39-Cʀɪsᴇ

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- Ne t'endors pas !

Une voix. Une voix Familière. Grave, posé mais il y a autre chose. Une chose qui me fait soudainement trembler, cette voix se fait soudain plus claire, elle panique et est instable se faisant interrompre dans des sifflements vifs et soubresauts.
Mon cœur s'emballe et panique avec elle.

- Tu ne dois pas t'endormir tu m'entends ?!

Une claque puis deux et une dernière plus forte sur mes jours me font papillonner des yeux mais trop rapidement pour qu'ils restent ouvert ou me donnent une vue claire. Des mains me touchent les poignets. Je ne les sens plus. Ils pendent lamentablement sur mon corps, je n'ai conscience de leurs poids que parce qu'ils sont encore accrocher à mon tronc. Je ne sens que la douleur puissante, un liquide brûlant est figé, les maux me chauffent, me fige, il n'y a qu'un qu'un mélange de brûlure et d'électricité en eux.

- Ouvre les yeux, je t'en prie !!

Sa voix est suppliante. Mon cœur se déchire encore plus. Mais je suis trop loin pour en prendre conscience, je ne fais que voguer entre assoupissement et éveillement à cause de la puissance de la douleur, je suis incapable de la supporter en restant conscient.

Je n'ai qu'une envie : dormir.

Mais sa voix.
Sa voix.
Lointaine est si proche à la fois, semble courir sur toutes les cellules de mon épiderme me donnant un vent d'air frais parfait pour que mes yeux s'ouvrent et son ton est si émue que je me force à garder conscience. Mais les brûlures à mes poignets que je sens tanguer, se faire entourer, emprisonner me font couiner de douleurs sous chaque mouvements malgré les gestes lents, je suis dans un flot de souffrance et d'incompréhension.

Je suis perdu.

- Si tu entend ma voix, serre ma main.

Mes doigts sursaute et un frisson semble éveiller mon corps. De toute la lucidité dont je possède, j'ordonne au bout de mes doigts de bouger ne serait-ce qu'un peu pour venir frôler ceux de cette personne. Qui au premier contact, me gèle sur place. Et cela a le dont de me calmer immédiatement, je veut rester là, contre son buste à tout jamais. Ne jamais ouvrir les yeux.

Mais ceux-ci s'ouvrent automatiquement en entendant un ricanement de soulagement.

Des cheveux blanc.

Des yeux bleus brillants.

Et, la gencive apparente illuminée dans le plus beau sourire qui m'a été donné de voir.

- Jungkook, reste avec moi.

Et mes yeux restent ouvert pour garder ce spectacle en mémoire, gravé juste dans mes paupières pour le voir, même lorsque mes yeux se ferment.
Sa voix se fait si basse, dans un soufflement chaud, comme un secret interdit qui m'est réservé.

- Je suis là maintenant. À tout jamais, fit-il en me serrant précautionneusement contre lui.

Mes yeux clignent et il pris mon visage en coupe pour m'éviter de les garder trop longtemps fermer. Ce qui a l'effet escompté, car même dans un état second, je me sens très gêné dans cette position avec une pareille proximité et touché mais je ne veux pour le moins du monde m'en défaire.

J'apprécie cette chaleur.

- Tout est finis désormais.
Tous est fini, c'est fini, murmure t-il.

Malgre son sourire figé dû à la fin de son ricanement, cette phrase ne me rassure pas. Car ses yeux ont brillé un peu plus à cet instant là. Signe d'instabilité et de larmes prêt à couler. Il semble essayer de se convaincre lui-même.

■ Lᴏsᴛ □ Sᴜᴋᴏᴏᴋ  |Terminé|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant