CHAPITRE 33

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Louis courut à travers la pièce et attrapa Kenny par le col de son t-shirt. Kenny lui demanda ce qu'il faisait, mais il s'en ficha, il balança simplement son bras en arrière et le frappa à la mâchoire. Son sang bouillait, il ne se rappelait pas la dernière fois où il avait été si en colère.

Kenny: C'est quoi ce bordel, Tomlinson ? Cracha T'il, et Louis le poussa contre le mur.

Louis: C'est comme ça que tu arrives à coucher avec tout le monde, Kenny ? Tu les drogues et après tu fais tout ce que tu veux avec eux ?

Kenny: Je n'ai jamais-

Louis: Oh, si. Parce que je reviens de l'hôpital et les résultats des analyses ont révélé que Harry Styles a du putain de Rohypnole qui coule dans ses veines !

Kenny: L'hôpita-

Louis: Tu savais. Lui dit Il avec colère. Il le poussa plus fort contre le mur et Kenny gémit. Tu l'as laissé prendre le volant en sachant qu'il avait cette merde dans son organisme. Tu l'as laissé conduire alors qu'il n'avait pas toute sa tête. Mon Dieu, tu es chanceux qu'il s'en soit sorti indemne ou tu devrais te trouver un lit d'hôpital.

Kenny: Je ne l'ai pas touché. Protesta T'il, et Louis le repoussa. Mec, je te jure, je ne l'ai pas touché.

Louis: Alors pourquoi le droguerais-tu, connard ? Rit il cruellement. Tu as juste pensé que tu le droguerais et le ramènerais dans ta chambre, puis que tu le déshabillerais et le mettrais dans ton lit ? Parce que, franchement, Kenny, ça n'a pas de sens.

Kenny: Oui.

Louis: Quoi ?

Kenny: Oui, c'est ce que j'ai fait. Lui dit Il, ses yeux noirs remplis d'inquiétude. Écoute, je- ouais. Je voulais coucher avec lui, mais je ne-. Enfin, je ne le violerai jamais.

Louis lui lança un regard perplexe.

Kenny: J'ai juste pensé que s'il croyait avoir couché avec moi une fois, il recommencerait, tu sais ?

Louis le fixa. Il disait la vérité.

Louis: Oh mon Dieu. Putain, t'es sérieux ? Zayn est le plus intelligent de votre famille, putain de merde.

Kenny: Tu peux me laisser ?

Louis le regarda.

Louis: Non. Non, je ne peux pas parce que tu l'as quand même drogué.


[...] Harry: Oh, Dieu merci. Dit Il en soupirant de soulagement après que Louis lui ait dit la vérité. Tu es sur ?

Louis: Je suis sur. Sourit Il. Il disait définitivement la vérité.

Harry: Je devrai le dire à mon pè-

Louis: Je lui aie dit avant de venir. Il était toujours en colère, ce qui est compréhensible, mais il sait.

Harry sourit et regarda Louis prendre à nouveau sa main dans la sienne. Il pensa à se dégager, parce qu'il devrait retourner vers Eleanor et l'équipe de football et tout cela, mais il voulait juste avoir ce moment, juste pendant un instant, donc il ne le lâcha pas.

Louis: Donc, hum, quand est-ce que tu sors d'ici ?

Harry: Ils ont dit ce matin qu'ils veulent me garder pour la nuit, juste par précaution. Il leva les yeux au ciel et Louis sourit. Puis son sourire s'effaça.

Louis: J'ai eu tellement peur quand j'ai appris ce qu'il t'est arrivé. Dit-il doucement à Harry, ses yeux bleus bloqués sur les siens émeraudes. Tout ce que je voulais faire était réparé ça. Je suis tellement heureux que tu ailles bien.

Harry sentit son estomac se remplir de papillons et il sourit à Louis.

Harry: Je ne savais pas que tu t'en souciais. Taquina-t-il.

Louis: Tu te fiches de moi ? Demanda T'il, les yeux s'écarquillant. Vraiment ? Tu ne crois pas que je m'inquiète ?

Harry haussa un peu les épaules.

Harry: Je ne sais pas. Je ne sais jamais vraiment à quoi tu penses dans ta petite tête.

Louis: A toi en général. Dit il un peu timidement.

Harry le fixa simplement en se demandant s'il le pensait. Il avait l'air de le penser, ses yeux toujours au niveau de ceux de Harry et il traçait toujours des dessins invisibles sur la main de Harry avec ses doigts.

Harry: Hum. Tout à l'heure avant que l'infirmière entre, tu as dit que tu voulais me parler de quelque chose. Qu'est-ce que c'était ?

Louis hocha rapidement la tête.

Louis: Oh. Oh, ouais. Je- demain ! Je peux te parler demain ? Tu sais, une fois que tu seras sorti d'ici.


Harry acquiesça et se demanda ce que pouvait être la chose dont Louis voulait lui parler pour exiger qu'ils soient ailleurs

Harry: Bien sur. Comme tu veux.

Louis: Tu crois que tu es assez fort pour venir chez moi ? Je passerai te prendre et je te ramènerai, tu seras en sécurité, je le promets.

Harry rit et ses côtes lui firent mal, ayant l'impression que quelqu'un les poussait avec une batte de cricket. Il essaya de rester calme, mais cela faisait vraiment mal et il ferma fort les yeux pendant une seconde.

Louis: Tu vas-

Harry: Ça va. Dit Il en regardant Louis qui s'était presque levé de sa chaise. Ça va, assied-toi. Le jeune homme s'assit, mais n'avait pas l'air moins inquiet. Oui, je viendrai chez toi demain. Lui dit Il, et Louis acquiesça.

Louis: D'accord. Sourit-il légèrement. C'est un rencard. [...] Louis arrêta sa voiture à l'extérieur de la maison de Harry le lendemain, remonta l'allée et frappa à la porte. Il avait pensé que Harry aurait besoin d'un peu d'aide pour sortir car il était toujours blessé et souffrait beaucoup. Son père ouvrit la porte et lui sourit.

Des': Content de te voir, Louis. Le salua-t-il en reculant et en lui laissant la place d'entrer.

Il ferma la porte et cria à Harry que Louis était là.

Des': Ce Kenny, ils l'ont mit en liberté conditionnelle.

Louis: C'est tout ? Demanda T'il en sentant son sang courir plus vite dans ses veines.

Des': Ouep. Il est toujours mineur, donc ils ne peuvent pas faire grand-chose.

Louis: Quand même, ce n'est pas juste.
Des': je sais.

Things I can't [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant