CHAPITRE 47

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Thomas n'est pas sur le mur. Il n'est pas non plus à une extrémité du canapé. Non, il est assis en plein milieu de la pièce, les coudes sur les genoux, occupé à triturer son élastique.

Newt hésite à rentrer. Les yeux de Thomas ne le quitte pas.

Le blond s'attarde sur le pas de la porte, indécis. Il pourrais aller à sa place habituelle, près du mur. Il pourrais rester ici, sur le seuil. Il pourrais lui dire qu'ils ne devraient pas tenter le diable, mais il en est incapable. Pire: il n'en a pas envie.

-Ça te va bien, cette couleur, déclare le brun enfin.

Newt porte un de ses nouveau t-shirt. Il est bleu, tous simple. C'est devenue son vêtement préféré. Il pense en racheter deux exemplaires.

-Merci.

-Tu veux que je change de place?

Thomas tient son élastique tendu entre le pouce et l'index.

-Je ne sais pas.

Il hoche la tête et fait mine de se lever.

-Non, attends.

Newt se dirige vers lui. Il s'assoit en laissant trente ce timètres entre eux.

Thomas fait claquer l'élastique sur son poignet. Ses épaules semblent se libérer d'une tension que Newt n'avait pas perçue.

Le malade serre les genoux l'un contre l'autre et baisse un peu la tête, se faisant aussi petit que possible, comme si sa taille pouvait changer quelque chose à leurs proximité.

Le brun dégage un de ses genoux et tend la main au blond en remuant ses doigts. Alors, tous les scrupules de Newt s'envolent, et il glisse sa main dans la sienne. Leursdoigts retrouvent leur place, aussi naturellement qui si ils avaient passé toutes leurs vie à se tenir la main. Le blond n'a pas vu se réduire la distance qui les séparait. Est-ce que c'est lui qui a bougé? Est-ce que c'est Thomas?

En tout cas, ils sont maintenant l'un contre l'autre: leurs cuisses de touchent, Newt sens la chaleur de son avant bras contre le sien, son épaule est appuyée sur son biceps. Thomas caresse doucement le pousse de Newt avec le sien, traçant un chemin qui va de son ongle jusqu'à son poignet. Chaque parcelle de la peau du blond s'embrase. Les gens normaux, ce qui ne sont pas malades, est-ce qu'ils font ça souvent? Comment survivent-ils à cette sensation? Comment réussissent-ils à se retenir de se toucher tout le temps?

Thomas tire doucement sur la main du blond. Newt suppose que c'est parce qu'il veut lui poser une question... Il quitte des yeux le miracle que constituent leurs mains entrelacées pour regarder cette autre miracle que sont son visage, ses yeux et ses lèvres qui se rapprochent des siennes.

Son souffle est chaud, et ses lèvres effleurent celle de Newt aussi délicatement que des ailes de papillon. Ses yeux se ferment d'eux-memes. Il est d'accord avec ce que montrent les comédies romantiques: il faut fermer les yeux.

Thomas se recule, et les lèvres de Newt deviennent toutes froides. Le blond ouvrent les yeux d'un coup et plonge ses yeux sombres dans les siens. Il comprend que le brun à la fois peur de continuer à l'embrasser et peur d'arrêter.

Newt attrape la chemise du brun et le tire vers lui.

Dans son ventre, on croirait une véritable émeute de papillons.

Il serre sa main. Ses lèvres ont un goût de caramel salé et de soleil- enfin... C'est ce que le malade imagine être le goût du caramel et de soleil. Elles ont un goût totalement nouveau pour lui, un goût d'espoir, de chance, d'avenir.

C'est le blond qui recule, cette fois, pour reprendre son souffle. Si il le pouvait, il l'embrasserait à chaque seconde de chaque jour pour toujours.

Thomas se penche vers Newt doucement, les yeux brillants.

-C'est toujours comme ça? Demande Newt

-Non, jamais, répond le brun d'une voix un peu émerveillée.

Et soudain, plus rien n'est comme avant.

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TATATATATAAAAAAAAAA! ENFIN! IL EST LA! WOUUUUUUUUUUH!

On ne l'attendez plus! Au bout de 47 chapitres!

Nan, en vrai, je me demandais. Les choses avance trop lentement ou pas?

J'espère que vous avez aimé! Ils sont trop choupinouuuuuu!

Ce soir je poste un petit bonus ;)

Bon. Le chapitre de demain, je ne vais rien dire dessus, parce que se serra le dernier avant que je ne rentre de vacances, c'est à dire deux semaines, et que je crois que je vais me faire taper quand vous aurait fini de le lire >.<

&quot;The Bubble Child&quot; - NEWTMASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant