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La douleur. Pourquoi persiste-elle autant ? Elle est forte, si forte, trop forte. J'ai l'impression qu'on électrocute chaque cellules de mon corps, une à une... jusqu'à ce qu'elles brûlent... jusqu'à ce qu'elles se réforment faisant durer la torture inlassablement ! Comment peut-on supporter et battre une douleur pareille ? Aucuns de mes membres de mon corps ne semble être actif à cet instant. Ni même ma respiration. Mon corps a dû commencer à me lâcher suite à la douleur trop excessive pour essayer de trouver un moyen de l'arrêter, ou, du moins, de la diminuer.
Réveil-toi !
Réveil toi !
Réveil-toi !
Réveil-toi !
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Mes yeux s'ouvrent brusquement et la première chose que j'aperçois est un toit métallique. Parcourus par de nombreux fils, épais, discornus, disproportionnées, de toutes les couleurs accrochés un peu partout au plafond. Il y a une odeur putride de renfermé et mon corps semble épuisé, lourd, courbaturés et inconnu. Je papillonne des yeux et peine à les garder ouverts mais me force à les maintenir tout de même, pour observer où je suis et ce que je fais là.
Je n'ai plus de bandeau ?
Je suis allongé dans un lit confortable et est dans l'incapacité de bouger chevilles, poignets et cou. Je suis emprisonnés par des épaisses ceintures de fer à ces niveaux. Comme quand j'étais enfermé par les ravisseurs... Ma circulation est coupé par ceux-ci quand j'essaye de bouger mes membres pour me libérer. Je remarque deux plateformes assez légères sur chacune de mes tempes, me frôlant. Ma respiration s'accélère, j'ai l'impression d'être faible, impuissant et pris au piège, de nouveau. Mes mains deviennent moites et accroches désespérément les draps dans des grognements sourds pour essayer de me tirer hors du lit, me faire basculer et rompre mes chaînes.
