Delicious pleasure(1&2)H.S (mâture)

XXXI-Tome 2

Une semaine après

Je jure de douleur en sentant mon dos à deux doigts de craquer lorsque je dépose le tout dernier carton. Puis je m'effondre au sol en hurlant à quel je suis heureuse que cette torture ait prit fin. Mon agent immobilier ma prise par surprise, il m'avait trouvé quelque chose et une petite famille était très intéressé par l'appartement. Le souci c'est qu'ils viennent d'Espagne, et ils n'avaient pas beaucoup de temps donc ils ont pris l'appartement à la valeur que j'avais estimé. Et heureusement j'ai pu trouver un petit appartement dans le même quartier, bien qu'il fallût faire vite. J'ai couru pour faire les cartons et le ménage, mon dieu un jour de plus en retard et j'étais fichue. Je venais tout juste de rentrer de San Francisco avec ma sœur et ça m'est tombé dessus. Même si la nouvelle était surprenante je suis carrément heureuse d'être partis. Toujours couché au sol, j'entends London arriver avec quelques sacs puis elle m'imite en se joignant à moi. Les yeux fixés au plafond, tout se mélange dans ma tête, c'est comme si le temps s'était arrêté...

- Ça y est, prête pour un nouveau départ ?

- Ça y est, je confirme.

- Quand je pense qu'on a été que deux dans cette épreuve, elle souffle.

- J'ai demandé à mes frères costaux, mais ils sont bien trop occupés.

- Et tu les as crus ?

- Oui ?

- Bon sang Brook, on trouvera toujours le moyen d'éviter un déménagement.

- Ok et pourquoi tu es venue alors ?

- Parce que je suis ta super pote.

- C'est gentil à toi, je ris.

London me parle de nouveau départ, et oui c'est clairement ce qu'il se passe. Nous sommes à deux doigts de comprendre ce qui se passe. En fait c'est tout simple, Addi a été opéré il y a une semaine, notre expo est sauvée et j'ai un nouveau chez moi. Cet appart est très cosy, on sent bien qu'il est petit, justement c'est pour une personne. Je ne sais pas tout à fait comment les choses évolueront, ni si je resterais longtemps ici.

- C'est quand qu'Addison se fait retirer ses pansements ?

- Demain.

- Tu stresses ?

- Je l'air de stressé ?

Elle ricane en me regardant de haut en bas.

- Je te connais par cœur.

- Ok, je souffle. Oui j'ai peur. Je ne... je ne sais pas comment réagir si jamais-...

- Si jamais elle ne voit pas ?

- ...

- Il ne faut pas y penser, il suffit d'agir en conséquence. Tu te torture l'esprit et c'est inutile.

- Tu as raison.

Elle sait très bien à quel point ces dernières années ont été dures pour Addison et nous tous, ce n'est pas moi qui suis tombé aveugle, mais j'ai partagé sa douleur n'est-ce pas ?

- Tu sais quoi ?

- Mhh...

Je décide de changer de sujet et de me lever pour la pousser à se remuer.