CHAPITRE 41

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(chapitre beaucoup plus long,, hesitez pas à commenter pour mieux faire avancer l'histoire,, avec tout mon amour. M.)

Louis se réveilla, la lumière brillante un peu trop dure pour ses yeux. Ses yeux s'habituèrent à l'intense lueur, puis il prit conscience d'où il était, la réalité terrifiante de tout ce qui était arrivé la veille le frappant durement.

Louis déglutit et tourna la tête sur le côté pour regarder Harry, dont la bouche était ouverte, ses yeux fermés, de petits ronflements s'échappant de sa bouche. Louis sourit. C'était la première fois qu'ils avaient dormi ensemble sans vraiment coucher ensemble. Leurs vêtements étaient intacts et c'était agréable d'être juste là avec Harry, de l'avoir à nouveau dans ses bras.

Il se rapprocha et mit son bras autour de Harry, le serrant, et Le jeune homme sursauta.

Harry: Que- Oh. Il s'arrêta, les sourcils tombant. Pardon, j'ai oublié que tu étais là- Non. Je n'ai pas oublié que tu étais là, tu m'as juste surpris.

Louis: Désolé. Lui dit Il, et il tira doucement son bras, le pressant de se rallonger. Je me suis rappelé que tu m'aimes et je n'ai pas pu m'en empêcher.

Harry se rallongea et se suréleva sur un coude. Il sourit à Louis et le cœur de celui-ci se figea, puis s'accéléra.

Louis: Je suis tellement amoureux de toi.
Harry: On est deux. Dit Il, le sourire grandissant.

Louis: Tu es amoureux de toi aussi ? Taquina t'il.

Harry: C'est ton moyen pour que je le dise ? Demanda T'il, un sourcil se levant.

Louis ne dit rien, il l'observa simplement avec des yeux amusés.

Harry: D'accord, sourit Il, je suis amoureux de toi aussi. Genre, tellement amoureux que je ne comprends pas.

Louis sourit en coin.

Louis: Tu es sur que tu n'essayes pas juste de coucher avec moi ?

Harry: Tu as peur d'aller au lycée. Je le sais parce que tu as tourné ça au sexe.

Louis: Peut être. Admit Il en retombant sur les oreillers avec un soupire.

Il ferma les yeux, sa tête tournant. Il souhaitait ne pas avoir à faire cela. Louis sentit Harry se déplacer à côté de lui, puis il ouvrit les yeux et le trouva sur lui en souriant.

Harry: Je serai là, tu sais. Je serai avec toi et tu y arriveras, je le promets. Tu verras.

Louis: Merci. Dit Il en levant la main pour baisser Harry de façon à ce que leurs corps soient l'un contre l'autre. Il y a toujours mon père par contre.

Harry: Je viendrai avec toi. Lui dit en mettant ses bras autour du cou de Son amoureux. Si tu le veux, je viendrai avec toi.

Louis soupira et enroula ses bras autour de la taille élancée de Harry.

Louis: Non, mauvaise idée. Je veux dire, ne te méprends pas, je suis reconnaissant. Ça compte pour moi que tu serais prêt à faire ça mais... Il s'arrêta et secoua la tête. Tu ne sais pas comment il est, ce dont il est capable. Je ne sais même pas de quoi il est capable. Je dois faire ça moi-même.

Harry: D'accord. Il fronça légèrement les sourcils. Mon Dieu, tu as intérêt à aller bien.

Louis ne lui assura pas qu'il irait bien. Il souffla, puis embrassa Harry parce que, parfois, Harry lui faisait oublier et tout ce qu'il voulait était oublier. [...] Des regards vides, des murmures bas, des yeux critiques, un silence peu enviable, le bruit blanc familier remplissant son esprit, ses oreilles, sa tête. Il se sentait malade pour Louis, pour lui-même, pour tous les autres êtres humains qui avaient dû subir cela et devraient l'endurer dans le futur. Le monde semblait s'incliner au ralenti tandis qu'ils marchaient dans les couloirs en silence côte à côte. Les jambes de Harry paraissaient lourdes, comme s'il ne pouvait pas avancer plus vite, comme s'il marchait dans un climat humide, l'air chaud le retenant, le tenant jusqu'à ce qu'il ne puisse plus s'échapper de ses griffes.

Il jeta un coup d'œil à Louis qui le regarda aussi. Harry ne pouvait pas déchiffrer son expression, c'était beaucoup trop difficile, le monde était flou mais à la fois facile à voir au travers. Harry pouvait voir un amas de veste letterman rouge se tenant près des casiers tandis qu'ils avançaient dans les couloirs. Il entendit Louis prendre une grande inspiration, puis souffler doucement et Harry s'arrêta presque.

Les doigts chauds de Louis trouvèrent les siens et s'enlacèrent autour d'eux.

Harry: Qu'est-ce que tu- Tu es fou ? Demanda t'il doucement. Louis, on est des cibles ambulantes.

Louis: Je les emmerde. Dit Il. Il hocha la tête en direction d'un des joueurs de foot embrassant sa petite-amie à leur gauche. Si ils peuvent le faire, dit-il, puis montra Mason et Emilia se tenant la main de l'autre côté, et qu'ils peuvent le faire, je ne voix pas pourquoi on ne peut pas le faire aussi.

Harry: Tu sais très bien pourquoi. Marmonna T'il, mais il ne fit aucun geste pour détacher ses doigts de ceux de Louis.

Louis: Eloigne-toi si tu ne peux pas le faire.
Harry: Non, tu as raison. Dit il en resserrant sa poigne. On a les mêmes droits qu'eux, pas vrai ?

Louis: Complètement. Sourit Il, il leva la tête et ils passèrent devant les footballeurs en souriant, les laissant bouche bée. ...: Pédés ! Cria quelqu'un derrière eux.

Harry sentit le bras de Louis s'enrouler autour de sa taille tandis qu'ils atteignaient le bout du couloir.

Harry: Tu veux mourir ? Sourit Il en jetant un coup d'œil à Louis.

Louis: Non, plutôt l'opposé en fait. C'est ma vie et je veux marcher dans le couloir en tenant la main de mon copain, je vais marcher dans le couloir en tenant la main de mon copain.

Harry: Bon argument. Sourit Il.

Louis: Absolument. Lui dit Il, puis il sourit. En plus, on est membre de la famille royale après tout. ...: Louis Tomlinson.

Louis se tourna pour voir Kenneth Malik venir vers lui. Louis leva ses yeux bleus au ciel et soupira. Il supposait que tomber sur Kenny était inévitable.

Kenny: Je vois que tu ne portes plus la veste.

Things I can't [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant