8-Rᴇ́ғʟᴇxɪᴏɴ

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J'arrive chez moi, soupirant à l'idée de devoir faires mes devoirs.

Personne à la maison.
Pas étonnant.

Pour une fois, j'ai très faim, je fouille donc immédiatement mes placard à la recherche d'un casse-croûte.

Quel con.

J'ai oublié l'épisode des courses de ce week-end, je n'ai donc pas grand choses voir rien à manger, je décide de sortir pour entamer des courses plus conséquentes.

La soirée est fraîche et la nuit commence à tomber, étant en hiver elle tombe rapidement je ferme mon manteau et glisses mes mains entre elles pour les réchauffer. Je me dépêche tout de même de me diriger vers la superette, car j'ai une faim de loup.

Arriver devant celle-ci.

Elle est fermée.

La chance que j'ai.


Comme par hasard, il à fallu que je n'ai plus à manger un lundi. Ça veut dire qu'il va falloir marcher longtemps jusqu'à la prochaine supérette, se trouvant à 20 minutes de ma position.

Bon, pas le choix.

Mon casque vissé sur les oreilles. Les rues s'assombrissent et se vident au fur et à mesure que j'avance. Je n'ai pas particulièrement peur de sortir la nuit, je ne veut juste pas m'enfoncer dans des rues mal famés à ces heure-là. Mais ce n'ai pas comme si j'avais vraiment le choix, je ne peut pas me raviser et attendre demain soir sinon ce soir et demain, je n'aurais rien dans le ventre.

Et ça je ne l'accepte pas.

Avec mon casque et mon masque sur la bouche, je passe inaperçu et dans cette optique, je marche de plus en plus vite.

J'ai un mauvais pressentiment.

Il disparaît bien vite lorsque j'aperçoit enfin les lumière éclairant la superette tel une oasis au milieu d'un désert. J'enfonce avec entrain la porte, qui donne accès à ce pourquoi je suis venu jusqu'ici et lance un "bonsoir" se répercutant dans le bâtiment au seul employé encore présent sur les lieux qui est déprimé à ma vue mais me répond tout de même d'un ton las et fatigué.

Je me presse tout joyeux faisant beaucoup trop de bruits avec mes chaussures contre le sol, vers le rayon des chip et gâteaux remplissant vite mon petit panier sans oublier de prendre des fruits ainsi qu'une multitude de nouilles instantanés et de plats préparés.

J'eu vite finit après avoir payer et me dépêche de sortir, avec mon sac rempli à ras bord, trop pressé de manger, je remet mon casque et ma musique à fond bien décider à rentrer chez moi. Je marche vite comme à l'aller mais je décide d'zmprunte un raccourci qui passe par des rues moins fréquentés, histoire d'arriver plus vite chez moi.

Je marche longtemps, très longtemps, trop longtemps.

Je me suis perdu.

Moi qui voulait prendre un raccourci, j'ai réussi à me perdre dans une ville où j'ai toujours vécu.

Mon sens de l'orientation ne s'est décidément pas amélioré avec le temps.

Plus je marche et plus le béton servant aux routes s'atténue plus se fondre dans de la terre jusqu'à ce que de plus en plus d'arbres apparaissent dans mon champs de vision. Je suis à l'orée d'une forêt et à ma gauche un chemin de gravier y figure pour arriver à un immense bâtiment qui ressemble à un manoir, abandonné à première vu, mais on peut distinguer de la lumière sortir de l'impressionnante bâtisse pouvant se voir sur plusieurs carreaux du rez-de-chaussée.

■ Lᴏsᴛ □ Sᴜᴋᴏᴏᴋ  |Terminé|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant