Delicious pleasure(1&2)H.S (mâture)

XXIV

- On devrait y aller dés ce soir.

- Tu es sûr ?

- Pourquoi pas ?

Je ne veux aucun regret de sa part, pour le moment je ne suis toujours pas tiré d'affaire et Harry envisage sincèrement de mettre Lorraine en tort. J'aimerais être aussi courageuse que lui, m'imposer des barrières et oublier ce que tout ça signifiait avant de foncer dans le tas. Il le fait mais il est serein...

Quand il vit mon hésitation je sens bien son regard compatissant, il est toujours installé sur le canapé avec son verre de whisky en main. Il en est à son troisième verre, je devrais lui dire de ralentir, il est dans un néant impossible et moi aussi mais ça ne sert à rien de se perdre tout de suite.

Je frotte mes mains aux pliures de ma robe toujours présentée face à la ville plongée dans un brouillard glacial aujourd'hui. L'été me manque déjà...

Disons que cet été fut une période où je n'étais ni poursuivis en justice ni amoureuse. Même si ce n'est plus un problème, Harry a été très clair tout à l'heur et je ne demande rien de plus. Mais juste un peu de temps et de confiance nous serait d'une grande aide, je préfèrerais être certaine de ce qui vaut le coup ou non.

- Brook, viens par là.

Il tend le bras vers moi et je m'approche sans rien dire. En restant debout je ne fais que m'installer entre ses jambes pour qu'il m'enlace d'un bras, son menton posé contre mon ventre juste pour me regarder et me dire que je n'ai aucun souci à me faire.

- C'est ta femme.

- Oui, et je ne l'aime plus.

- Mais elle a remplie une grande partie de ta vie.

Je veux seulement qu'il réfléchisse, sans que ce ne soit perturbant non plus. Je veux que tout se passe bien, sans oublier que Lorraine a forcément une idée plus prolongé derrière la tête.

- Tu préférais que je te laisse aller en prison ?

- Non mais...

- ...

- De toute façon cette histoire a eu des conséquences sur mon image.

- Lorsqu'une image est dégradée ce n'est que temporaire Brook. Tu penses que mon restaurant n'a jamais subit de coup dur ?

- Non.

- Non ?

- Ton restaurant est parfait.

- Ni rien ni personne n'est parfait, il ricane contre mon ventre faisant résonner ses éclats sur ma peau.

- Tu ne crois pas en la perfection ?

- Ça dépend ce que c'est à mes yeux.

- Mhh.

J'acquiesce simplement avant de lever mes mains pour les fourrer dans ses cheveux, subitement mon geste le calme et l'endors à moitié.

- Tu as trop bu.

- Probablement.

- Tu iras voir la police un peu plus tard.

- Mhh...

Je souris en sentant cette tendresse en lui, tandis que je parcours son cuir chevelu, sa main libre glisse de mon mollet à l'arrière de ma cuisse sous ma robe et je crains de m'endormir, rien que ça. Ses lèvres pressent un baiser sur mon ventre à travers ma robe mais le geste me fait plaisir.