Delicious pleasure(1&2)H.S (mâture)

XLIX-Tome 2

Le ressent-il ? Ce que je ressens ? La simple conscience des actes commit sur moi ? Il y a ce bourdonnement au fond de mon ventre. La procuration électrique sur ma peau. Ou peut-être dans ma chair. Tout ça parce qu'une simple pulsion nous a menée jusqu'ici. On a l'air fou. Tout comme c'est juste nous. Sans ça, je serais malheureuse. Ce n'est pas lui qui me domine. Non, c'est moi et pourtant il y a tant de satisfaction. Ok, je détails...

-       Rose, merde.

Quoi encore ? Il manque quelque chose ? Mon expérience suffit bien comme ça. Il peut s'en contenter. Sa façon de tirer sur mes cheveux pour me guider, m'excite et me vexe en même temps. Je grogne mais garde mon rythme. Il ne se plaindra pas longtemps. Surtout à cet instant précis où son sexe tremble abondamment entre mes lèvres. Il se passe plusieurs choses entre lui et moi. Mon ressentit est toujours aussi frustrant et agréable. Je veux dire l'entendre gémir. Le sentir me toucher. Savoir que moi, et moi seul peux lui procurer ce plaisir. Ça me rend dingue, et mes reflexes sont toujours les plus mauvais. Lorsque je plante mes griffes dans cette petite zone, juste en dessous...

-       C'est pas vrai !

Tout ce que j'entends, c'est qu'il est à deux doigts de s'effondrer. Qu'il a peut-être même envie de pleurer. Personne ne peut comprendre. Son souffle emporté dans une cadence aussi fluide que la mienne. Et ma langue gourmande en recherche de goût. Ça paraît aussi simple quand on l'imagine. Mais l'exercer peut souvent nous surprendre. Tout dépend de l'homme et de notre confiance en soi. À mon âge j'en ai beaucoup. À mon âge j'en réclame beaucoup plus. Je voudrais passer ma vie avec lui pour le regarder apprécier mes atouts. Enfin, si je les ai encore quand je serais vieille et perchée sur une canne.

-       Brook je t'en prie.

Perdue dans mes pensées, je comprends son supplice. Il fait toujours ça lorsqu'il est au bord de la délivrance. Il s'accroche juste à mon épaule, et sa jambe droite se met à trembler. Prise par l'effet, je m'autorise à avaler sa jouissance. Dans laquelle il devient dingue. La bonne nouvelle, c'est qu'il ne m'a pas appelé par un autre prénom. La mauvaise c'est qu'il tombe en arrière. Alors que j'étais prête à avoir mon festin. Non, pourquoi pas ?

-       S'il te plait, ne t'endors pas.

-       Madame a peur d'être laissée en plan.

Il rit de moi et je roule des yeux. En attendant je m'assois sur son bassin pour embrasser son torse. Jouer avec ses tétons. Mordiller les zones les plus chatouilleuses que je lui connaisse. Juste pour ne pas le perdre. Quand je vois ses yeux ouverts, je souris. Brossant son nez avec le mien, je peux enfin avoir toute son attention.

-       On dit que les gens ont davantage besoin de sexe quand ils se rapprochent de la trentaine. Tu confirmes ?

-       Vu la fellation que je n'avais pourtant pas réclamé, je suppose que tu es dans cet état d'esprit oui.

-       Sincèrement. Je souffle. Je crois que ça me fait peur.

-       La fellation ?

-       Non, abrutis.

Je claque son épaule. Désespérée par ce que j'ai en tête, je presse ma joue contre celle-ci.

Soudain je sens ses mains passant sous ma robe pour triturer le tissu de ma culotte.

-       Qu'est-ce qui t'inquiètes ?

-       Vieillir.

-       Hum...

-       Et ne plus ressentir cette fusion sexuelle de nos jeunes jours.