Delicious pleasure(1&2)H.S (mâture)

XXV

En seulement quelques semaines voir tout un mois entier à continuer de me battre contre ce qui m'accusait jusqu'à maintenant. Je dois dire qu'au bout du compte je m'en suis très bien sortit malgré qu'une partie de moi ce soit envolé ailleurs. J'étais toujours en détention provisoire, ce n'est pas la prison mais l'endroit le plus ennuyeux au monde ça oui.

Je comptais le temps et chaque élément qui me permettait de me rendre victime, je n'ai jamais été aussi sereine que maintenant. Tout a été prouvés concernant mes droits d'auteur sur les photos, quant au fait que je mène une double vie de pornographie je pensais que c'était un plan B selon Loraine Styles. Que si j'échappais au plagiat elle pouvait me rendre encore plus vilaine et malsaine pour avoir des intentions méchantes, sans parler de cette fausse lettre signé à mon nom.

Bref, je n'ai même pas eu besoin d'un avocat ! Seul Natte si connaissait assez pour utiliser les bonnes méthodes, tandis qu'Alex savait très bien où chercher les éléments.

1erjour de détention : Mr Stan mon agent, s'est présenté avec les documents signés par nos deux mains respectives prouvant mes droits d'auteur sur les photos, et qu'elles ont bien été prises par les quelques appareils comme étant mon patrimoine personnel.

2èmejour : Alex confit l'affaire à l'un de ses collègues en qui il a le plus confiance, étant donné qu'il n'est pas de la famille il peut se charger d'enquêter. Il découvre aussi rapidement que la vidéo de mes ébats intimes avec Mr Styles furent filmés par une caméra quelconque acheté dans un certain magasin spécialisé. Mais mon compte courant ne figure aucun achat de je ne sais quel caméra surtout que je n'ai jamais mis les pieds là-bas.

5èmejour : On m'a annoncé que le collègue d'Alex était sur une piste qui pouvait probablement mettre Loraine en tort, alors je devais rester encore un peu. Finalement celle-ci n'a pas eu l'intelligence de se débarrasser de son dossier, apparemment en 2018 les fichiers sont stockés sur informatique, pour éviter le surplus de paperasse. Elle ne serait donc jamais parvenue à y avoir accès, donc sa bipolarité fut confirmée. Et le dernier traitement a été interrompu au bout de trois mois au lieu de cinq. J'ignore bien comment elle est sortit sans que ce ne soit hors-la-loi !

6èmejour : Je peux à priori sortir mais un chef que je n'avais pas vu jusqu'ici décide de prendre en note ma version des faits, apparemment Harry y serait passé également pour confirmer et n'aurait pas hésité à parler de cette violence et manipulation insoutenable chez elle. Quelques heures après, lorsque je suis sur le point de sortir, Jason le barman décide de rappliquer. Je le croise dans le couloir en pleur, honteux sans oser me regarder dans les yeux. Je suis donc retenue une heure de plus, lorsqu'on m'annonce que Jason prit par la culpabilité a avoué sa collaboration avec Loraine. Elle le faisait chanter, comme c'est sa spécialité, il eu autre fois une jeunesse plongé dans la drogue et il l'aurait caché à Harry au moment de l'embauche, bien que ce ne soit pas professionnel et du passé, Loraine n'a pas hésitée à le menacer. Il devait répondre à ses directives s'il ne voulait pas perdre son job et voir figurer un licenciement sur son dossier. Il a avoué avoir acheté les caméras, tandis que j'étais avec Mr Styles au restaurant à discuter, manger, voir autre chose... il en a profité pour prendre mes clés dans mon sac et entrer dans mon appartement pour brancher les caméras.

C'est bien là que je regrette d'avoir été aussi aveugle. Bien sûr Harry la viré et lui a conseillé de rentrer en France car il n'aurait aucune chance de trouver un autre restaurant ni à New York ni autre part.

12èmejour : Je suis de nouveau convoqué au poste lorsque le commissaire Brenton, avec son caractère de pierre décidément celui-ci me déteste et me raconte un bla bla sur les photos. Comment est-ce possible de savoir si les photos sont bien de moi ? J'aurais pu les voler à Lorraine et trafiquer le codage des clichés pour faire croire qu'elles sont récentes et donc de moi. Quel cinglé!