Chapitre 48

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"-Pourquoi tu voulais qu'on se voit? Je veux te l'entendre dire..."

Après un temps d'hésitation, poussée par une libido en fusion et le verre de Chivas, Tina capitula.

-Pour que tu me baise..."

Leur bouche vinrent se coller l'une à l'autre. Bette passa une main sous la robe de Tina et empoigna ses fesses. De son autre main, elle bloqua les bras de la blonde au-dessus de sa tête, lui empêchant toute caresse.

Elle embrassait et mordillait son décolleté, léchait son cou, humant son parfum.

"-Tu sens tellement bon..."

Tina, qui ne pouvait pas la toucher, n'avait qu'une seule arme pour exciter sa partenaire, c'était ses mots.

"-Déshabille-moi..."

Bette ressentait au plus profond d'elle chaque mot qu'elle entendait. Elle s'exécuta et se trouva rapidement devant le corps le plus beau qu'elle n'ai jamais vu... Encore plus beau que dans ses souvenirs. Tina s'approcha, toujours avec ses escarpins et vint lui caresser les bras.

"-Laisse-moi enlever ta robe..."

Bette se laissa faire. D'une manière infiniment délicate, elle fit glisser sa robe jusqu'au sol. Tina s'allongea sur le lit, sans détourner les yeux une seconde de son corps. La brune s'allongea sur elle et l'embrassa.

"-J'ai tellement envie de toi Tina...

-Je suis à toi... Fais ce que tu veux!"

Bette parcouru avec sa bouche son cou, puis lentement, glissa sa langue sur ses seins s'amusant avec ses tétons, les faisant durcir. Tina ne répondait plus de rien, elle se laissait porter par le tourbillon enivrant de ses caresses.

Elle vint ensuite embrasser tendrement chaque millimètre de sa cicatrice de césarienne et descendit un peu plus. Tina lui prit le visage pour qu'elles puissent se regarder droit dans les yeux et lui sourit.

"Viens Betty... Viens m'embrasser."

Cette nuit-là, malgré les coups de klaxons incessants et le bruit des sirènes de la cinquième avenue, Bette et Tina n'entendirent que leurs corps. Elle passèrent une bonne partie de la nuit à faire l'amour, passionnément et avec une tendresse infinie. 

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