Delicious pleasure(1&2)H.S (mâture)

XVI

Ainsi s'en suit le reste de mes journées, à poursuivre mon travail. Je passe de nombreux coup de fils pour l'organisation, j'envois les premières photos à l'imprimerie, je remplis les fichiers obligatoires sur les droits d'auteur exigés par Mr Stan. Et je ne dors plus depuis trois jours, en buvant des litres de café. Je n'ai pas revu mon chez moi depuis, et je passe mon temps dans mon studio en descendant de temps à autres à l'épicerie d'en bas lorsqu'un petit creux me prend.

Je ne pensais pas que tourner en rond pouvait me faire autant mal au ventre et me mettre à la limite de m'évanouir.

Jamais je n'aurais cru en arriver là, bosser durement jusqu'à m'en faire du mal. Et pourtant c'est dans tout sacrifice que je me suis engagé à cette passion d'adolescente, alors ce n'est pas une foutue concurrence à la noix qui va me faire chuter.

Lorsque je fini de remplir les fichiers et de boire ma tasse de café, mon téléphone sonne pour me prévenir d'un message.

De Mr Styles, à 10H05 :

Mademoiselle Lewis, j'espère que tout se passe bien pour vous. Je n'ai pas eu de vos nouvelles depuis notre dernière escapade. Dites moi tout je suis patient et vous me manquez, H.

Un sourire nerveux se forme sur mon visage et mon instinct est de le rassurer. Quand je vois cette amitié qui s'est agrandit avec le temps je vois que nous y sommes attachés et que tout est basé sur la confiance. Nous sommes de bons et sincères amis...

De moi, à 10H07 :

Je vais très bien mon cher, seulement beaucoup de papiers à signer pour l'exposition qui approche à grand pas. Je vous appellerais dés que j'aurais du temps libre, vous me manquez aussi, B.

Je ne peux m'empêcher de repenser à ce qui est arrivé la dernière fois que je l'ai vu. Il y avait avec nous son amie Erin Smith qui était...

Une charmante personne sans aucun doute et qui en si peu de temps est parvenue à me donner du plaisir alors que c'est une femme, que je n'ai jamais éprouvé la moindre attirance pour les femmes. Et c'est loin d'être dans mes projets voyons...

Mais cette expérience m'a fait ouvrir les yeux sur plusieurs choses, le lendemain lorsque je me suis réveillé dans l'appartement d'Harry, j'ai activé la prise automatique de mon appareil que j'ai déposé sur un meuble pour remplacer mon trépied et j'ai exploité nos corps nus enroulés dans les draps, dans les bras l'un à l'autre puis je me suis bien mise de dos pour que je ne sois pas reconnaissable.

Depuis cette photo est devenue ma favorite, parce que Harry est mit en avant sur l'image, c'est le premier que l'on remarque et moi je fais partit du décore pour le mettre en valeur.

Quand je zieute les dernières photos avec admiration, mon téléphone sonne et je décroche me doutant bien qu'il s'agit de Mr Styles.

- J'espère que vous m'appelez pour une bonne raison.

- Brook ?

Merde, parfois il faut éviter de trop s'emballer et je suppose que c'est l'un de mes pires défauts. Je me redresse de mon siège en reprenant un air sérieux.

- Briar, salut.

- Salut.

Quand elle me répond je ne manque pas ce ton inquiet qu'elle utilise et je sais déjà pertinemment que quelque chose ne va pas. Addison je suppose...

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Il faut que tu viennes à l'hôpital.

- Qu'est-ce qu'Addison a encore fait ? Je panique.