21-Pʀᴏᴍᴇssᴇ

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                                                                                             ______________                                            | |                | |
   

             

Peu importe où j'allais, peu importe ce que je faisais ou ce que je pensais.

C'était toujours la même chose.

J'avais beau rester positif, rempli d'espoirs ou de mensonges, je ne faisais que me voiler la face. Pour me détruire plus intensément quand je réaliserais la réalité ou que je déciderais, enfin, à ouvrir les yeux pour cesser de me protéger.

Parce qu'en fait, je savais.

Je savais au fond de moi que tout ceci était vrai.

J'étais trop habitué à ma vie ennuyante, bercé par l'insouciance et l'oisiveté que je pensais vivre et toujours connaître que ça et seulement ça et que rien ne pourrais m'arriver de mal même dans mes rêves les plus fous. Mais tout ce que je vivais depuis deux semaines me prouvais le contraire.

Et c'est ça que je ne voulais pas croire.

C'est ça que je me cachais à moi-même.

Je ne voulais pas croire que la Terre n'existais pas.

Je ne voulais pas croire que ma famille avait disparus depuis longtemps.

Si longtemps que j'avais même oubliés la façon avec laquelle ils s'étaient évaporés.

Je ne voulais pas croire que mes amis ne l'avaient jamais été.

Je ne voulais pas croire que mon lycée était un programme implanté dans mes songes.

Je ne voulais pas croire que mes passions n'étaient présentes que pour mieux me réveillé.

Je vivais comme si de rien n'était vivant les évènements un à un. Comme si cela était la simple logique des choses et que rien n'avais jamais changé. Comme si je n'était qu'un simple spectateur de ma vie, incapable d'agir ni même de pensées et de commenter quoi que ce soit.

À ce moment-là, je ne réalisais pas que je commençais à ne plus être moi-même.

Je devenais une coquille vide. 

Vide de sens, vide de réalité et vide de sentiments. 

Façonné pour que plus rien ni personne ne m'atteigne de quelque façons que ce soit.

Je devenais fou.





































En regardant les combats, je me dis que ce n'est pas si difficile que ça de développer son pouvoir et je ne désire pas avoir ce regard ou ce sentiment qu'était vécu lors de la découverte de son Talent, non, je m'en fiche pas mal d'avoir des feuilles qui pousse de ma main et des bras qui deviennent transparents quand l'envie m'en prend. 

Après tout à quoi ça servirait dans un monde comme celui-ci ? 

Le terrain se vide, certains vont se reposer trop émus et fatigué de s'être pris une raclée par Hoseok. Qui aurait cru qu'il savait combattre comme ça... je le connaissais très bon danseur, agile et vif mais je ne savais pas qu'en réalité ces compétences lui venait du combat.

Sa passion pour la danse était fausse
aussi ?

Dommage, il dansait si bien, j'aimais tant le voir danser chez moi ou dans la salle de danse du lycée dés qu'il le pouvait. Nous entraînant Taehyung et moi, excité et satisfait de pouvoir se lâcher. Il nous entraînait avec lui pour nous apprendre des pas ou tout simplement nous en mettre pleins la vue. Taehyung aimait beaucoup l'imiter nous faisant tous rire quand Hoseok le frappait pour se venger

■ Lᴏsᴛ □ Sᴜᴋᴏᴏᴋ  |Terminé|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant