11-Iʟʟᴜᴍɪɴᴀᴛɪᴏɴ

161 20 6
                                    


[]|[]|[]|[]|[]|[]|[]



Les bruits de draps se froissant contre mon corps me fatigue et m'irrite ne trouvant pas une position adapté, j'ai beau me tourner et me retourner aucune position ne me satisfait pour m'endormir, je suis pourtant épuisé après avoir travailler ce matin et passer le reste de la journée aux côtés de Taehyung et Hoseok.

Mon corps est fatigué, je le sent, il semble flotter sur le matelas tellement je ne sent plus mes muscles pourtant mon visage et surtout mes yeux persistent à demeurer ouverts et en pleine forme.

Il faut que je dorme.

Que je me repose pour éviter de réfléchir à mon rêve, même si par malheur je rêve de la suite, je me sent désormais prêt, c'est peut-être la meilleur chose à faire après tout, je n'aurais plus ce sentiment d'obsession si je cherche désespérément à rêver de ça.
Si il m'obsède comme ça c'est qu'il doit bien y avoir une raison, une raison que seul mon subconscient sait, donc je dois savoir pourquoi et comment.

Je suis déterminé à connaître la suite, de mon cauchemar, je le veut, je suis prêt, seulement mon corps, lui, n'est pas prêt et semble m'empêcher à m'endormir en me forçant à rester éveiller contre mon grés.

Mon corps se lie contre moi en ce moment, entre les symptômes inexpliqués, mon tic et maintenant mon incapacité à dormir malgré que j'accepte de cauchemarder, me stress profondément. Même si je suis habituer à mes insomnies et qu'e je trouve de quoi m'occuper habituellement lorsque je trouvais les nuits trop longues ou ennuyantes, là, je suis prêt à voir les réponses, à voir mon propre cauchemar qu'est devenu mon quotidien se finir. Je ne sais ni la source ni le but de mes rêves mais qu'importe si cela pouvait satisfaire mon crâne qui ne me laisser tranquille dans son fracassant tambourinage, si cela pouvait calmer les brûlures de mes paumes et si cela pouvait me ramener vers mes rêves remplis de sa présence alors je vais endurer jusqu'à ce que je trouve la paix et que je vois la fin de ce qu'on me force à voir à travers mes rêves.




Je me force à fermer les yeux, me couche sur le dos et calme ma respiration pour mimer un sommeil en l'a rendant régulière, discrète, presque inaudible. Je ne sens plus aucun membre de mon corps, même ma respiration, je ne l'entend plus, je l'ai rendu si faible que j'en ait arrêter de respirer ? Je ne sent plus rien, moi qui est pourtant si facilement stresser et toujours à l'affût, je ne perçois rien.

Mon poitrail se fait alors écraser par une masse m'empêchant de respirer convenablement, je respire avec peine, comme si la masse m'avais rendu mes sens en l'écrasant de son poids. Cet ama noir me surplombant me fait paniquer et j'aimerais respirer plus rapidement pour me prouver à moi-même que tout est réel, ma peur et l'adrénaline qui me donne des sueurs froides dans le dos et la nuque ne sont pas des illusions. Pourtant, le simple fait de devoir lever mon diaphragme me fatigue et il m'est presque impossible, pourtant j'y parviens vu que je suis toujours vivant. Je n'ai pas ouvert les yeux, mais perçois quelques détails comme la lumière de mon couloir se faufilant dans ma chambre. Je ne me rappel pas l'avoir laisser allumer, surtout, je ne comprend pas comment j'arrive à voir aussi peu, ma vue est flou, lente et hasardeuse, ai-je réellement les yeux ouverts ?

Tout ce que je peut faire, c'est voir, peu et pas clairement, je n'arrive même pas à bouger mes yeux de leurs emplacements et ne peut distinguer plus de détails. Je dois avoir les yeux à demis-clos.

- Chut, rigole une voix.

- Chuchuchut... chantonne une autre.

- Hé arrêtez, il va se réveiller.

C'était quoi ça ?!

Je tente d'ouvrir la bouche, je ne sais même pas si celle-ci s'ouvre, je perçois mal mes propres actions perdus entre le sommeil et l'éveil, aucune de mes pensées ne sont clairs trop perturbés par ma situation actuelle. J'ouvre la bouche et crie.

■ Lᴏsᴛ □ Sᴜᴋᴏᴏᴋ  |Terminé|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant