■ Lᴏsᴛ □ Sᴜᴋᴏᴏᴋ |Terminé|

41-Enfin

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Mes yeux s'ouvrent d'un coup.

Comme emplit d'une inspiration nouvelle, digne d'un nouveau né, j'inspire brutalement en me relevant assis sur le lit où les ceintures ce sont déjà desserrés seules, ayant surement remarqué mon éveil.
Mes membres se laissent pendrent lascivement comme inactif sur le lit. Ma gorge sèche est irrité, quand mon souffle insatisfait, s'évapore dans la pièce sans interruptions, par coups successif et graves.

Je regarde partout.

Mes yeux semblent redécouvrir cette pièce dans laquelle je m'éveille, pourtant déjà visité, une multitudes de fois auparavant.
Quand soudainement ma vue se bloque à force de zieuter les alentours. Elle se bloque sur la porte. Celle me rattachant à ce lieu.

Et enfin.

Comme sonnant, sortant d'un rêve, mes souvenirs affluent.

Je me souviens de tout.

Les images arrivent brutalement dans mon esprit, se bousculant avant de se fondrent entre elles comme une visons illuminatrice de ma vie, répondant vivement à chacune des mes interrogations, peurs et doutes que j'avais pu vivre dans la Simulation.

Le pourquoi du comment ai-je tant voulut revenir dans la Simulation.

Le pourquoi du comment ai-je voulu fuir pour aller dans un immeuble abandonner.

Et enfin.

Pourquoi ai-je tant voulu mettre fin à mes jours.
Ou plutôt comment avais-je réussi. Le courage m'ayant enfin atteint.

Reliant passé et présent.

Je me souviens de tout.

Je me demande même comment ai-je pu tout oublier ?
Pourquoi avais-je eu de tels maux jusqu'à avoir des crises lors de la recherche de mes propres souvenirs ?

Mais mon cœur débordant d'adrénaline, oublie simultanément ces questions au moment même où tout ces souvenirs reviennent. Je me rappelle de tout, et un sentiment de satisfaction et de bien-être étrange semble déborder en moi. Il bouillonne, voulant jaillir à tout prix. Comme si l'on m'avait rendu quelque chose d'important.

Non.

De vital.

La couverture tombe du lit en même temps que mes pieds nus sur le sol gelé. Cette sensation ne fait qu'affirmer encore une fois, d'une preuve irréfutable, que je suis bel et bien retourné ici.

Je suis dans la réalité.

La vraie.

Je suis à Abraxa.

Et pour la seconde fois, une sensation tourne joyeusement dans mon estomac en même temps que mes yeux se mettent à piquer, à brûler.

Mes pas s'activent maladroitement semblant avoir oublier la notion de marche, dans des pas incertains et trop brutaux, écrasant mes pieds sur le sol dur mais l'a retrouve rapidement en m'accoudant à la porte pour l'ouvrir avec vitesse, l'a projetant sur le mur opposé. Peu importe le boucan que je produit sous mes gestes tous sauf délicat.