais ensuite descendre ma mini princesse, qui se dépêchait vivement de courir jusqu'à sa mère, lui encerclant déjà les hanches comme à sa grande habitude. Un sourire éclatant naissait sur le visage de Ruby, tandis qu'elle attrapait nos deux enfants adorés dans ses bras.

Enfin... elle titubait un peu vers l'arrière, et c'était donc pour ça que je me pressais de m'avancer jusqu'à elle. J'attrapais notre adorable fils dans mes bras, qui s'empressait déjà de m'offrir un doux et tendre sourire.

– Eh bien, je vois que l'on s'amuse très bien  ici...

– Effectivement, dit-elle d'une voix presque froide, caressant désormais les cheveux de notre fille.

Ah la la. Boudeuse...

Je souriais en coin, puis me rapprochais d'elle. Je me posais à côté, toujours notre fils bien blotti dans les bras. Je tournais ensuite ma tête de son côté, aimant comme toujours admirer ce visage boudeur.

– Tu boudes à ton mari ? Questionnais-je finalement, assez amusé.

– Pas du tout. Je n'ai même pas de mari, je suis célibataire, répondit-elle, alors que nos enfants descendaient de nos genoux pour aller jouer plus loin.

Profitant de cette occasion, je me rapprochais encore plus d'elle, laissant poser ma tête contre la sienne. Ma main venait ensuite s'installer sur sa cuisse, entendant déjà un charmant grognement réprobateur.