XVII-Tome 2

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Mon téléphone vibre dans la poche de mon jean au moment où je sors de PhotoFree. Oui, je porte un jean et un tee-shirt blanc tout basique, et je ne parle même pas des vans blanches qui me donnent envie de courir. Comment trouver l'envie de me faire belle maintenant que je suis en rupture ? Il n'y a plus personne à impressionner... Et puis ces chaussures m'avaient manqué. New York est légèrement couvert aujourd'hui, du fait que la température ne soit pas désagréable même si cette ambiance grisâtre donne de plus en plus envie de pleurer.

Ça fait une semaine que je pleure en rentrant chez moi, c'est le genre de période que je déteste. Je connais mon tempérament, j'ai besoin de de temps pour que la boule ne cesse de gonfler. Cela n'empêche que j'en ai assez de dormir en mouillant mon oreiller, je me suis faite la promesse de m'occuper l'esprit, au lieu de rester dans mon coin à planer. Je suis déjà heureuse de ne pas être du genre à imposer ma vie intime à celle du professionnel.

Je compose le message que je viens de recevoir.

De : Harry

18 : 12

J'ai fini plus tôt que prévu.

Je te souhaite une bonne continuation.

Salut, rose.

H.

Il y a tout dans ce message, tout comme il y a plein de mots codés derrière tout ça. Traduction : J'ai fini de rassembler toutes mes affaires de l'appartement, à présent tu vis seule. J'espère pour toi que la vie te réussira sans moi, adieu la femme que j'aime.

C'est comme s'il me laissait respirer tout en continuant de m'envoyer des signes.

De toute façon ce qui est fait est fait, je devrais déménager moi aussi. Étant donné que cet appartement est trop grand pour moi toute seule, mais je n'ai pas beaucoup de temps cette année. L'exposition est pour bientôt je ne veux pas être préoccupée par autre chose.

De : Moi

18 : 13

Tant mieux.

J'espère pour toi aussi.

Au revoir.

B.

Je range mon cellulaire dans mon sac et me presse sur le trottoir en direction de mon véhicule. Puis je souffle, frustrée... Un flic qui a décidé de se ramener jusqu'ici pour me mettre une amande, je suis garé sur ma place privé, mais bien sûr cet abruti ne le sait pas.

- Excusez-moi. Vous faites erreur, ce parking appartient à la société et j'y travaille.

Arrivé à sa hauteur, il se retourne et quand je croise son regard, mon estomac se retourne. J'aurais dû m'en douter, lui-même ne semble pas surprit alors j'en conclu que c'était un moyen d'engager une discussion avec moi. Il connait ma voiture, il sait où je travail et à quelle heure je fini. Je ne parlerais pas avec lui, ce n'est pas parce qu'Harry est moi ne sommes plus ensemble qu'il peut imaginer je ne sais quoi.

- Je peux savoir ce que tu fais ?

- Le minuteur indiquait votre stationnement pour sept heures d'affiler, il est dix-huit heures. Vous avez dépassé la limite, Mademoiselle Lewis...

- Sérieusement ? Juste pour une heure de retard.

- Oui, sérieusement. Ça vaut quatre-vingt dollars d'amande, il commente avant de déchirer le papier du bloc qu'il me tend sans le moindre remord.

Delicious pleasure(1&2)H.S (mâture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant