CHAPITRE 72

923 108 188
                                    

NDA: Il y a un poème qui a été fait par midnightsun2003  

Finalement il reste que quelques chapitres, ont est vraiment à la fin de cette fiction... ;-; 

___________________________________

Newt est plus fort de jour en jour. Il ne souffre pas, sauf du cœur, mais n'en a plus l'usage. Il garde les volets fermés. Il écrit. Il a brisé tous les couples de son deuxième tome mais il ne croit plus au happy end. L'amour n'est pas un compte de fée. Le blond écrit ce qu'il ressent. Tout en refusant de voir la vérité en face.

Il ne pense pas à Thomas. Le brun lui envoie des e-mails qu'il met à la corbeille sans les lire.

Pendant les deux semaines qui ont suivi son retour, il n'a fait qu'écrire ou lire.

April fait tout pour que Newt aille mieux. Elle tourne en rond, s'inquiète et lui administre ses médicaments. Maintenant que son fils est rétabli, elle voudrait bien reprendre les activités qu'ils faisaient le soir, Sonya en moins, malheureusement. Comme Thomas, elle voudrait que le blond retrouve le cours de leur vie normal. Mais Newt n'éprouve pas vraiment de plaisir aux soirées qu'ils passent ensemble. Il n'éprouve plus aucun plaisir à rien. Le blond le fait quand même, pour sa mère. Il l'aime. April a encore perdu du poids et ça angoisse son fils. Pour essayer de lui redonner le sourire, il joue au cluedo, regarde des films et fait semblant.

Newt ne reçoit plus d'e-mails de Thomas.

-J'ai demandé à Jorge de revenir, dit April, un soir après le dîner.

-Je croyais que tu n'avais plus confiance en lui.

-Non. Mais j'ai confiance en toi. Cette histoire t'as mis du plomb dans la tête... Il y a certaines choses qu'on doit apprendre par soi-même... Malheureusement...

Dès le lendemain, Jorge est chez les Isaac, à s'activer dans tous les ses. Il est encore plus affairé que d'habitude, et c'est comme si il n'était jamais partie.

En arrivant, il prend Newt dans ses bras.

-Je m'en veux, dit-il. Tout est de ma faute.

Le blond reste serré contre lui, à s'efforcer de ne pas s'effondrer. S' il pleure, tout cela deviendra réel. Il devra vivre vraiment cette vie. Il ne reverra vraiment plus Thomas.

Il essaie de retenir ses larmes, mais il n'y arrive pas. Jorge est comme un oreiller moelleux où il fait si bon de pleurer... Et, une fois lancé, il continue pendant une heure. Jorge est trempé, et Newt n'a plus une seule larme en stock. Est-ce qu'on peut être à bout de larmes? À peine le malade se pose la question qu'il y répond lui-même en se remettant à pleurer.

Puis ses pleurs cessent enfin.

-Comment va ta maman? lui demande Jorge.

-Disons qu'elle ne me déteste pas...

-Les mères ne détestent jamais leurs enfants. Elles les aiment trop pour ça.

-Pourtant, elle devrait. Je suis un fils atroce. Et j'ai fait quelque chose d'atroce.

Ses larmes se remettent à couler, et Jorge les essuie du revers de la main.

-Et ton Tommy?

Newt secoue la tête. Il peut tout confier à Jorge, sauf ça. Son cœur est trop meurtri, et il veut garder cette douleur pour lui comme un souvenir. Il ne veut pas mettre de la pommade dessus. Il ne veut pas que son cœur guérisse. Car, s'il guérit, il serait tenté de s'en servir à nouveau.

"The Bubble Child" - NEWTMASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant