Ce beau jour, je ne suis réveillé que par l'ambition de ne jamais sortir du lit. Juste y rester et apprécier chaque instant. Autrement dit, glander...
Il doit être trois heures de l'après-midi je ne sais pas, mais à quoi bon ? Le reste n'a plus la moindre importance. Je me réjouis alors d'avoir eu ce nombre incalculable d'orgasmes en une journée seulement, si on compte aussi cette nuit où je n'ai pas fermé l'œil. Ou juste un peu.
- Brook, regardes moi, il grogne.
Enfin j'ouvre les yeux, pour le regarder précisément et je vois dans son regard tout le plaisir mais aussi son côté sauvage. Impossible de nous arrêter, bien qu'on soit épuisés. Mais c'est inlassable, et j'ai vraiment besoin de lui.
Ses coups de reins me donnent du bon tout comme un peu de douleur, par cette violence qu'il utilise pour atteindre le summum du plaisir impossible. Pendant un moment, je le pense en colère, jusqu'à ce que je réalise que moi aussi je grimace.
Mes gémissements sont incontrôlables, et puis mes jambes tremblent. J'ai du mal à le croire. L'acte est violent et authentique, mais aussi tellement apaisant pour nous deux. Nos corps en sueurs emmêlés, torse contre torse. Sans parler de ses cheveux humides venant chatouiller mon front. Il bouge et moi je me laisse atteindre. Je réalise que nous sommes dans le sens opposé du lit, je comprends qu'on va vraiment finir par devenir fous. Je ne quitte pas ses yeux, mais je suis incapable de savoir ce qu'il attend de moi, parce que je vais jouir tôt ou tard. Je cherche où m'accrocher, ça peut aller entre ses épaules, les draps ou son fessier. Chose qui le déstabilise à chaque fois.
- Tu me rends dingue.
On dirait un ours, à grogner aussi férocement. Un peu plus et il me dévorerait. Bien que je me retienne d'éclater de rire, je tente de me concentrer sur le plaisir qu'il m'inflige. Et ce bien-être dans mon bas-ventre, cette excitation dans mes tripes.
Au bout d'un certain temps, je suis sur le point d'abandonner alors je m'accroche à lui sans oublier de griffer son dos. Je laisse ma tête tomber dans le vide au rebord du lit ainsi que le sang me monte à la tête. À présent mon plaisir est beaucoup plus intense, j'ai l'impression de ne sentir que lui, en moi, à me torturer de ses vas et viens.
C'est là qu'il cherche à me punir de deux violents coups de bassins, qui provoquent mon hurlement, ma jouissance, mon extase. Et je me laisse crier, encore. Rien ne change avec Harry, parce qu'il n'y a que lui pour me baiser aussi bien.
Alors que je ne suis pas tout à fait remise, c'est à son tour de jouir. Et il mord mon épaule jusqu'à ce que je sente une claque sur mes fesses. Sous le choc, je reprends mes esprits.
- Bon sang, il souffle.
Moi aussi j'ai du mal à respirer. Ce truc torride que nous sommes en train de vivre dépasse tout ce que j'ai pu imaginer. J'ai l'impression de retrouver mon Harry d'il y a trois ans, vous savez celui qui était prêt à me prendre n'importe où, tant qu'on pouvait avoir ce qu'on voulait. Le Rebel du Délicieux Plaisir, ça me fait sourire.
Il plaque son front contre ma poitrine et moi je fixe le plafond sans penser à rien. Juste à ce qui se passe là maintenant. J'ai encore du mal à réaliser qu'il soit là avec moi.
- C'était la dernière, je plain essoufflé.
- Oui, il confirme.
Je m'essuie le front, prête à parier que j'aurais réalisé le sport de ma semaine. Merde, l'amour rend dangereux.
D'ailleurs nous avons coupés nos téléphones. J'ai juste envie de rester dans cette bulle à jamais, et ne plus porter attention au reste du monde. Mais voyons, il y a une fin à tout.
VOUS LISEZ
Delicious pleasure(1&2)H.S (mâture)
FanfictionThe first Delicious Pleasure Etre artiste signifie beaucoup de choses, avoir une bonne créativité et être suffisamment inspiré. Qu'arrive t-il au moment où nous ne sommes plus inspirés ? Est-ce qu'il faut rester ici à se tourner les pouces, à attend...