CHAPITRE 60

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L'OUÏE

Le clavier de l'alarme manque de trahir l'évasion de Newt en émettant un BIP! bruyant chaque fois que j'appuie sur une touche. Il prie pour que ça ne s'entende pas depuis le bureau de sa mère, très éloignée de l'entrée.

La porte s'ouvre avec un soupir.

Ça y est, il est Dehors. 

La rue est si tranquille que c'en est assourdissant. 

LE TOUCHER

Le métal de la poignée de la porte est froid, lisse, presque glissant. Il ne lui reste plus qu'à lâcher, ce qu'il fait.

LA VUE

Il est cinq heures du matin, et il fait trop sombre pour que Newt distingue bien le paysage. Ses yeux n'aperçoivent que la forme globale des choses, silhouettes floues se découpant sur le ciel nocturne. Un grand arbre, un autre plus petit, quelques marches, un jardinet, une allée en pierre menant à une palissade entourant un portail. 

Un portail. 

L'ODORAT

Newt est dans le jardin de Thomas. L'air est lourd et riche en senteurs: les fleurs, la terre, sa peur de plus en plus grande. Il la cache tout au fond de ses poumons. Il prends des petits cailloux et les lance sur sa vitre. 

LE GOÛT

Thomas est devant le blond, stupéfait. Newt ne  prononce pas un mot. Il pose ses lèvres sur les siennes. Tout d'abord, le brun reste pétrifié, hésitant, réticent, puis, tout à coup, il abandonne ses réserves. Il le serre très fort contre lui. Il passe une main dans ses cheveux et enlace sa taille. 

Ses lèvres ont le même goût que dans son souvenir. 



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Voilà le chapitre 60! Et je dois dire que je l'aime beaucoup! Je le trouve mignon et parfait pour faire un petit chapitre 60 (déjà) 

J'espère que vous avez aimé! 

Et que vous allez aimé la suite ;) 

"The Bubble Child" - NEWTMASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant