Louis sortit son téléphone de sa poche et appuya sur le bouton du milieu. Le message s'ouvrit. "Bonne chance. Tiens-moi au courant." Harry
Louis sourit et prit une grande inspiration avant de remettre son téléphone dans sa poche. Il aurait besoin de toute la chance possible. Il détestait quand son père était en colère car il criait, et quand il criait, les tripes de Louis se secouaient violemment et il était toujours pris entre vouloir pleurer ou frapper son père en retour. Il ne ferait jamais l'un des deux.
Il ouvrit la portière de la voiture et sortit, l'air rafraîchissant. Il le respira tandis qu'il fermait doucement la porte de la voiture, puis marcha lentement dans l'allée du jardin. Il s'arrêta à la porte et fouilla dans sa poche pour prendre ses clés. Il sentit le métal froid contre ses doigts et mit la clé dans la serrure et la tourna dans le sens des aiguilles d'une montre. La porte cliqua et il la poussa et entra dans le hall.
Louis pouvait sentir la tension dans la maison à la seconde où il entra. Son cœur battait follement dans sa poitrine tandis qu'il marchait en se demandant comment allait sa mère. Il avait toujours eu cette peur folle et irrationnelle que son père finirait par assassiner sa mère et aurait fuit ou l'aurait attendu à l'intérieur pour le tuer aussi. C'était ridicule parce qu'il ne pensait pas que son père soit capable de cela, mais il devait il y avoir une raison pour laquelle il y pensait, n'est-ce pas ?
Il tourna dans le salon et il n'y avait personne. C'était étrangement calme et il n'aimait pas cela. Il monta doucement les escaliers et alla dans la chambre de sa mère. Il tapa doucement sur la porte et il n'y eut pas de réponse, alors il baissa la poignée et entre. Il la vit là, au lit. Il se rapprocha pour vérifier qu'elle allait bien, puis sortit et ferma doucement la porte derrière lui. ...: Louis.
Louis sortit presque de sa peau au son de la voix de son père derrière lui. Il se retourna, le cœur battant, et regarda son père. Il avait l'air sévère et sérieux, comme toujours.
Charles (son père): J'ai entendu que tu n'es pas allé au match hier.Louis: O-on peut faire ça ailleurs ? Pour ne pas réveiller maman ?
Le père de Louis le fixa simplement. Louis n'osa pas détourner le regard. Après quelque secondes, son père se retourna et se dirigea vers son bureau. Louis le suivit. Il entra et c'était toujours pareil : propre, rangé, tout à sa place, juste comme le père de Louis l'aimait.
Le jeune homme observa son père s'assoir dans sa chaise tournante. Louis resta debout jusqu'à ce que son père lui fasse signe de s'assoir.
Charles: Explique.
Louis: Je me suis inscrit à la chorale il y a un moment. Dit Il, la voix instable. Et la compétition des communales était le même jour que le match et je-je ne savais pas quoi faire.
Charles: Tu as choisi une compétition de chant au lieu du football ?
Louis: Ils avaient besoin d'un douzième membre, papa.
Charles: Ce n'est pas ton problème. Dit-il en ayant l'air dégouté. Ce match était ta chance d'être remarqué, Louis. Des recruteurs de partout étaient à ce match. Tu as loupé ta chance.
Louis sentit l'envie de soupirer. Il voulait crier et laisser son père assis là et aller partout sauf ici, mais il ne pouvait pas faire cela.
Louis: Il y aura d'autres matchs, papa.
Charles: Ce n'est pas le problème, Louis. Louis détestait vraiment le fait qu'il ait besoin d'utiliser son prénom dans pratiquement toutes les phrases. Le problème est qu'en choisissant ce chant ridicule, tu t'es autorisé à être moquer. Tu finiras sans amis et sans petite-amie, et qu'auras-tu alors ?
Harry, pensa-t-il. J'aurai Harry.
Charles: Ces enfants de la chorale ne sont pas comme toi, Louis. Continua son père. Tu es différent, spécial, tu viens d'une bonne famille, de l'argent. La plupart d'entre eux vivent dans des petites maisons et n'ont pas d'argent. Tu as tout, Louis. Un bon fond et du talent. Tu ne peux pas rejeter tout ça pour une stupide compétition de chant !
Louis: Chorale.
Charles: Quoi ?Louis: C'est une compétition de chorale. Ça s'appelle comme ça et ce n'est pas stupide. Dit Il. Il en avait marre, il était fatigué de tout. J'aime ça et je suis doué.
Charles: La chorale ne va pas t'amener dans une des meilleures universités, Louis.
Louis resta silencieux parce qu'il n'avait pas vraiment de réponse à cela.
Charles: Et Eleanor ?
Eleanor. Pourquoi devaient-ils toujours amener Eleanor là dedans ?
Louis: Et bien quoi ?
Charles: Et bien, vous deux semblez bien vous entendre. Si et quand tu l'épouseras, elle aura besoin que tu t'occupes d'elle et de ta famille, quand le temps viendra.
Louis: Papa, je n'aime même pas Eleanor.
Charles: Tu n'as pas à l'aimer, Louis. Elle est juste la meilleure solution pour toi. Tu penses que j'aime ta mère ?
Louis se mit en colère. Il ne s'était jamais confronter à son père, mais maintenant il se leva de sa place et se pencha par-dessus la table.
Louis: C'est exactement pour ça qu'elle est comme elle est ! Dit Il en élevant la voix. C'est ta faute ! Je ne veux pas finir comme toi !
Le père de Louis se leva aussi. Il était plus grand que Louis, la plupart des gens l'était, et il avait l'air très en colère. Le corps de Louis tremblait de colère et de frustration. Il serra les poings et il pouvait nettement sentir ses ongles s'enfoncer dans les paumes de ses mains.
Charles: Tu veux savoir ce que j'ai aussi entendu de la mère de Zayn Malik aujourd'hui ?
Louis savait ce qu'il allait dire. Il savait qu'il avait entendu les rumeurs (quoique vraies) sur lui et Harry que Liam avaient répandues avant leur arrangement.
Louis: Je peux deviner. Dit Il en soupirant, ne se souciant plus de ce que son père pensait.
S'il voulait le réduire en bouillie, alors qu'il le fasse. Au moins, il ne mourrait pas lâche, ou du moins pas dans ce respect.
Charles: Peut être, alors j'aimerai que tu m'éclaires. Dit-il en croisant les bras. D'où viennent ces rumeurs, Louis ? Elles poussent juste dans le sol ?
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Things I can't [L.S]
Fanfiction"-Louis ? -Umh ? -Changerais-tu ta vie pour moi ? -Je t'aime Harry."