■ Lᴏsᴛ □ Sᴜᴋᴏᴏᴋ |Terminé|

10-Fʀᴜsᴛʀᴀᴛɪᴏɴ

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La tête lourde, le corps engourdie et l'esprit embrumé. Je me réveille toujours dans un état second après avoir fait ses rêves récurrents.

J'ai l'habitude pourtant de me souvenir très bien de ces rêves, sans me vanter, j'ai une bonne mémoire et je rêve assez souvent, comme tout le monde. Mais avec ses rêves qui font surface, ça me rend étrange aussi bien physiquement que mentalement.

Habituellement, je rêve de la suite de mes rêves seulement lorsque que je me réveillait en pleine nuit car ils m'effrayaient trop et je parvenait à me réveiller -en me forçant à penser de me réveiller car j'en était conscient- dans mon sommeil tant les cauchemars m'apeurait.

Mais ici s'agissait-il vraiment d'un cauchemar ?

Je n'ai pas l'impression de me réveiller d'un cauchemar, j'ai le ressentis que je vient juste de le vivre, de connaître et d'avoir vécue, ressentis ses sensation, cette joie, cette fatigue et cette peur.

Je repousse vivement la couverture d'un geste sec pour découvrir mon corps.

Je veut m'assurer de ne pas être un enfant.

Cet enfant.

Que j'étais et qui vit dans mon songe. Je vois mes longues jambes pâles mais musclés, mon corps de jeune adulte n'a pas bougé ou rapetissé.

Je me sent stupide et étouffe un rire moqueur.

Comment aurais-je pu être cet enfant ?

Il sort tout droit de mon imagination. Je vis à Séoul dans cette capital aux bâtisses plus grandes les unes que les autres, moi, Jungkook, un jeune adulte.

Arrête de penser n'importe quoi.

J'ai encore rêver mais pas de ce que je veut et ça, ça m'énerve. Ces cauchemars plus vrais que natures me perturbes.

Pourquoi j'ai rêver de la suite ?

Pourquoi je me sens mal comme ce petit garçon ?

Cette fois-ci, je ne me suis pas forcer à me réveiller malgré l'angoisse qui m'a gagné quand le petit garçon fuyait. Je me suis réveillé normalement, à la fin de ce rêve.

À quoi je pense...

Ce n'est qu'un rêve.

Comme ceux que je fait d'elle. Ils ne sont pas réels et ne le seront jamais.

Je me lève d'humeur massacrante, ne prend pas la peine de déjeuner, me douche, m'habille de mon uniforme et attrape mon sac, sans une pensée.

Je me dirige vers mon arrêt de bus dans un froid matinal, je ne parviens pas à réfléchir distinctement, je suis trop perturbé par ce rêve et m'efforce à vouloir l'oublier pour me calmer. Je ne veut pas que mon humeur me fasse défaut et que mes amis me posent des questions, je ne veut pas me faire voir, je veut être à la limite de l'invisibilité.

Ils n'ont rien besoin de savoir.

Le bus me réveille de mes pensées avec un crissement de pneus perçant m'incitant à monter.

J'essaie de chasser mes pensées insistantes en me focalisant sur la musique que j'écoute, elle m'apaise un peu et j'arrive à me concentrer sur le paysage qui circule devant mes yeux.

Le bus ralentit à cause d'un feu rouge jusqu'à s'arrêter à celui-ci, mes yeux balaient les rues innocemment. Je regarde les magasins, les habitations ici et là, quand j'aperçois au fond d'une ruelle quelqu'un de dos, les poings serrés, la personne est assez loin mais je peut l'a distinguer tout de même. Elle semble parler à une autre personne en face d'elle mais celle-ci doit être plus petite car impossible de voir son visage ou sa silhouette. La personne bouge sa tête avec vivacité comme pour expliquer distinctement ses propos, en tapant son pied droit au sol par petits coups successifs pour montrer son impatience.